Test : Dragon Ball Fusions, les guerriers ultimes (3DS) !
Déjà sorti au Japon, Dragon Ball Fusions déboule enfin en Europe et en exclusivité, sur Nintendo 3DS. Développé par Ganbarion, cet opus propose aux joueurs un concept complètement novateur, ce qui représente déjà une excellente nouvelle. Largement orienté RPG, ce Dragon Ball mélange les différentes saisons de la série animée tout en proposant un concept de fusions diablement excitant. En effet, désormais, de nombreux combattants pourront être associés de manière totalement inédite ! Mais à trop vouloir faire dans l’originalité, les développeurs n’ont-ils pas quelque peu dénaturé la licence originale ? Réponse dans notre test de Dragon Ball Fusions.
Dragon Ball Fusions : Un pur RPG
Avec Dragon Ball Fusions, Bandai Namco nous offre un casting gargantuesque composé de pas loin de 1000 combattants en incluant les différentes transformations et fusions. Dragon Ball, DBZ ou Dragon Ball Super, tous les personnages sont au rendez-vous, un patch disponible Day One apportant même quelques héros récents supplémentaires. Dans ce nouvel opus sur 3DS, un nouveau tournoi doit être organisé suite au voeu formulé à Shenron par deux héros originaux. Piniji et votre avatar (à créer de toute pièce en choisissant sa race, son apparence, etc. de la même manière que dans un Xenoverse 2) vont ainsi être à l’origine d’une épopée au cours de laquelle des guerriers d’époques différentes vont se rencontrer.
L’aventure repose donc sur votre avatar et quatre héros à savoir, Trunk enfant, Goten, Goku enfant et Pan. Voilà donc votre équipe principale, autour de laquelle la trame se déroulera. Bien sûr, au fil de la progression, vous pourrez recruter de nouveaux combattants (Krilin, C18, Yamcha et quasiment tous les héros existant) pour former différentes équipes. Et chacun d’entre-eux gagnera, petit à petit, en level, comme dans tout RPG se respectant. La première originalité vient de la possibilité de fusionner des combattants ne s’étant jamais associés de la sorte, dans la série. Des binômes liés par une histoire particulière. Ce qui signifie que vous ne pourrez pas non plus fusionner n’importe quels combattants entre eux.
Un gameplay particulièrement bien pensé
Par contre, une seconde subtilité de gameplay vous permet carrément de faire fusionner l’ensemble de votre équipe ! Bon, concrètement, cette fusion donnera un rendu visuel très proche du combattant qui aura été déterminé comme le chef du groupe. Donc sa couleur et son apparence dépendront en grande partie de la race choisie (Saiyen, Namek, humain, etc.). Ceci étant dit, ces super-fusions vous offrent des personnages d’une puissance inouïe, capables de terrasser certains ennemis en un seul coup. Classe, très classe ! Et ultra-jouissif…
Côté gameplay, justement, la finesse est de rigueur. RPG oblige, les combats se déroulent au tour par tour. Mais là ou le soft se paye une dose de fraîcheur, c’est au niveau des déplacements sur la zone de combat. Ainsi, selon le positionnement de vos personnages et de ceux de vos adversaires, vous pourrez toucher plusieurs ennemis en même temps et, à l’inverse, vous retrouver tout seul face à 4 ou 5 de vos rivaux ! Même chose en matière de soutien. Par exemple, si vous décidez d’enclencher le Kamehameha de Goten, tous les personnages de votre team qui seront présents dans la zone proche pourront apporter leur soutien, histoire d’infliger un maximum de dégâts à l’ennemi.
Certaines attaques permettent même d’envoyer votre adversaire en ricochet sur d’autres membres de son équipe. Ainsi, rapidement, vous comprendrez l’importance de votre positionnement dans les zones de combats. Un élément parfois décisif dans l’optique de la victoire. Parmi les actions possibles (et à choisir à chaque fois que votre tour vient) vous disposez d’enchaînements, de Kihoha, d’attaques spéciales mais aussi, de la possibilité de fuir ou de charger la barre de ki. Une fois votre barre chargée au maximum, d’autres attaques, plus puissantes, viendront s’ajouter, dont les fameuses super-fusions alliant 5 personnages.
Lors de ces combats, il faudra également prêter attention aux trois éléments; rouge, bleu et vert. Par exemple, un personnage d’élément bleu sera plus sensible aux attaques issues d’un élément rouge mais, aussi, plus efficace face à un guerrier de couleur verte. De plus, lorsqu’une attaque classique vous est envoyée, vous avez la possibilité de minimiser les dégâts en tentant de deviner l’angle de frappe. Evidemment, cela est également valable dans l’autre sens, votre ennemi disposant lui aussi de cette capacité. De plus, deux attaques spéciales (comme un Kamehameha balancé de part et d’autre) peuvent s’entre-choquer et vous contraindre, alors, à marteler le bouton A de la console, en vue de remporter le duel. Des capacités de guérison sont également de la partie, histoire de sauver l’un ou l’autre combattant pendant un affrontement.
