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Test, PS5 – Partie 3 : navigation et jeux, du bon et du moins bon ?


Troisième partie, déjà, de notre test de la console PS5, avant la conclusion, qui sera publiée la semaine prochaine. Aujourd’hui, donc, nous allons évoquer deux points particulièrement importants à savoir, les jeux et la navigation dans les menus du hardware. Sachant que près de quatre mois après sa commercialisation, la machine de Sony dispose de d’avantage de titres qu’à son lancement. Aussi, notre test tardif de la Playstation 5 jouera en sa faveur, logiquement…

Un mot sur la puissance brute quand même…

Commençons toutefois par un autre point qui a passionné et déchiré nombre de fans durant des mois, en amont de la sortie de la PS5 et de sa concurrente, la Xbox Series, la puissance brute. En la matière, si les deux machines de valent globalement, elles ne sont pas forcément égales aux yeux des développeurs. Certains préférant la machine de Microsoft tandis que d’autres donnent un avantage à celle de Sony. Mais ne rentrons pas dans cette guéguerre sans grand intérêt pour nous.

Nous n’allons pas, non plus, vous proposer un descriptif ultra-détaillé et précis de tous les composants de la PS5 et leurs utilisations et conséquences -concrètes- respectives. Nous ne sommes tout bonnement pas compétents pour ce genre de descriptif. D’où un passage très succinct de notre part, sur ce domaine, loin d’être crucial selon nous. Car, vous le savez, sur LMJHT, nous ne sommes que rarement impressionnés par les chiffres relatifs à la puissance brute d’une console.

PS5 : la navigation dans les menus

Passons donc au chapitre navigation, autrement plus intéressant à traiter. Dans ce registre, Sony a maintenu le cap de l’innovation à savoir, offrir quelque chose de nouveau, sans dérouter les fans pour autant. Et en pratique, c’est encore réussi. Bien qu’il faille un certain temps pour mémoriser les nouvelles fonctions et en apprendre d’autres, comme le simple fait d’éteindre sa console…

Oui car, désormais, en pressant la touche Playstation (qui sert toujours à allumer sa console) longuement, vous n’accéderez plus automatiquement aux paramètres permettant d’éteindre rapidement sa console. En effet, dorénavant, la pression doit se faire plus courte puis, un menu déroulant très discret (que l’on aperçoit pas forcément au premier regard) apparaît en contre-bas. De là, le joueur peut accéder à l’option “alimentation” pour, en suite, éteindre sa console. Un coup à prendre…

Pour le reste, lors de l’allumage de la console, le nouveau menu d’accueil est plutôt bien fait, avec différentes musiques selon l’application sur laquelle vous aboutissez. De plus, un onglet “contenu multimedia” s’ajoute à l’onglet “Jeux” sur lequel on atterrit de base. Pour le reste, c’est sur le détail que Sony à joué. Par exemple, la galerie multimédia intègre désormais une catégorie “Trophées”. Chose qui permet d’exclure directement ces images (capturées automatiquement, comme chacun le sait) où, au contraire, de les trouver en un clin d’oeil. Un détail, oui, mais bien pratique.

Globalement, donc, la navigation dans ces menus gagnent en confort, en précision, en intuitivité. Néanmoins, cette dernière notion demandera quelques heures avant d’être acquise. Car nos habitudes, prises, pendant des années sur PS4 sont, pour certaines, à oublier. En clair, celles et ceux n’aimant pas être bousculés dans leur routine pourraient ne pas apprécier. Nous, on adore…

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Playstation 5 : les jeux manquent mais…

Passons maintenant à ce qui fait, finalement, la différence sur tout le reste, les jeux. Problème, sur PS5, on ne peut pas dire que le line-up de lancement était mirobolant. En termes d’exclusivités notamment, puisque c’est là-dessus que se fait généralement la différence. Il y avait bien Spider-Man : Miles Morales, de très bonne qualité mais très proche de Marvel’s Spider-Man, dont il reprend beaucoup d’éléments. Même s’il reste une valeur sûre et un jeu incontournable.

Nous pouvons aussi évoquer SackBoy : a Big Adventure, un jeu très sympa mais loin d’incarner le system-seller dont la console aurait eu besoin (bien qu’elle se vende comme des petits pains, indépendamment des jeux…). Idem pour ce qui concerne Destruction All-Stars, un jeu de caisse défoulant, fun mais à l’intérêt tout de même un peu limité. Heureusement, sa gratuité sur PS Plus en fait un élément crédible, pour les joueurs PS5 recherchant un jeu qu’ils ne trouveront pas sur Xbox Series. Vous pouvez d’ailleurs trouver notre test juste ici.

Et niveau éditeurs tiers ? Godlfall ne fera clairement pas date mais en revanche, Demon’s Soul retiendra l’attention des amateurs du genre. Un remake réussi, offrant suffisamment d’évolutions techniques et visuelles pour inciter les fans à repasser à la caisse. Même s’il ne s’agit que d’une version améliorée, et non d’une véritable suite. Reste que cette version next-gen fait honneur à la console, avec une exploitation de ses technologies (puissance brute, DualSense, etc.) digne de ce nom.

Un lancement mi-figue mi-raisin, donc, en termes de line-up, bien que les mois à venir soient susceptibles de nous apporter quelques pépites où, à défaut, de bons jeux exploitant les capacités de la PS5. Nous pensons notamment à Returnal, Kena, Ratchet And Clank Rift Apart ou encore, Deathloop. Par contre, pas de Gran Turismo 7 pour cette année, c’est la déception de 2021…

PS5 : navigation OK, line-up à moitié satisfaisant

Pour conclure cette 3ème partie de notre test PS5, sachez que nous avons apprécié la nouvelle présentation du menu Playstation, même si plusieurs heures nous ont été nécessaires pour nous y faire. Par le passé, Sony avait souvent été taxé de ne pas -ou peu- innover (voire, de plagier…), impossible de lui faire ces mêmes reproches (globalement) avec ce nouveau hardware.

Par contre, en termes de jeux, la firme japonaise a manqué de mordant, dans la fenêtre du lancement. Et en même temps, comment lui en vouloir, alors que nous venons de traverser une longue période de confinement ? Laquelle ayant eu, sans aucun doute possible, des conséquences sur les sorties de jeux. Du fait des conditions de télétravail, peu propices à faire avancer un projet vidéoludique. Alors, oui, on reste sur notre fin question jeux, mais les circonstances atténuantes sont bien réelles.

Navigation : 9.0/10

Line-up (jeux) : 6.9/10

Rendez-vous la semaine prochaine pour la synthèse de notre test, avec la conclusion et toutes les notes