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Test de FlatOut 4 Total Insanity, le retour de la série


Test FlatOut 4 Total Insanity

  • Editeur:Bigben Interactive
  • Developpeur:Kylotonn Games
  • Supports:PC, Playstation 4, Xbox One
  • Genres:racing
  • Nombre de joueurs:1 à 8
  • Date de sortie:17 mars 2017

La série FlatOut est bien connue des joueurs de la génération PS2/Xbox, mais aussi des joueurs Xbox 360. Lancée en 2004 la série a vite rencontré un certain succès. Un jeu de course où la destruction a un rôle important et où il est possible de s’amuser dans des mini-jeux originaux (mode Cascade). Bugbear Entertainment a vite proposé une suite (en 2006), puis des portages PSP et Xbox 360. Depuis, la série est devenue la propriété de Strategy First. Un éditeur canadien indépendant qui a racheté certaines licences de feu Empire Interactive (FlatOut). En 2011, Team6 a développé un FlatOut 3. Un opus que tous les fans de la série préfèrent ignorer et qui a une moyenne mondiale de 4/20. Voici que Kylotonn Games, un studio français désormais connu pour les deux derniers opus de WRC, s’est vu confier le développement d’un nouveau FlatOut. FlatOut 4 Total Insanity arrivera-t-il à redorer le blason de la série et à séduire les fans de la première heure ? Autant vous rassurer tout de suite, la réponse tend plutôt vers le oui ! Détails,

FlatOut 4 Total Insanity, le grand retour de la série ?

Nouveau studio peut-être, mais les fans ne seront pas perdus avec ce nouveau FlatOut. En effet, il en reprend le concept de base. Des courses où le contact avec les adversaires est conseillé et où le pilote peut être éjecté de la voiture. Un jeu qui propose un mode carrière et un mode « arcade » (mode FlatOut) où il faudra aller chercher des médailles sur des épreuves spécifiques pour en déverrouiller d’autres. En plus de ces deux modes, Kylotonn propose un mode partie rapide et un mode multijoueurs (local et en ligne).

Le mode carrière de FlatOut 4 Total Insanity est divisé en 3 classes : Derby, Classic et AllStar. Dans chaque classe vous aurez 16 épreuves à disputer. 8 mini-championnats (de 3 à 6 courses), et 8 épreuves spécifiques (arène ou contre la montre). Une médaille en mini-championnat déverrouille une épreuve spécifique. Pour avancer, il vous faudra remporter au moins une médaille d’argent dans chaque mini-championnat. A noter que les 3 classes sont déverrouillées dès le début du jeu. L’argent gagné dans chaque épreuve sert à acheter de nouvelles voitures mais aussi des améliorations.

Dans les anciens FlatOut, le mode carrière mettait en scène des personnages. Les menus de chargements dévoilés l’histoire et les caractéristiques de ces personnages. Ici, ce n’est plus du tout le cas. 11 noms sans trop de références et sans aucune histoire. Seule Irina Prokop, dont le nom est identique à celui de Martin Prokop (pilote en championnat du monde des rallyes), est un petit clin d’œil aux deux derniers jeux de Kylotonn. De plus, les pilotes n’ont pas de surface de prédilection. Ces petits détails manquent. De ce fait, l’impression que le mode carrière n’est qu’une succession de courses et encore plus fort que par le passé, vraiment dommage.

Comme dans les précédents FlatOut, nos voitures sont modifiables pour les rendre plus rapides, puissantes, plus résistantes, plus maniables ou avec plus de Nitro. Ces modifications seront indispensables pour avoir une chance de remporter certaines épreuves. Pour gagner de l’argent, vous avez deux solutions : remporter une médailler (bronze, argent, or) ou jouer des coudes. Dans chaque course, vous aurez une récompense et de l’argent si vous défoncez des objets destructibles, faites le tour le plus rapide ou explosez vos adversaires. Dans les coupes en Derby et Classic, il est même aisé de gagner plus d’argent comme ça qu’en obtenant une médaille d’or. On notera que nos véhicules peuvent être personnalisés (livrées, klaxons ou effets de nitro). Ces bonus se débloquent en remportant les épreuves du jeu.

