Les astuces et techniques utilisées par les développeurs pour rendre les jeux vidéo attractifs
En plus d’être des divertissements avérés, les jeux vidéo sont perçus comme des stimulants pour nos fonctions cognitives. Ils exacerbent chez le gamer l’attention, la mémoire visuelle, la capacité d’analyse et de résolution de difficultés tout en améliorant la coordination œil-main. Cependant, seuls les meilleurs jeux permettent de bénéficier de ces avantages. Les concepteurs mettent alors en œuvre toutes sortes de techniques afin de ne produire que des titres originaux, attrayants et véritablement immersifs. Quelles sont-elles ?
Le principe d’incitation mis en place par les casinos en ligne
Au lancement d’un titre, il n’est pas rare que les développeurs intègrent des offres promotionnelles très alléchantes dans l’optique d’attirer bien plus de joueurs. Cette tactique est parfaitement maîtrisée par les casinos en ligne qui n’hésitent pas à accorder des bonus auxquels il est difficile de résister. Dans cet univers, certains joueurs se voient offrir un bonus de bienvenue à l’inscription qui les encourage à tester la ludothèque d’un casino qu’ils ne connaissent pas. Bien que la somme octroyée puisse sembler totalement arbitraire, elle est souvent fixée sous forme de pourcentage jusqu’à une certaine hauteur.
Les parieurs bénéficient également de bonus sur différents dépôts qu’ils effectuent. Ces gratifications visent à récompenser les transactions visant à approvisionner le compte de jeu en argent réel. Les diverses incitations à jouer proposées par les salles virtuelles ne prennent pas que la forme de supplément d’argent. Quoi qu’il en soit, le principe est simple : trouver des promotions qui donneront de l’argent gratuit au joueur et le pousseront à tester les divers jeux proposés. Nous verrons par la suite qu’il existe des techniques d’incitation encore plus directes.
L’exploitation des insuffisances d’autres jeux vidéo
Les développeurs mesurent la qualité de leur conception au succès qu’elle rencontre une fois dévoilée au grand public. Cela signifie qu’ils ont le devoir d’intégrer tout élément susceptible de susciter chez le joueur l’envie de poursuivre ses sessions. Y parvenir requiert plus que des idées originales et des compétences techniques. Il est donc important que les développeurs sachent réaliser une analyse préalable en début de projet. Un tel examen est une astuce incontournable ayant pour objectif de prendre connaissance des ressentis des gamers lorsqu’ils jouent à des jeux similaires. Ces vérifications les mèneront également sur la piste des divers retours faits par les gamers, dans l’optique d’exploiter les insuffisances des autres jeux.
À l’issue de tout ceci, les développeurs font appel à des contrôleurs représentant le public cible afin de soumettre à leur appréciation la première version du jeu conçu. Red Dead Redemption, GTA, Devil May Cry ont par exemple des tests et des revues de jeu que l’on peut retrouver facilement sur internet. Après avoir expérimenté cette version primitive, les testeurs font des retours aux concepteurs, ce qui leur offre la possibilité d’améliorer davantage leur gameplay en vue de dévoiler un produit final complet et unique.
Des intrigues innovantes et originales
Le jeu vidéo fait partie intégrante de l’industrie culturelle. L’industrie se doit donc de pourvoir un divertissement original aux gamers. Pour cela, elle promeut la conception de jeux qui immergent ces derniers dans un univers atypique, au cœur d’une histoire intrigante. En sortant des sentiers battus, les développeurs suscitent de la curiosité chez les joueurs qui à leur tour n’hésitent pas à venir découvrir massivement le titre proposé. Néanmoins, la conception d’un produit de cet acabit n’est pas si simple. En effet, pour y parvenir, les développeurs adaptent une histoire vraie, mystérieuse ou qui évoque de la nostalgie au grand public.
Il revient à l’artiste qu’est le game designer de faire preuve d’une imagination sans limites afin de dénicher des idées de conception détaillées. Par contre, ce professionnel a conscience que celles qui émanent de lui ne serviront pas toutes. À ce stade, il réalise alors un tri afin de ne sélectionner que des concepts réalistes, réalisables et qui concordent avec le projet. Le Game designer prend toutes les dispositions pour atteindre cet objectif à l’entame du projet. En cas de difficulté majeure, il n’hésite pas à collaborer avec d’autres collègues. Les diverses interventions de ces derniers permettent aux Games designers de faire des choix d’idées intéressantes et de formaliser des propositions très explicitées.
L’intégration d’obstacles favorisant l’évolution rapide des compétences
Les développeurs savent qu’en l’absence de niveaux de difficulté modulables, les gamers se lassent très vite, car, le jeu leur parait soit trop aisé, soit trop pénible à terminer. Le jeu F1 illustre parfaitement cela, puisque le nouveau gamer doit apprendre à choisir un niveau de difficulté équilibré pour s’amuser et évoluer sans encombre. Rien ne vaut la satisfaction de passer enfin un niveau sur lequel on a bloqué pendant quelques heures. Par la même occasion, le joueur acquiert plus d’expérience, ce qui lui confère une habileté lui permettant d’évoluer davantage dans le jeu.