Ces attaques spéciales se débloquent après chaque combat et peuvent être apprises par des personnages “compatibles”. Ainsi, Pan n’aura pas la capacité d’apprendre un coup comme le fameux “Kienza” de Krilin alors qu’une spécialité du Commando Ginyu se refusera à Goku ou même, à votre avatar. Bien sûr, leur nombre sera limité puisque vous ne pourrez pas stocker plus de 30 pouvoirs en même temps. Dès lors, une fois la limite atteinte, il faudra se résoudre à en supprimer certaines, en vue d’en ajouter de nouvelles. Les combats, contrairement à certains RPG, ne se déroulent pas de manière aléatoire. D’abord, vous choisissez vos batailles en vous dirigeant vers le ou les combattants qui vous intéressent. Ensuite, vous avez toujours la possibilité de refuser un combat, par exemple si vos rivaux semblent plus puissants.
Côté environnements, les zones connues dans l’anime sont toutes représentées dans des versions “mini”. Visuellement, la 3DS s’en sort plutôt pas mal avec, même, quelques effets bien réalisés comme les projections d’eau (lorsqu’un combattant survole un point d’eau) ou des explosions. Evidemment, l’ensemble demeure un peu aliasé mais honnêtement, pour une console vieillissante telle que la 3DS, le job est plus qu’assuré. Les cinématiques, pendant les combats, sont très sympathiques à regarder et dynamisent l’ensemble de fort belle manière. Non, vraiment, ce Dragon Ball Fusions s’en sort bien sur à peu près tous les tableaux. Reste tout de même ces quelques petits problèmes d’animations druant certains combats. Rien de bien méchant, toutefois.
Mais c’est surtout son côté purement addictif qui fait de cet opus un excellent jeu. Car, passées les deux premières heures (un peu longues avec peu de personnages dans l’équipe), le rythme s’accélère pour vous balader d’une mission à une autre, sachant que des objectifs secondaires sont également au programme. Un sentiment de liberté vraiment bénéfique, d’autant qu’avec sa capacité de vol, le héros passe rapidement d’une zone à une autre. Toutefois, la fonction téléportation peut vous permettre de gagner du temps en vue de rejoindre Bulma ou Tortue Géniale, par exemple. Des mini-jeux sont aussi de la partie comme le fait de réaliser le meilleur temps possible en franchissant des anneaux ou, encore, de répondre à des quizz de culture générale sur Dragon Ball.
Tout cela confère à Dragon Ball Fusions une durée de vie assez pharaonique. Car pour en faire le tour à 100%, il vous faudra de très nombreuses heures de patience….
- Un scénario complètement inédit
- Ce génial concept de fusions originales et possibles...jusqu'à 5 !
- Addictif à souhait
- Durée de vie gargantuesque
- Fun, fun, fun !
- Des ralentissements durant certains combats
- Un peu d'Aliasing
- Les 2 premières heures un peu longuettes...
- La 3D de la console, aux abonnés absents
Comme n’importe quel jeu vidéo Dragon Ball, DB Fusions était très attendu. Et il est clair, depuis quelques années, que Bandai Namco est entré dans une nouvelle ère en nous proposant des concepts de jeux ENFIN originaux. Ainsi, après l’excellente série Xenoverse sur consoles de salon, nous avons droit à un très bon RPG sur 3DS, avec ce Dragon Ball Fusions.
Techniquement vraiment réussi pour une console limitée comme la 3DS (si l’on excepte des ralentissements lors de certaines séquences de combats), le titre de Ganbarion offre un élément indispensable aux joueurs : le plaisir de jeu ! Addictif à souhait, il nous propose un scénario totalement inédit, conçu spécifiquement pour le soft. Et bien que deux ou trois éléments manquent de cohérence, on accroche accroche quasiment immédiatement. De nouveaux personnages mais, aussi et surtout, des fusions totalement improbables viennent considérablement enrichir l’expérience de jeu. FUN.
On ne se lasse pas, du début à la fin, de voir se mêler des combattants que nous avions toujours rêvé voir fusionner, devant notre T.V, à l’époque…mais quelle riche idée ! Vraiment. Doté par ailleurs d’un gameplay à la fois riche et subtile pendant les combats, Dragon ball Fusions a le bon goût de ne jamais sombrer dans la monotonie. Cela faisait d’ailleurs un moment que nous n’avions pas pris en main, sur 3DS, un jeu aussi dynamique !
Pour résumer, si vous êtes fan de Goku ou que vous avez simplement de la sympathie pour l’univers de Dragon Ball, jetez-vous sur Dragon Ball Fusions, vous en aurez largement pour votre argent. Et même si vous n’êtes pas amateur de RPG, ce opus pourrait vous faire changer d’avis, grâce à sa mécanique de jeu, très bien pensée. Et en cette période de vacances scolaires, il serait vraiment dommage de passer à côté d’une telle pépite…