Vient ensuite le mode FlatOut. Ici, uniquement des épreuves spécifiques. Il faudra empocher un certain nombre de points pour pouvoir débloquer les épreuves suivantes. Ainsi, il sera nécessaire d’amasser 2,000,000 de points pour déverrouiller l’ultime course du mode FlatOut. Ce mode est composé des 12 cascades, du mode arène, d’un mode carnage et d’un mode contre la bombe. Le mode carnage est une course où il vous faudra récupérer des points en allant de checkpoint en checkpoint. Mais aussi en détruisant tout ce qui se trouve sur votre chemin. Aussi, votre place au classement influence votre combo. Mieux placé vous êtes, meilleur sera votre multiplicateur de points. Le mode contre la bombe est un mode contre la montre où il faut aller de checkpoint en checkpoint dans un temps imparti, sinon boom ! Votre voiture explose et c’est le game over. C’est le mode le plus difficile du jeu, surtout que votre voiture est imposée par les développeurs… et parfois ça n’aide vraiment pas !

Flatout 4 test ps4Les joueurs des premiers épisodes retrouveront avec grand plaisir les fameuses cascades, marque de fabrique de la série. Comme dans le dernier FlatOut de Bugbear, elles sont au nombre de 12. Mais Kylotonn a fait un compromis : 6 nouvelles cascades et 6 déjà vues dans les précédents FlatOut. Ainsi, dans FlatOut 4 Total Insanity vous pourrez éjecter votre pilote dans les jeux suivants : Billard, Football, saut en hauteur, saut en longueur, golf, ricochet, quilles finlandaises, anneaux de feu, destruction totale, baseball, cup pong et le curling. Le plaisir est bel et bien là. Comme dans le passé, il faut toujours bien gérer vitesse et angle d’envoi de son pilote pour faire un gros score. Il est toujours possible de donner une petite impulsion à notre pilote pour tenter de décrocher quelques points supplémentaires. Certains scores semblent impossibles à atteindre, et le challenge s’instaure alors pour faire et refaire ces cascades qui nous résistent encore. Bref, un pur bonheur. Malheureusement, il n’y a que 12 cascades. On aurait aimé retrouver le basket, les fléchettes, ou le bowling par exemple. Ces cascades sont jouables en multijoueurs local. Une bonne initiative de la part de Kylotonn, malheureusement le mode multijoueurs local se limite aux cascades (jusqu’à 8 joueurs). Impossible de jouer des courses, arènes ou autre sur la même console. Désolant.

Flatout 4 multi

Les mini-jeux sont vraiment fun ! A deux (ou plus) c’est encore mieux !

Cela nous amène à aborder le contenu de ce FlatOut 4 : Total Insanity. S’il est facile de passer plus de 20 heures dessus, le contenu est un poil léger pour ce nouvel opus. Certes il y a 20 circuits (en fait 6 thématiques différentes avec des circuits différents ou en reverse.), quelques arènes, 12 cascades et 30 véhicules (3 versions des 10 mêmes voitures). Au sujet des véhicules, les 3 versions influencent le style visuel. En AllStar, les véhicules adoptent un look tout droit sorti de Mad Max ! Mais on a vite l’impression de ne plus voir de neuf. En mode carrière on refait inlassablement les mêmes circuits jusqu’aux deux dernières coupes AllStar où deux nouveaux circuits débarquent sans prévenir. En 2017 on est en droit d’attendre un peu plus de diversité et de contenu d’un jeu vidéo. C’est le premier point négatif de ce FlatOut 4 : Total Insanity.

