Test d’ Assetto Corsa : plus qu’une simulation, un simulateur !
- Editeur:505 Games
- Developpeur:Kunos Simulazioni
- Supports:PS4, Xbox One
- Genres:Simulation Automobile
- Nombre de joueurs:1 en local et jusquà 16 en ligne
- Date de sortie:Disponible
Assetto Corsa, la simple pronnonciation de ce titre suffit à générer frissons et adrénaline aux purs amateurs de simulation automobile sur PC…Et bien, joueurs consoles, réjouissez-vous, car l’une des simulations les plus réalistes débarque enfin sur vos machines, Playstation 4 et Xbox One ! Evidemment, nous avons mis la main sur le titre édité par 505 Games pour vous proposer notre test de la version PS4. Toujours une référence absolue ? Réponse à suivre…
Assetto Corsa ou comment tuer la concurrence !
D’emblée, l’atmosphère très “latine” et même carrément italienne d’ Assetto Corsa vous emporte dans l’univers des sports mécaniques avec des marques emblématiques, représentatives de la sportivité automobile transalpine telles Abarth, Alfa Roméo et, bien sûr, Ferrari et Lamborghini. Une introduction pêchue avec de belles cinématiques mettant notamment en scène des Formule 1 historiques totalement mythiques comme la célèbre Ferrari no 27 de Gilles Villeneuve, le ton est donné !
Dans Assetto Corsa, si la majorité des véhicules n’est accessible que progressivement, le soft permet toutefois à ceux qui lancent pour la première fois une partie de disposer de quelques véhicules d’exception disponibles dès le début comme la fabuleuse FKK de Ferrari. Un passage en revue des constructeurs permet de se faire une première idée des bolides qui vont être à votre disposition et, en la matière, il va y en avoir pour tous les goûts ! Des multiples modèles sportifs et de compétition produits par Abarth aux Formule 1 légendaires (Ferrari, Lotus, etc.) en passant par des Formule Renault Tatuus, Alfa Romeo 155 DTM, McLaren F1 GTR, Ford Escort RS, La Ferrari, BMW M3 E30, Audi Sport Quattro, Lamborghini Huracan GT3 et autres Mercedes modernes, l’excitation s’invite inévitablement à la fête. Ford, Mercedes, RUF, Ferrari, Alfa, Abarth, Bmw, Chevrolet, Lotus, Toyota, de nombreux constructeurs sont de la partie, bien que les françaises brillent par leur absence. De prochains DLC apporteront du contenu additionnel comme le circuit du Red Bull Ring et de nombreux véhicules Porsche, Maserati, Ferrari ou encore, Nissan.
Le mode carrière se présente comme une succession d’étapes (tours chronos, courses, points à obtenir en effectuant certaines actions) qui, une fois réussies, ouvrent l’accès à de nouvelles “missions” qui, progressivement, donnent accès à un garage de plus en plus large. Une fois que l’on se lance enfin dans une partie, on apprécie le panel très large de vues, intérieures comme extérieures, bien que l’angle depuis le cockpit ou l’habitacle soit le plus intéressant pour qui souhaite vivre de véritables sensations de pilotage.
Car soyez prévenus, Assetto Corsa ne joue pas dans la cour des petits en tentant une expérience située à mi-chemin entre simulation et arcade. Non, ici, toutes les notions de pilotage ont été intégrées et fidèlement retranscrites afin de permettre aux joueurs (ou plutôt, devrions-nous parler de “pilotes virtuels”…) de ressentir des notions de transfert de masses, de survirage ou de survirage, de blocage de roues, etc.
