Test Drag X Drive : une vitrine technique pour apprendre à (faire) glisser, sur Switch 2 !?

Par Julien Barthet , le 6 septembre 2025 - 4 minutes de lecture
Drag x drive

Il y a peu, sortait Drag X Drive, sur console Nintendo Switch 2. Un titre qui n’a pas la prétention d’être un must-have de la console mais plutôt, de nous familiariser à certaines fonctionnalités inédites de la console. Car, non, la Switch 2 n’est pas qu’une Switch plus puissante ! En effet, cette dernière jouit de capacité propres. Et en particulier, du côté des Joy-Con.

Drag x Drive : du plaisir de jeu, à condition d’être pugnace !

Vous le savez probablement, même si vous n’avez sans doute jamais tester cette capacité sur le hardware de Nintendo. Car ni Mario Kart World, ni Cyberpunk 2077 et encore moins, Street Fighter 6, ne proposent une compatibilité avec cette fonctionnalité inédite. C’est de la fonction souris dont nous vous parlons-là. Mais dans Drag x Drive, les deux Joy-Con sont utilisés, simultanément, pour faire avancer le fauteuil roulant futuriste. Nous voici donc dans un jeu mélangeant Basket-ball (matchs 3 vs 3) et skateboard, puisque des figures sont possibles, pendant les matchs.

Des parties jouables en ligne agrémentées d’une aire de jeu offrant moult embûches, pour s’exercer au figures mais aussi, différentes petites activités, utiles pour domestiquer le gameplay. Et il faut bien avouer que ces mini-jeux sont très utiles car, maîtriser la maniabilité du soft n’est pas chose aisée. Sur le papier, le concept a pourtant l’air accessible. Ainsi, il vous suffit de faire glisser vos joy-con, face connectable, vers le bas, sur une surface plane ou même, sur les genoux. Etrangement, c’est cette dernière option qui nous est apparue la plus facile à apprivoiser.

Concrètement, en faisant glisser les deux côtés en même temps, le fauteuil avance, à une vitesse proportionnelle à la rapidité de vos mouvements. Puis, pour tourner, il suffit d’appuyer plus fortement sur un côté ou l’autre. Après quoi, la détection de mouvements est utilisée. Pour shooter, il suffit donc de réaliser un véritable mouvement de lancer. Vous pouvez aussi réaliser des gestes avec les joy-con afin que les bras du joueurs réclament une balle ou applaudissent après un panier. Plus “méchant”, il est possible de secouer l’adversaire en chargeant son fauteuil, histoire de défendre.

Sur ce plan là, la maîtrise est rapide et le plaisir de tirer ultra-présent. C’est intuitif, ça fonctionne bien, un vrai régal. En revanche, maitriser le fauteuil, particulièrement pendant la ferveur des matchs et cette notion de stress, est moins simple. Cela pourrait même en rebuter plus d’un. En clair, il va falloir de nombreuses heures de jeu avant de prendre la mesure de cette prise en main pour, enfin, kiffer ! Car, une fois le gameplay acquis, vous prendrez votre pied ! Sans mauvais jeu de mot.

Drag X Drive : une démo technique audacieuse, qui gagne à être connue !

Néanmoins, il faut garder à l’esprit que Drag x Drive est avant tout une sorte de démo technique, destinée à vous faire découvrir certaines facettes de la Switch 2, en vous offrant du plaisir. A 20 euros, on peut dire que l’investissement est plutôt rentable, à condition que vous soyez de nature pugnace. En gardant aussi à l’esprit que, côté contenu, c’est très faiblard, au-delà du jeu multi.

Visuellement, le style futuriste très épuré ne fait clairement pas étalage des capacités graphiques de la console, l’intérêt n’étant pas là. Et côté bande-sonore, discrétion est le maître mot. Mais, vous l’aurez-compris, le but des développeurs était, ici, de proposer un concept audacieux, mettant en avant les capacités des Joy-Con 2, tout en visitant le Handisport, il est vrai, peu représenté dans l’univers vidéoludique. Toutefois, nous vous conseillons vivement d’essayer, si vous en avez la possibilité, avant d’acheter.

Les atouts :

  • Un jeu taillé QUE pour la Switch 2
  • La détection de mouvements, qui répond bien
  • Le concept audacieux
  • Le Fun à plusieurs, une fois le gameplay acquis
  • Le petit prix (20 euros)

Les points faibles :

  • Le contenu
  • La maîtrise du fauteuil, qui demande de la pugnacité
  • Intérêt limité, au-delà d’une petite quinzaine d’heures de jeu

Article publié le 06/09/2025 à 5h45

Julien Barthet

Journaliste indépendant et auteur. Fondateur et Rédacteur en chef des plateformes : www.lemagsportauto.com et www.lemagautoprestige.com. Ex-Propriétaire et fondateur de www.lightningamer.com. Ex-pigiste à jeuxvideo.com

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