Flatout 4 mode assaut

A noter que Kylotonn a voulu créer un nouveau mode, baptisé Assaut. Il s’agit d’une course avec des armes. Une bonne idée, qui dénature un peu la série cependant. Mais ce mode tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. D’un coup, pendant une coupe, vous allez vous apercevoir que vous avez des armes pour disputer votre course. Pas de didacticiel, ni d’ambiance particulière. De plus, seulement quatre armes sont proposées. Au final, cette originalité voulue par les développeurs français retombe à plat car elle est totalement inexploitée et n’apporte pas grand chose. Si un peu des courses un peu plus folles à la fin du jeu… A croire que ce mode a été oublié en cours de route.

FlatOut, Chaos Theory.

Abordons un autre point négatif de ce FlatOut 4 Total Insanity, la physique. Les crashs, élément important de FlatOut, et le comportement des véhicules dans le jeu sont assez … surprenants dirons-nous. Imaginez, vous êtes à fond, une route à priori plane et hop, d’un coup votre voiture sautera comme un chat devant un concombre. Soit vous partez en tonneaux, soit votre voiture se couche, soit c’est le tête-à-queue. Idem pour les sauts à haute vitesse. On avait déjà remarqué un problème similaire sur les WRC de Kylotonn, mais là c’est encore plus flagrant. En effet, dans WRC 5 et 6 on est rarement à haute vitesse sur des durées excédant deux/trois secondes. Dans FlatOut ce n’est pas le cas. Alors ce gros souci de physique saute aux yeux. Le comportement des véhicules est hasardeux et une même voiture ne réagira pas de la même façon face au même obstacle. La palme d’or du « je te détruit ta course en une fraction de seconde » est attribuée aux rails. A haute vitesse, ces derniers feront sauter votre véhicule… pour reprendre le contrôle derrière, bon courage. A noter aussi les rondins de points sont indestructibles et joueront avec votre voiture, et vos nerfs. Si certains véhicules sont plus maniables que d’autres, il est surprenant de voir un 4×4 réagir comme une Formule 1 sur une petite aspérité. C’est un gros point noir du jeu. La première voiture du mode Derby est, elle, une véritable savonnette sur un sol mouillé. Dommage, car ça pourrait refroidir certains joueurs. Pas très « accueillant » pour débuter le mode carrière. Alors imaginez en plus quand votre voiture est stoppée nette par un élément destructible du décor (mais pourtant il y avait le même échafaudage destructible 200m avant??!!), ou une partie d’un élément du décor qui ressort pour on ne sait quelle raison. Vous vous frottez à un mur lisse, et là paf ! Votre auto est stoppée nette par une aspérité. Frustrant et même rageant à la fin.

Préparez vous à vous retrouver souvent dans cette position…

Si encore Kylotonn se rattrapait sur la gestion et la modélisation des dégâts… mais que nenni ! C’est le deuxième gros point noir du jeu. On est face à des dégâts en patte à modeler. Certes, les dégâts sont évolutifs et correspondent, en partie, à l’endroit où vous tapez. Mais, d’une manière globale, ils ne sont pas crédibles et peu poussés. Et cet aspect « patte à modeler » est vraiment pas gratifiant pour un jeu de destruction. FlatOut 2 faisait mieux en 2006… Aussi, si votre pilote peut être éjecté, celui des IA adverses ne l’est pas… contrairement aux anciens opus. Dommage.
Enfin, les chocs entre véhicules sont lourds et on a l’impression de heurter des objets fixes. On ne ressent pas la puissance des chocs et l’absorption de la force lors des impacts. De même, avec une voiture vous aurez du mal à faire dériver un 4×4. Par contre, si vous roulez en 4×4 l’IA n’aura pas de mal à vous faire partir en toupie même avec une pauvre petite auto. Étrange… Enfin, si vous tapez une auto sur le côté et vous voulez avancer, elle sera scotchée à votre véhicule. Un aspect « aimanté » qui est frustrant car il faut freiner, voire reculer, pour se débarrasser de son adversaire dans cette position.

