Le Superman de Gunn en location VOD : mon opinion sur le retour du GOAT de DC Comics !

Depuis quelques heures, le dernier Superman est disponible en location, sur les principaux canaux de streaming. Un film qui symbolise, à lui tout seul, le renouveau de DC Comics au cinéma. Car c’est maintenant James Gunn (Les Gardiens de la Galaxie, Peacemaker), qui est aux manettes de la division super-héros, chez Warner. Et logiquement, compte tenu de la singularité du personnage, si certains vont adorer ses oeuvres, d’autres, vont détester !

Avec le Superman de James Gunn, les fans vont adorer se déchirer !

Et avec Superman, nous sommes pile dans ce choc des extrêmes. “Jai perdu deux heures de mon temps“, m’a lancé un ami, fan de l’homme volant mais peu adepte de cette interprétation par Gunn. A l’inverse, d’autres ont applaudi l’aspect décalé, moins lissé et peut-être, plus proche d’une certaine vision observée dans les comics. Sans parler de copié-collé, loin de là.

De mon côté, ayant raté le coche du cinéma -peut-être, aussi, du fait d’une certaine hésitation, je me suis jeté sur Superman dès son arrivée en location, via mon fournisseur de streaming/VOD. Je dois toutefois l’avouer, les vingt premières minutes m’ont été assez pénibles. Des séquences pas toujours utiles voire, inintéressantes et des personnages clés au charisme, vais-je dire…progressif ! De prime abord, David Corenswet alias Clark Kent et Superman, Rachel Brosnahan, qui joue le rôle de Loïs et Nicolas Hoult, l’incontournable Lex Luthor, peinent à tirer le film vers le haut.

Clairement, on a du mal à s’attacher à ces trois protagonistes, qui dégagent tous une forme de froideur, Corenswet exprimant même une forme de nonchalance assez inattendue. Toutefois, sans parler de métamorphose, ce trio parvient, peu à peu, à poser le décor, s’installer dans l’histoire et intriguer, avant d’intéresser. Il faut dire que l’angle de James Gunn est tellement à l’opposé de tout ce qu’i s’était fait jusqu’ici, autour de Superman, qu’il faut un certain temps pour apprécier cette mini-révolution.

Des références et liens avec Peacemaker

En cela, nous sommes aidés par les références à la série Peacemaker, pour celles et ceux ayant regardé la série en question sur Max. En effet, Rick Fkag est présent, notamment aux côtés de Luthor, de même que certains hommes de main du super-vilain, vus à la fin de la saison 2 de la série concernée. Cela confère une dimension familière, rassurante, offrant un terrain connu, qui donne envie de voir la suite. Car nous avons bien compris que Gunn était en train de mettre en place tout un univers, avec différents films et séries liés entre eux. En gros, nous vivons les prémices de ce que pourrait être DC Comics au cinéma durant les dix prochaines années voire, davantage.

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Un Krypto-chien trop mignon et un Justice Gang…déconcertant !

Chose qui impose une certaine patience, sans accepter pour autant de s’ennuyer. Er clairement, dans Superman, l’ennui évoqué, présent dans le premier tiers du film, s’évapore rapidement. Même si, de temps à autre, certaines séquences demeurent soporifiques. Et dans l’optique de dynamiter tout cela, voire de réveiller l’acteur titre (qui reste quand même très peu charismatique, ne nous le cachons pas !), le réalisateur a eu une idée de génie : Krypto !

Ce super-chien associé à Superman est en réalité celui de Supergirl, trop occupée à aller faire la fête sur des planètes moins contraignantes en termes de métabolisme (comprenez, sur lesquelles les super-héros peuvent sentir les effets de la boisson interdite, comme tout le monde !). Aussi, la jeune femme à la vie dissolue n’a, semble-t-il, pas pris le temps d’éduquer son animal. Si bien que ce dernier est particulièrement brutus !

First test footage I got of Ozu as Krypto, playing with my cat. Yes, this is CG (not the same thing as AI, so stop calling it that!) #Superman pic.twitter.com/x8qBv4s1uT

— James Gunn (@JamesGunn) November 2, 2025

Mais aussi, extrêmement attachant ! Son rôle est même, parfois, majeur et offre une légèreté bienvenue, contribuant à donner plus de personnalité et de relief à Clark Kent. Nous reconnaissons là, d’ailleurs, la pate (sans jeu de mots) de James Gunn toujours bienveillant envers les animaux, dans ses films et séries. Chose à laquelle les amoureux du monde animal seront toujours sensibles. Et j’en fais partie !

Autre section importante à aborder, la présence du Justice Gang. Là encore, difficile de trancher (une constate dans ce film) d’un côté ou de l’autre car ces trois personnages passent aisément de l’insignifiance à la magnificence ! Une équipe de super-héros qui n’avait jamais été mise en avant dans le DCEU au cinéma. Et pour cause, elle est moins présente que d’autres (comme la Justice League) dans les Comics. Concrètement, elle est composée de Guy Gardner, issu de la race des Green Lantern et joué par Nathan Fillion. Pour sa part, Mister Terrific, est joué par Edi Gathegi. Enfin, plus connue de certains, Hawkgirl dispose d’ailes et est jouée par Isabela Merced.

Une Team pas forcément ultra-courageuse, du moins pas tout le temps et parfois un peu désintéressée par les problèmes du moment. Mais qui, au final, aura un rôle majeur dans le dénouement. De mon côté, j’ai eu du mal avec les deux premiers mais j’ai trouvé la troisième membre attachante et assez “cool”. Reste que la présence du trio n’est pas forcément toujours claire voire, légitime. Mais bon, encore une fois, avec Gunn, il faut savoir apprécier l’étrange, le décalé, le surprenant. A voir, dans le futur, sur quoi cela aboutira.

Superman 2025 : Ennuyeux eu début, prometteur en 2ème partie !

Pour conclure, je vous avoue avoir du mal à vous conseiller ou, au contraire, vous déconseiller le Superman 2025. Mais si vous êtes assez conformiste et peu adepte de scénarios et actions décousues, vous n’apprécierez sans doute pas. Si, au contraire, le travail de James Gunn vous fascine, il serait dommage de faire l’impasse sur ce film, point de départ d’une toute nouvelle ère DC Comics et, à ce titre, indispensable à voir pour cerner les plans du maître.

Sachant que le divertissement reste globalement assuré, avec des effets spéciaux réussis, des moments drôles et au final, une représentation de Lex Luthor plaisante. Avec ce sentiment d’avoir à faire à un personnage vraiment troublé psychologiquement, capable de péter un plomb à tout moment, pour tout  et n’importe quoi.

Ainsi que cette violence intérieure qu’il exprime, telle une explosion, vers la fin de l’histoire. Se révélant, d’ailleurs, selon moi. Avec un jeu d’acteur remarquable, passant du presque insipide des 30 premières minutes à un véritable super-vilain, telle que nous pouvons l’imaginer. Naissance d’un sombre belligérant, que nous adorerons certainement revoir, dans de futures productions Warner/DC…Chose qui confirme que le jeu d’acteur plat du début de film était probablement une volonté de James Gunn, souhaitant faire grimper en flèche les personnalités respectives, au gré des événements.

Superman 2025 se révèle comme un divertissement honnête, donc, mais surtout, prometteur pour la suite !

Quelques références avec David Corenswet

• Look Both Ways (2016) — Court métrage
• Pearl (2018)
• The Eyes of Tammy Faye (2021) — Jim Bakker
• Hollywood (2020, miniserie) — Rôle principal
• Rebel Ridge (en production ou à venir) — Projet annoncé

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Article publié le 26/11/2025 à 5h48