Les différents niveaux de difficulté qui seront intégrés à un jeu sont imaginés par le level designer. Son rôle consistera donc à donner corps à l’environnement au sein duquel les gamers évolueront. L’architecture ainsi conçue représente également les fondations des défis et des obstacles que rencontreront les joueurs pendant leurs sessions. Toutes les difficultés intégrées au divertissement se décident conformément au public visé. Néanmoins, pour que les niveaux de jeu constituent réellement des facteurs d’attraction pour les gamers, le level designer fait en sorte que les difficultés augmentent de façon progressive dans le jeu.
Une cinématique photoréaliste et hyperréaliste
Aujourd’hui, les jeux vidéo présentant une cinématique photoréaliste produisent une réelle attraction sur les gamers en raison de la qualité d’immersion qu’ils procurent. Ainsi, en se divertissant, les joueurs éprouvent le sentiment de ne faire qu’un avec l’intrigue développée dans le titre. Or, les jeux qui permettent cela intègrent de nombreux objets et accessoires qu’il est inenvisageable de reproduire seulement avec des lignes de code.
Les développeurs optent donc pour de la modélisation tridimensionnelle afin de créer des accessoires 3D en faisant usage de programmes informatiques spéciaux. L’importance de ce procédé se révèle au cours de l’animation des personnages ou d’un paysage. Les développeurs usent de techniques avancées de modélisation 3D dans l’optique de mettre en place des effets de lumière et d’ombre, d’ajouter des textures aux objets et d’effectuer des simulations. Le texturing 3D et le sculpting digital sont les principales méthodes de modélisation utilisées.
Le texturing 3D et le sculping digital
La texturation 3D se résume en une technique de conception de jeu permettant d’ajouter des textures à des objets. Cela est possible, car ces derniers sont composés de plusieurs calques. Grâce aux textures, les développeurs parviennent à se servir de simples formes ou scènes pour créer des personnages et des environnements aussi bien photoréalistes que charmeurs. S’ils sont capables de reproduire fidèlement l’aspect et l’animation d’éléments tels que l’herbe, le gravier, la pierre, l’eau, le feu, c’est notamment grâce à la texturation 3D. Trois diverses techniques offrent la possibilité de procéder à de la texturation tridimensionnelle. Avec les avancées technologiques, la texturation peut désormais se faire par numérisation des matières réelles ou à l’aide d’algorithmes informatiques.
Le sculpting digital est l’un des procédés utilisés par les développeurs de jeu pour modeler de toutes les manières concevables un objet numérique. L’avantage que procure une telle technologie réside dans sa capacité à permettre l’introduction de détails impossibles à créer avec les techniques de modélisation tridimensionnelles basiques. Combiné à la texturation 3D, toutes les illustrations qu’il permet d’obtenir sont quasi parfaites pour une immersion visuelle encore plus poussée. Avec ce procédé de modélisation, les développeurs transcendent certaines contraintes qui étaient jusqu’alors des blocages majeurs dans la conception de jeux vidéo très réalistes.
L’implémentation de bruitages de qualité supérieure
Avez-vous déjà imaginé votre jeu préféré sans ses diverses sonorités ? Si oui, vous conviendrez que l’expérience s’avère bien moins amusante. En l’absence de tout son, le titre perd des points sur le plan de l’immersion puisque le joueur est habituellement séduit par ce qu’il perçoit visuellement et auditivement. On comprend alors les raisons qui incitent les développeurs à intégrer dans leur équipe un Sound designer.
Cet artiste procure les bruitages ayant trait aux bruits d’armes, de pas, de flammes, de ruissellement d’eau, des dialogues, etc. Le Sound designer s’occupe alors de créer un univers sonore à part entière pour le jeu. Cela exige de lui de la créativité et plus particulièrement une grande maitrise de la technologie audio 3D pour les jeux qui doivent tourner sur PS5. Le Sound designer a la possibilité de concevoir toutes les sonorités du jeu en partant de celles qui existent déjà. En fonction du titre, il peut être amené à les créer et à les enregistrer lui-même.
L’intégration de PNJ plus humains
PNJ est une abréviation du terme Personnage Non-Joueur. Non contrôlables par les gamers, ceux-ci sont d’une importance capitale, car ils procurent davantage de cohérence et de fluidité à l’intrigue développée dans le jeu. Ces personnages secondaires jouent des rôles clés dans le déroulement des missions afin de les rendre plus passionnantes. Leur présence contribue à l’immersion, car les développeurs leur assignent une histoire propre que le joueur peut découvrir pendant ses sessions de jeu.
Afin que les PNJ procurent de l’originalité aux jeux vidéo, les développeurs mettent tout en œuvre pour rendre leurs comportements très proches de ceux de l’être humain. Ainsi, ils paraissent plus naturels, car, il n’y a rien de plus déplaisant pour un gamer que d’évoluer dans une intrigue où les actions des personnages de seconde zone sont plus robotisées qu’autre chose.