Et puis il y a pas mal de bugs, plus ou moins gênants, dans ce FlatOut 4 Total Insanity. Ainsi, dans les cascades, vous pourrez voir votre avatar s’étirer et se déformer. Dans « Destruction Totale », il peut arriver que des barils explosifs ne se déclenchent pas même s’ils sont touchés (et pas qu’un peu) par des objets. Il est fréquent de voir des voitures de l’IA s’envoler lors des impacts et voler dans les airs. Souvent, des parties d’objets destructibles se collent à votre voiture ou s’insèrent carrément dedans. Etc, etc… les bugs de collisions sont assez nombreux dans le jeu. Certains objets peuvent aussi rester suspendus dans les airs. Plus gênant, il arrive parfois au joueur de remporter une épreuve (en mode carrière) et que le résultat ne soit pas comptabilisé lors du retour au menu. Enfin, vos résultats en ligne peuvent parfois ne pas être comptabilisé tout de suite. Il faudra un certain temps pour que les serveurs affichent le bon résultat. Il arrive même que votre résultat disparaisse de la liste une fois une épreuve terminée. Mais pas de panique, il reviendra en relançant l’épreuve ou en revenant au menu.

Flatout 4 test xboPourtant, techniquement parlant, FlatOut 4 Total Insanity n’est pas si mauvais que ça. Le jeu est fluide et sans chute de framerate. Pourtant, ça explose (parfois) dans tous les sens. Les 11 IA adverses sont parfois toutes présentes à l’écran, à se déchirer dans tous les sens, mais le framerate ne sourcille pas. Les « techno-addicts » reprocheront l’utilisation du 30fps et non du 60fps, mais pour la majorité des joueurs la différence ne saute pas aux yeux. Du côté de l’IA, cette dernière est moins compétitive que dans les FlatOut de Bugbear et moins hargneuse également. Dommage, car ça aurait renforcé la difficulté et donner plus d’intensité aux courses. Avec la bonne voiture, il est assez facile de s’échapper rapidement en tête et de ne pas être inquiété de toute la course. Le jeu est, au final, assez facile. On notera que l’IA doit faire face aux même déconvenues que nous, c’est positif. Tout le comme le fait de la voir faire de nombreuses erreurs.

Graphiquement, FlatOut 4 Total Insanity utilise le même moteur (le KT Engine HD) que WRC 5 et WRC 6. Néanmoins le rendu est plus fin et un peu plus joli. Surtout les détails des décors (et des arbres par exemple) qui sont plus peaufinés et de meilleure qualité que sur les WRC de Kylotonn. On retrouve les très beaux effets de lumières. Mention spéciale aux effets de poussières (désert ou neige) qui sont bien travaillés et assez réalistes. On y voit rien et ils deviennent handicapants. Un plus visuel qui a une incidence sur le gameplay. La modélisation des véhicules est assez correcte. A l’inverse des décors, elle est moins détaillée que celle des WRC. Cependant, ce FlatOut 4 est clairement en dessous des ténors du genre (DriveClub en tête sur Playstation 4). Comme évoqué plus tôt dans ce test, la modélisation des dégâts n’est pas un des points forts du jeu, assurément.

Pour ce qui est de la bande son, ce FlatOut 4 Total Insanity s’en sort pas mal. La bande originale du jeu est très rock (avec un peu de métal et de pop) et colle parfaitement à l’univers de la série. Elle est assez proche de celles des FlatOut de Bugbear. Par contre, les groupes au casting musical sont bien moins connus que dans FlatOut 2. Imaginez, en 2006 il y avait du Rob Zombie, du Mötley Crüe ou encore du Nickelback. Ici, rien de tout ça. Dommage. Les bruitages sont plutôt bons, enfin cela dépend du véhicule que l’on conduit. Dans certains cas les sons émis par notre auto ne sont pas très agréables. Certains bruitages de freins ou de moteur font penser à des véhicules de WRC5/6. Si le rendu global est assez correct, mention spéciale à la voiture des cascades, il est dommage de ne pas avoir des bruitages plus réalistes et plus propres. Heureusement, chaque véhicule possède son identité sonore. C’est déjà un bon point. De leur côté, les sons des chocs font assez jouets/gros objets en métal. On n’entend pas les carrosseries se frotter ni s’entremêler. Dommage. Au final, la bande son de ce FlatOut 4 Total Insanity est sauvée par les musiques. Les bruitages eux, sont oscillent entre le bon, le moyen et le moins bon.

