Test de Kirby Planet Robobot : efficace [3DS]

Après Kirby Triple Deluxe, la petite boule rose de Nintendo revient dans une nouvelle aventure, en exclusivité sur Nintendo 3DS, Kirby Planet Robobot. Cette-fois, gentils et vilains vont être contraints de s’associer en vue de combattre un nouveau genre d’ennemis, des robots ultra-hostiles qui ont jeté leur dévolu sur la planète Pop. Roi Dadidou et Meta Knight décident donc d’unir leurs forces et c’est notre Kirby adoré qui va se charger du sale boulot. Alors, nouveau hit pour Kirby ? Réponse à suivre, dans notre test de Kirby Planet Robobot sur 3DS.

Kirby Planet Robobot : des transformations à foison

Paradoxalement, Kirby Planet Robobot offre à la fois une mécanique de jeu bien huilée, vue et revue maintes fois, tout en apportant de subtiles nouveautés en matière de gameplay, histoire de proposer aux joueurs quelque chose de neuf, sans les dépayser pour autant. En gros, la prise en main “made-in Nintendo” est toujours-là, proche et même, très proche de celle connue dans Kirby Triple Deluxe mais plusieurs innovations ont été pensées par les développeurs dans le but de générer une expérience nouvelle. Et c’est une réussite !

Bien sûr, nous retrouvons les éternels pouvoirs -multiples- de Kirby qui, en absorbant certains de ses adversaires ou des icônes dédiées, peut obtenir de nombreuses capacités (plus de 25 annoncées). Certaines sont connues (comme celle de l’archer “façon Link”), d’autres sont totalement nouvelles, comme la capacité de poison ou de Docteur, sorte de clin d’oeil à Dr Mario, vocation permettant, en effet, de projeter des pilules de couleurs de différentes manières. D’autres pouvoirs inédits sont de la partie mais nous vous laissons les découvrir sachant que certains seront accessibles grâce aux Amiibo.

Mais la grosse nouveauté vient de l’arrivée de méca-armures, qui enrichissent considérablement l’expérience de jeu, certaines zones n’étant accessibles qu’à l’aide de ces dernières. De plus, une dizaine de pouvoirs sont cumulables au port de cette armure, en volant les pouvoirs adverse, comme un poing surpuissant, une décharge électrique (à exploiter en vue de rétablir un système de courant progressivement) des jets de flammes (utile pour allumer des mèches au moment opportun et, ainsi, résoudre des puzzles) ou, encore, des transformations, en voiture (histoire de parcourir des zones à toute berzingue) ou en avion de chasse. Cette dernière transformation s’avère particulièrement intéressante, puisqu’elle donne lieu à des phases de jeux à part entière. En effet, certains niveaux se présentent comme d’authentiques shoot-them-up, un peu comme à la grande époque, c’est à dire sans fioritures (tir classique et missiles, une fois le bouton d’attaque chargé) mais délivrant sa bonne dose de plaisir. On aurait même apprécié que ces niveaux durent quelques minutes de plus…

Effet 3D réussi

Au chapitre du déjà vu, le changement de plan à l’aide des portails reste un bon concept, d’autant que le fait d’enclencher le bouton 3D de la console rendra l’expérience encore plus agréable, l’effet trois dimensions étant particulièrement bien rendu dans Kirby Planet Robobot. On retrouve, bien entendu, les énigmes gentillettes de nombreux adversaires -peu résistants- et des boss rarement compliqués à abattre, en plus des étoiles à récolter et autres fruits revitalisants. Du Kirby en somme, c’est à dire accessible au plus grand nombre !

Graphiquement, personne ne criera au génie. Nous sommes dans un Kirby, c’est coloré, fin, naïf, le job est donc accompli, ni plus, ni moins. L’ensemble bouge bien, avec fluidité, le tout supporté par une excellente bande-sonore, en parfaite adéquation avec le thème de Kirby, c’est efficace, mignon tout plein. Prévisible, d’une certaine manière, mais diablement attractif !

Bien sûr, les amateurs de challenge ultra-relevés n’en auront pas pour leur argent, le soft se terminant en 9 à 11 heures, selon votre envie de collecter ou non tous les bonus. On aurait peut-être aimé disposer d’un ou deux mondes en plus (chaque monde étant composé de 5 niveaux) mais le fait de pouvoir refaire le jeu en incarnant Meta Knight suffit largement à notre bonheur. Le jeu, en ligne droite, se termine, vite, donc, mais on ne voit pas le temps passé, car le plaisir de jeu est bien présent, du début à la fin.

Des modes de jeux inédits pour rallonger la sauce

Reste également, pour rallonger un peu cette délicieuse sauce, quelques modes de jeux additionnels. Evoquons par exemple “Les défis de Kirby”, une suite de petits tableaux vous invitant à accumuler un max de points en avalant des adversaires et en les recrachant sur des briques ou sur d’autres ennemis (afin d’exécuter des combos), tout en récupérant des médailles. Un chronomètre est de la partie, histoire de battre vos propres records par la suite et un boss vous barre la route à la fin de chaque niveau (chacun d’entre eux étant composés de 4 étapes). Rien de transcendant mais une fois l’aventure principale terminée, si vous êtes régulièrement dans les transports en commun (un calvaire par les temps qui courent…), le train ou autres, vous trouverez-là un excellent passe-temps ne demandant pas énormément de concentration ni d’investissement. Un petit plus, donc.

Autre mode, multijoueurs, cette-fois et accessible en local, jusqu’à quatre simultanément et baptisé “L’attaque des Kirby”. Le but, ici, s’allier à vos camarades. Une option “aventure”, permet même de jouer en solo en constituant une équipe dirigée par l’ I.A. Reste à choisir le rôle de vos combattants parmi quatre à savoir, Héros à l’épée, Maestro Marto, Roi des Rayons ou Doc Prodige. Après ces quelques étapes, vous devrez combattre des boss tout en récupérant des fragments de météores. En fonction de votre performance et du temps qu’il vous aura fallu pour anéantir votre ennemi, vous recevrez des points d’expérience (santé, attaque, récupération, Union météore), un peu comme dans un pur RPG. D’ailleurs, vous pourrez aussi guérir vos coéquipiers pendant une bataille. Un esprit jeu de rôle très léger pas désagréable et somme-toute assez divertissant, même si, là encore, nous ne crierons pas au génie…

Les plus

Les moins

Les notes

Conclusion