Assassin’s Creed Origins : Le Serment du désert, notre critique du livre.
- Editeur:Milady
- Developpeur:Oliver Bowden
- Supports:essai
- Genres:action/aventure
- Date de sortie:27 octobre 2017
Assassin’s Creed Origins est l’un des plus gros titres de cette fin d’année, d’autant plus qu’il n’est pas plombé par une sombre affaire de micro-transactions. Depuis quelques années, déjà, Ubisoft décline ses licences sous différents types. Le meilleur exemple ? Les Lapins Crétins, les lapins les plus crétins de l’histoire se retrouvent partout : A la tv, en bd, dans un parc d’attraction et même sur des bâtons de colle ! Pour Assassin’s Creed, c’est pas la même chanson. Néanmoins, la licence se retrouve un peu partout. Il existe des livres et des bds, et Assassin’s Creed Origins : Le Serment du désert est le dernier opus sorti. Un livre en guise de préquelle à un jeu vidéo ? Intéressant !
Assassin’s Creed Origins : Le Serment du désert, un livre qui aurait pu être un DLC !
Souvent, en jeu vidéo, les origines du héros (ou de l’héroïne) sont développées dans un niveau, dans un jeu à part entière ou même dans un DLC/Add-on ou même dans un film. Mais, Ubisoft a préféré un autre support pour son Assassin’s Creed Origins. Après une année sabbatique en 2016, la licence revient avec un opus inédit : Origins. Les origines des assassins, le tout en Égypte Antique ! Un sacré pari pour la firme française. Mais, un pari qui semble réussi. Les joueurs semblent conquis et les notes presse sont assez hautes. Une sorte de reboot de la série et un sacré retour dans le passé alors qu’elle se modernisait d’épisode en épisode. Ici, donc, nous pouvons jouer Bayek. Un des tous premiers assassins.
Nous n’avons pas pu tester le jeu AC Origins, donc nous avons lu ce Assassin’s Creed Origins : Le Serment du désert sans savoir ce qu’il se passe dans le jeu. Une totale découverte, comme certains lecteurs de ce livre. Tout ce qu’on peut vous dire, c’est que le livre se déroule quelques décennies avant le jeu. Étrange, quand on connaît la durée de vie de l’époque et qu’on retrouve Bayek dans le livre et dans le jeu… Mais soit, passons.
Le livre nous conte l’histoire des Medjay, ancêtres des assassins tout en mettant en scène le jeune Bayek et sa vie de l’époque. La première bonne nouvelle c’est que l’histoire est assez captivante. C’est un roman qui se lit plutôt facilement, en plus les chapitres sont nombreux et courts afin de faciliter la lecture. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’il donne vraiment envie de jouer au jeu (ou de le refaire). Le but commercial est donc atteint.
Après, pour le reste… C’est assez pauvre. Les férus d’histoire seront déçus car le contexte historique est quasiment absent et fade. L’époque choisie n’est absolument pas la meilleure de l’Egypte Antique. On est après les grandes dynastiques de Pharaons, et on est avant l’arrivée de Cléopâtre et de César. Un ventre mou de l’histoire donc. Heureusement, l’ambiance reste palpable et la description des cités de l’époque confère un peu d’intérêt au background.
Aussi, l’histoire du livre est assez classique : une chasse à l’homme qui nous permet de découvrir les débuts d’un futur grand assassin et futur héros. Ajoutez à ça quelques passages de romance (dispensables) et vous avez la recette classique du livre d’aventure qui fait office d’introduction à une autre œuvre.
L’écriture est fluide, agréable, simple et efficace. Un bon point qui permet à n’importe qui de lire Assassin’s Creed Origins : Le Serment du désert et de se plonger dans son aventure. N’en attendez pas de la grande littérature ou une l’histoire la plus passionnante de l’année, c’est tout. Un livre sympatoche, qui fera plaisir aux fans de la licence et aux boulimiques de lecture. Idéal pour vous accompagner pendant un voyage, surtout en format poche.
- Se lit facilement
- En apprendre plus sur Bayek
- Donne envie de jouer au jeu
- Contexte historique creu
- Pas de surprise
- Histoire classique
Assassin’s Creed Origins : Le Serment du désert n’est pas le livre de l’année, ni la meilleure adaptation littéraire d’un univers vidéoludique. Néanmoins, il permet d’en apprendre plus sur Bayek et la fraternité des Medjay. De plus, il se lit assez facilement et restera captivant. Idéal pour les fans de la licence et pour être lu durant un voyage.