Test, PS5 : 2e partie, ergonomie et technologie du pad DualSense
Nous poursuivons notre test de la Sony PS5 en plusieurs parties avec, cette-fois, un focus sur la manette. Car, mine de rien, avec sa nouvelle Dualsense, la firme japonaise a brisé les codes. Une réelle prise de risque qui, selon nous, porte ses fruits. Car, depuis l’existence de Playstation, jamais un pad ne s’était montré aussi novateur, par rapport à ses prédécesseurs, selon nous. Voici les explications.
PS5 : la DualSense innove
Côté technologie, l’une des nouveautés du DualSense pour PS5 se situe au niveau de la capacité de résistance adaptative des gâchettes. De quoi envisager de nouvelles expériences de jeu, en particulier sur les jeux de course tels Gran Turismo 7. Mais on imagine aussi un bénéfice sur des titres tels MotoGP. Grâce à ce procédé, celle que nous connaissions comme une simple manette de jeu se rapproche de quelque chose de plus adapté aux simulations, toujours à titre d’exemple. Il nous tarde d’expérimenter la chose sur une vraie simulation, histoire de mesurer, notamment, le rendu au niveau du freinage (avec les roues qui bloquent, par exemple).
Sony copie Nintendo…et améliore le concept !
Autre ajout inédit, bien que Nintendo l’ait déjà fait en amont, le double retour haptique. Plus efficace que les vibrations H.D de la Switch, ce système offre un réel plus en termes d’immersion. Comme parfois, Sony s’inspire de Nintendo pour améliorer ses idées. C’est le cas ici. Ainsi, le panel de vibrations est encore plus large sur PS5, avec une retranscription des différentes secousses réalisée avec une précision stupéfiante. On imagine le résultat avec des titres en réalité virtuelle…Mais aussi et toujours, sur des jeux de caisses/motos. Imaginons un instant, lors d’une course, la dégradation des pneumatiques, qui serait progressivement retranscrite. Ce par le biais des vibrations, de plus en plus fortes au gré de l’usure. Oui, il y a de quoi trépigner car finalement, le pad tend à se rapprocher, en termes de sensations, d’un véritable poste de pilotage englobant volant avec retour de force et pédalier. Toutes proportions gardées.
De petites améliorations ici et là…
Evoquons aussi le pavé tactile, plus imposant mais surtout, plus réactif, qui améliore clairement l’expérience initiée sur Playstation 4. Ainsi, on y gagne en confort de navigation. Même amélioration concernant le haut-parleur, qui offre un son de bien meilleure qualité que le précédent pad. Agréable car, désormais, on sent que les jeux faisant appel au son pour poser une atmosphère particulière (dans un survival, par exemple) vont disposer d’un outil inédit, susceptible d’améliorer encore l’aspect immersif, pour les joueurs. Oui, sur le papier, ça vend du rêve. Mais attendons de voir ce qu’il en sera fait, en pratique.
D’autre part, ce DualSense intègre aussi la technologie de détection de mouvements. Lequel pouvant être testé dans le jeu pré-installé dans le pack PS5, de base. Une occasion de s’apercevoir, à nouveau, que le système de la Switch a été nettement amélioré. Combiné aux vibrations ultra-fines, cela offre un rendu exceptionnel. Ainsi, le temps de latence que nous connaissons sur le hardware de Nintendo est, ici, presque inexistant. Ce n’est pas encore la perfection absolue, mais on s’en rapproche grandement. A tester sur un bon FPS, par exemple. Voire, sur une simulation d’avion ou autres engins volants. Reste maintenant à déterminer si, bien au-delà du stricte aspect technique/Technologique, cela sera exploité correctement dans les jeux à venir.
Un mot (court) sur l’autonomie de ce DualSense nex-gen, qui s’avère légèrement supérieure à celle de sa devancière (PS4). Mais rien de flagrant.
Une ergonomie diablement bien étudiée
Enfin, abordons ce qui importe finalement le plus c’est à dire, l’ergonomie. Car, même si toutes les évolutions technologiques sont les bienvenues, c’est avant tout la prise en main qui fait une bonne manette. Et là encore, Sony a visé l’excellence. Il en résulte une manette aussi agréable à prendre en main que jolie. Et même après plusieurs heures de jeu intensives, la paume reste préservée. Pas de crampes, peu de ratés à la faveur de la surface de grip, à la fois discrète et douce, difficile de reprocher quelque chose à l’accessoire en question.
On en rêvait, Sony l’a fait…
Aussi, comme nous le stipulions dans la première partie de notre test (publié la semaine dernière), cette manette réussit l’exploit d’offrir un rendu tactile frais, inédit, tout en conservant l’essentiel, la base, avec ce sentiment de tenir entre les mains un pad familier. Même lors des premières minutes de découverte. Il fallait le faire, Sony l’a fait…
Concernant les sticks, ils paraissent un brin plus sensibles que sur la précédente génération, tout en conservant leurs qualités intuitives. La croix directionnelle, de son côté n’est pas uniquement stylée. Elle est aussi très efficace, avec des pressions légères, offrant une réactivité sans faille. Les gâchettes, pour leur part, restent à distance idéale, permettant aux doigts d’y accéder sans effort et toujours, une fois encore, avec une notion d’intuitivité. En clair, ce nouveau pad épouse parfaitement les courbes de nos mains, incluant les doigts. Une petite merveille, c’est un fait.
DualSense PS5 : Sony proche de la perfection
Pour conclure, le DualSense version PS5 est une véritable merveille. A la fois familier des utilisateurs Playstation habituels et novateur à de nombreux égards (ergonomie, technologie, design, etc.), ce pad est certainement le plus efficace et agréable à utiliser du marché. En prime, les technologies embarquées améliorent tout ce qui avait été fait jusqu’ici, chez la concurrence. La perfection n’est pas très loin…
Ergonomie et technologie du pad DualSense : 9.8/10
