Super Nintendo Mini : Mario retient les leçons du passé

Nous vous le révélions il y a quelques heures, Nintendo va affirmer encore sa présence sur le segment de la console rétro “mini” ces prochains mois et années. Ainsi, en plus de la réédition de la Nes Mini en été 2018, la firme au plombier compte bien produire en masse la Super Nintendo Mini afin de pallier à la rupture de stock. Objectif, servir tout le monde, histoire de ne pas répéter l’échec -en matière de réapprovisionnement- de la Nes Mini.

Snes Mini : éviter les erreurs de la Nes Mini

Avec ce nouveau filon de la console rétro, Nintendo a probablement débusqué la poule aux oeufs d’or dont il avait tant besoin pour survivre face aux machines de guerre que représentent Sony et Microsoft. Car si la Nintendo Switch (et même, la 3DS) fonctionne bien, la firme japonaise n’arrive que très rarement à répéter un succès d’une génération de consoles à l’autre. Du moins du côté des machines de salon. Dans cette optique, les consoles “Mini” font quasiment office d’assurance vie. Car en plus des consoles restant à produire (Gameboy, N64, Gamecube, Wii), rien n’empêche le père Mario de rééditer une machine déjà sortie en lui ajoutant de nouveaux jeux. Une mine d’or quasiment infinie, à raison de 25 à 30 jeux par modèle…

Mais Nintendo le sait, il ne peut se contenter d’essorer les bourses des joueurs sans offrir, en contre partie, un minimum de prestations. La rupture de stock totale de la Nes Mini avait suscité beaucoup de colère de la part des joueurs n’ayant pas eu la chance de se la procurer. C’est pour cette raison que la Direction a récemment annoncé qu’elle poursuivrait la production de la Super Nintendo Mini en 2018. On imagine que cela s’étendra au moins jusqu’à la sortie de la Nes Mini. Tout cela en marge de la Switch, qui fonctionne bien elle aussi.

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Ceci étant dit, avec autant de machines différentes à produire simultanément, il n’est pas superflu de se demander de quelle manière s’y prendront les gens de Nintendo pour satisfaire la demande sur chacune d’entre-elles. Quand on voit les pénuries assez chroniques ayant touché toutes les dernières consoles Nintendo commercialisées et les longues semaines avant que les réapprovisionnements ne fassent leur apparition, nous pouvons légitimement rester dubitatifs.

Clairement, le plombier de Kyoto va devoir mettre les bouchées doubles en mettant sur pied rapidement de nouvelles usines et chaînes de production. Dans le cas contraire, c’est la concurrence qui pourrait se frotter les mains. Car l’on imagine mal une firme telle Sony se passer de nous sortir une PS One Mini dans les mois ou années à venir…