Ceux qui n’ont jamais eu la chance de monter dans une voiture de course et de participer à de réelles compétitions pourront donc, ici, vivre ce fantasme par procuration. A ce titre, la progression pourrait s’avérer pénible si vous ne faites pas preuve, d’entrée, de sérieux et de concentration dans votre approche du soft. Ainsi, il va falloir, très vite, prendre vos repères afin d’identifier les bonnes trajectoires mais aussi et surtout, les bons points de freinage. Vous venez de freiner au-delà de la limite et pensez vous en sortir malgré tout, comme dans un Gran Turismo ? Ne rêvez pas…car dans Assetto Corsa, chaque erreur se paye cash, comme sur un véritable circuit. Ainsi, vous devrez apprendre à doser votre freinage pour éviter de bloquer vos roues, ce qui aurait pour conséquence que de vous faire perdre toute notion de direction, avant d’ aller vous planter lamentablement dans le bac à gravier en tirant tout droit…
Même chose côté accélérateur, avec cette nécessité d’accélérer progressivement lorsque vous sortez peu à peu d’un virage. Et même avec les aides au pilotage activées, le soft conserve ses qualités de simulation là ou certains titres du genre se rendent accessibles au fans d’arcade en utilisant au maximum toutes les assistances de conduite proposées. Encore une fois, avec Assetto Corsa, seuls les puristes des sports mécaniques seront aux anges. D’une certaine manière, le titre de 505 Games fait même office de moniteur (ou “professeur”) dans le sens où les néophytes y trouveront un excellent moyen d’apprendre à piloter une voiture en tenant compte de son poids, de sa vitesse, de ses qualités de châssis ou de moteur.
Des défauts ? Oui, mais faut-il vraiment en tenir compte ?
Alors, bien sûr, un tel souci du détail nous contraint à aborder un point crucial, la manette de jeu. Pour débuter, le pad PS4 vous permettra de progresser rapidement tout en ressentant des sensations pour ainsi dire inédites sur consoles, ou presque (nous nous rappelons toutefois d’un excellent Ferrari Trofeo Pirelli sur Wii, passé inaperçu et pourtant particulièrement réaliste…). Mais très vite, la nécessité de se procurer, au minimum, un ensemble pédalier/volant se fera ressentir. C’est peut-être, d’ailleurs, le seul véritable défaut du jeu, finalement assez élitiste et qui ne pourra s’apprécier à 100% qu’à condition de disposer d’un matériel de jeu adapté…
Nous pourrions aussi pinailler sur l’aspect technique du soft, qui n’a pas à rougir face à son modèle PC mais qui, clairement, ne représente pas la plus belle simulation de course automobile sur consoles next-gen. Gênant ? Pas le moins du monde…mais à signaler tout de même ! D’autant que Project Cars fait beaucoup mieux dans le domaine. Côté son, c’est le nirvana avec des sonorités de moteurs propres à chaque véhicule et fidèlement retranscrites, bien que quelques monoplaces semblent offrir des bruitages un ton en-dessous. Réalisme, toujours, niveau réglages, avec de nombreuses possibilités permettant à chacun de régler sa voiture “à sa main”. Nous avons aussi apprécié le niveau de l’ I.A, les concurrents gérés par la console ne s’en laissant pas compter et n’hésitant pas à vous rendre un viril coup de pare-choc lors des courses.
Néanmoins, quelques petits détails viennent entacher ce sublime tableau à savoir, l’absence totale de notions de temps, de météo ou d’horaires. Avec une telle simulation entre les mains, clairement, nous aurions voulu que les développeurs nous offrent la chance de nous éclater sur sol mouillé pour gérer les dérives et s’essayer à l’appel/contre-appel, juste pour le plaisir que cela procure (et ceux ayant déjà piloté dans ces conditions, dans le réel, comprendront ce à quoi nous faisons allusion…). Autre sujet de déception, l’aspect assez redondant du mode carrière, qui manque d’originalité, se contentant d’offrir des défis toujours similaires. Les modes “libres” permettent toutefois de s’adonner à un autre sport, le drift, qui, dans ces conditions de simulation ultra-réaliste procure -comme vous l’imaginez sans doute- des sensations hors du commun. Mais, clairement, d’avantage de “défis” (façon Project Cars ou Forza) aurait été appréciable. Nous pourrions aussi pester contre le nombre limité de véhicules (une centaine) et l’absence de certaines marques importantes (les anglaises, notamment…), histoire de licences, bien sûr…A signaler enfin, côté défauts, une action qui ralentit légèrement sur certains circuits, dans des virages spécifiques, avec quelques voitures. Mais rien de régulier ni de dramatique.