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Terminons en évoquant le gameplay de ce nouveau FlatOut. Si la mode actuelle est à la simulation et au réalisme, la série créée par Bugbear Entertainment est une figure de proue de l’arcade. Heureusement, Kylotonn a repris ce concept. On est face à un jeu 100% arcade où tout est pensé pour le fun. Ouf ! Si, comme par le passé, certains véhicules nécessitent un petit peu d’apprentissage, le tout est clairement accessible. Accessible et fun ! Du pur FlatOut ! Les fans devraient être aux anges de retrouver un gameplay proche de ce qu’ils connaissent depuis 2004. Un bon boulot de la part de Kylotonn qui a su quitter l’arcade/sim de WRC 6 pour offrir un pur jus d’arcade. Dommage que des soucis de physique viennent un peu gâcher le tout. Aussi, les effets de vitesse sont parfois un peu « poussés ». Avoir l’impression d’être dans une F1 alors que le compteur affiche 199km/h c’est un chouïa too much. Mais en tout cas, le plaisir de jouer est là. D’autant plus que le jeu est fluide (certes c’est du 30fps mais c’est fluide!) et l’intensité d’un FlatOut est là.

Du plaisir de jeu renforcé par les modes en arènes (capture de drapeau, survivant, destruction), le fameux mode cascade ou le mode carnage. Certains circuits sont un pur concentré de fun et de destruction, du pur bonheur ! Superbe travail des petits gars de Kylotonn de ce côté là. Les niveaux sont bien pensés. Ils sont là pour offrir du plaisir aux joueurs et éviter trop de difficultés. Mais attention, les pièges sont nombreux ! Le niveau dans les égouts est assez costaud et délicat, mais pas infaisable. Pas de circuits en ville, contrairement à FlatOut 2/UC, et un univers très américanisé, mais l’ensemble est de très bonne facture. On aurait juste aimé en avoir plus avec ce FlatOut 4 Total Insanity…

Points positifs

  • Les cascades
  • Un jeu fun et défoulant
  • Fluide
  • La bande originale
  • Du multijoueurs local !

Points négatifs

  • Pas mal de bugs de collision
  • La physique
  • La gestion/modélisation des dégâts
  • Contenu un chouïa léger
  • … mais uniquement sur les cascades !
  • Assez facile
  • Mode Assaut qui tombe comme un cheveu sur la soupe et inexploité
  • Graphiquement en dessous des standards actuels

Note

Graphismes 70%
Bande Son 70%
Prise en main 75%
Plaisir de jeu 85%
Durée de vie 65%
Technique 60%
Conclusion

En conclusion, ce FlatOut 4 Total Insanity redore bel et bien le blason de la série. Kylotonn offre un jeu plaisant, amusant et défoulant. Un titre arcade, comme il en manque actuellement sur cette génération de consoles. Les développeurs sont restés très fidèles à l’ADN de la licence FlatOut. Les fans seront très heureux de retrouver l’esprit de la licence dans un jeu qui n’est pas une honte à tous les points de vue. Malheureusement, Kylotonn pêche par quelques défauts récurrents dans ces dernières productions : soucis de physique, modélisation des dégâts pas top, et graphismes jolis mais pas ahurissants. Aussi ce FlatOut 4 manque un peu de contenu, selon nous. Mais rassurez vous, il y a de quoi passer des dizaines d’heures. Et le mode cascade, jusqu’à 8 joueurs en local, risque de vous assurer de folles soirées en couple, en famille ou entre amis ! Bref, Total Insanity n’est pas le meilleur jeu de course de ces dernières années mais sûrement l’un des plus fun !

Note finale 71% Défoulant