Manga vs Bande Dessinée Occidentale : Les différences culturelles
Considérée comme étant le 9e art, la bande dessinée reste toujours un succès en France. 1 livre sur 4 en est un, le manga inclut. Mais entre les différences culturelles entre ce dernier et la bande dessinée occidentale sont nombreuses. Cela ne s’arrête pas seulement au dessin.
Le manga et la bande dessinée occidentale : deux formats différents
Le manga est la bande dessinée d’origine japonaise. Il existe cependant quelques différences flagrantes avec la bande dessinée occidentale. Cette dernière désigne d’ailleurs les BD européennes, dont la majorité se base sur le style franco-belge. Les œuvres américains sont connus sous le nom de comics. La première différence entre la BD japonaise et une bande dessinée occidentale concerne le format. L’œuvre japonais se décline généralement dans le format A6, alors que la BD franco-belge sort en A4.
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En France, on découvre les mangas déjà validés par les magazines de prépublication, au Japon. Par exemple, la Weekly Shōnen Jump fait voter ses fans sur les meilleurs œuvres. Seuls les bons bénéficieront d’une publication par tome. Le mangaka adaptera alors sa narration en fonction de son succès, car son éditeur peut mettre fin à une série à tout moment. De son côté, la BD occidentale suit un rythme préétabli : un début, un développement avec les péripéties, une fin, et un épilogue. Une BD est comme un film en résumé.
Le public cible et les émotions dans les dessins
L’autre différence concerne les pages. Les mangas sont en noir et blanc, sauf pour la couverture. Dans les éditions spéciales, vous pourrez trouver une ou deux pages en couleurs, mais le reste gardera le ton noir et blanc. La bande dessinée occidentale, quant à elle, sera toujours en couleurs. Il y a ensuite le sens de la lecture. Vous lirez une bande dessinée occidentale de gauche à droite, alors que le manga se fait à l’inverse. Ce sens vaut non seulement pour les pages, mais également pour les cases et les bulles.
Le manga dispose aussi d’une caractéristique qui lui est propre. Cela concerne l’exagération des émotions dans les dessins. À titre d’exemple, Luffy de One Piece est infiniment plus expressif que Spirou, Cédric, ou encore Tintin. Le manga et la bande dessinée occidentale disposent d’autres différences plus nuancées que les généralités dont nous venons mentionner.
Article publié le 16/08/2023 à 6h00