Côté circuits, si certains manquent à l’appel, nous retrouvons tout de même les principaux à savoir le Nurburgring “Nordschleife”, Spa Francorchamps ou encore, l’antique anneau de Monza, pure merveille de sport automobile riche en histoire. Des pists qui, parole d’ex-pilote automobile, sont particulièrement proches du réel, tant du côté des tracés et du rendu du Tarmac que sur le plan des environnements et détails du décor. Une simulation ? Non, un pur simulateur, d’où l’absence d’artifices et autres contenus pour gamers rencontrés dans d’autres softs du genre. Ici, nous nous concentrons sur le pilotage et cela se concrétise par un titre de meilleur simulation sur console, acquis haut la main. Ne cherchez pas de concurrent capable de rivaliser sur ce point, vous n’en trouverez pas…Par contre, oubliez votre approche habituelle du jeu vidéo, vous pourriez être déçu.
- LA simulation ultime sur consoles, ni plus ni moins
- Des sensations de pilotage exceptionnelles de réalisme
- Une belle sélection de voitures italiennes
- Circuits et environnements très proches du réel
- Intelligence artificielle plutôt satisfaisante
- A partir d'un certain point, volant et pédalier sont quasiment nécessaires
- Contenu global plus limité que sur un Forza, un G.T ou un Project Cars
- Pas de changements climatiques, quel dommage !
- Clairement inadapté aux joueurs amateurs de conduite arcade, même avec les aides au pilotage
- Graphiquement, le soft reste en deçà sur next-gen
Assetto Corsa, comme nous nous y attendions, décroche, sans contestations possibles, le titre de meilleure simulation sur consoles. Si vous venez d’investir dans un ensemble volant/pédalier, vous ne trouverez pas mieux sur PS4 et Xbox One en vue de ressentir les véritables sensations d’un pilote de course sur circuit. Sous-virage, sur-virage, travers, blocages de roues, glisse, têtes à queue, transfert des masses, tout y est !
Nous regretterons cependant l’absence de courses en conditions pluvieuses et le contenu un peu limité tant côté circuits que véhicules, en comparaison avec d’autres jeux du genre. Les DLC devraient cependant gommer en partie ce défaut. Techniquement, chapeau bas pour la fidélité des tracés, le rendu de piste et des environnements, parfaitement retranscrits. Mention Plus aussi pour la bande sonore, qui contribue au côté ultra-réaliste de cette simulation.
Néanmoins, visuellement, il était possible de faire mieux et quelques ralentissements viennent, parfois, gêner certaines séquences de freinage. La mode carrière aurait aussi mérité de disposer de d’avantage de défis et formats de courses différents, afin de gagner en intérêt.
Quelques critiques qui nous feront attendre avec impatience un deuxième volet, afin d’atteindre, cette-fois, la perfection. Toutefois, les véritables amateurs de simulation n’ont strictement aucune hésitation à avoir, Assetto Corsa est bel et bien la nouvelle référence du genre sur PS4 et Xbox One. Une expérience EXCEPTIONNELLE !
Tout a fait d’accord avec cette analyse d’ASSETTO CORSA. Rien a ajouter de plus.Personnellement, j’ai commencé les simulations automobiles au débit des années 2000,avec GRAN TURISMO2,je ne joue uniquement que sur consoles SONY, avec a présent volant THRUSTMASTER T300RS et pédalier T3PA-PRO;et et il faut reconnaître qu’avec ASSETTO CORSA c’est du “lourd”.Rien a voir avec ce qu’on a connu précédemment. Même en terme de ressenti de pilotage, ASSETTO est d’un bon cran au dessus de PROJECT CARS,qui pourtant n’est pas mauvais loin de la.PROJECT CARS est même plus complet que ASSETTO,hors sensation de pilotage.Mais moi j’estime que le principal dans une simulation c’est le ressenti au volant au plus prés de la réalité possible,plus tôt que avoir un beau décor,qui pour moi est secondaire; et avec ASSETTO CORSA nous y sommes. Du pilotage exigent,qui ne pardonne aucune erreur,c’est exactement ce qu’il me fallait…
Bien résumé Albert ! 🙂
Merci de votre commentaire et très vite !
Franchement ac le meilleur jeu de caisse depuis gtr fia les gt et forza c’est vraiment arcade et pc pas mauvais
À mon goût beaucoup trop de sous virage..
Exemple : je suis à 100 km/h avec la 500,
Je mets des coups de volant gauche droite, que ce passe t-il ?
Rien la voiture fait un tout droit.
Décevant à la longue.
Quand je prends ma 207 et que je suis à 100 km/h si je fais ça, les passagers s’éclatent la tête contre les vitres.