Test Switch : Fire Emblem Warriors, une jolie découverte

Par Julien Barthet , le 27 octobre 2017 , mis à jour le 27 octobre 2017 - 5 minutes de lecture

Compte-tenu du nombre important de remakes et autres titres multiplateforme ayant déboulé sur Nintendo Switch, les jeux inédits sont toujours accueillis avec bienveillance. D’autant que ce Fire Emblem Warriors faisait clairement partie des jeux que nous attendions avec impatience, sur Le Mag Jeux High Tech. Les promesses entrevues au cours de notre preview se sont-elles confirmées au cours de ce test ? Réponse ci-dessous…

Fire Emblem Warriors : un beat-them-all plus fin qu’il n’y paraît !

Vous connaissez sans aucun doute le genre “Musou” qui compte de très nombreux jeux, mettant en scène des personnages et univers divers et variés. Chacun se souviendra, d’ailleurs, d’un opus dédié à Link, héros de Zelda, sur Wii U. Mais cette-fois, c’est le RPG Fire Emblem qui s’y colle. Et comme nous l’avions pressenti il y a quelques mois, le mélange prend très vite ! Car avec son côté “tactical” en provenance de Fire Emblem, le soft y gagne en subtilité, en finesse et en stratégie. Pour un genre particulièrement bourrin à la base, cela ne pouvait être que salvateur…

Il en résulte un titre très nerveux, riche en action, un excellent défouloir MAIS qui gagne en intérêt et en plaisir de jeu grâce au mariage avec FE. D’ailleurs, une fois la cartouche insérée dans la Switch, il devient très vite difficile de lâcher la console…Tout particulièrement si vous vous y adonnez avec un pote ! Enfin, sur l’écran de TV. Car en mode nomade, la visibilité se fait vraiment moyenne, ce qui nuit considérablement à l’avancée. Cela devient très vite un joyeux “bordel” qui fait perdre -en partie- les bénéfices de l’heureux mariage. D’autant que les menus et maps sont vraiment trop petits….Remarquable néanmoins -toujours en jeu nomade, la qualité du framerate qui assure en toutes circonstances. Et lorsque l’on voit le nombre impressionnant d’ennemis à l’écran, c’est une réelle performance.

 

Evidemment, en mode TV, cette excellence se confirme sur ce point. Mais pas que. Car graphiquement, Fire Emblem Warriors est peut-être le plus beau Mosû jamais conçu. Attention, les décors demeurent assez sommaires, mais la qualité de modélisation des personnages ainsi que les effets générés par les attaques spéciales sont vraiment de bonne facture. Franchement, nous en avons pris plein les mirettes durant ce test…Un vrai bonheur.

Car en plus des habituels combos et de la possibilité de changer d’armes au gré de la progression, chaque combattant dispose de ses propres coups spéciaux et autres furies. Et là, sérieusement, il y a matière à se faire plaisir ! Et pas uniquement pour les irréductibles de Fire Emblem. Les petites séquences animées illustrant les pouvoirs sont généralement très impressionnantes et assez originales. De plus, bonheur ultime, vous avez la possibilité de combiner deux personnages pendant les batailles. Résultat, les attaques spéciales se combinent également ! Un pur kiffe. Sachant qu’avec 25 combattants à débloquer petit à petit, les possibilités de combinaisons sont multiples.

D’ailleurs, les duos formés gagneront, ensemble, en expérience, en marge de leurs progressions individuelles respectives. Ces associations permettront aussi d’améliorer les liens d’amitié entre les binômes. Un petit ajout sympathique qui apporte, là aussi, un brin de subtilité bienvenue.

Addictif, défoulant et pas si répétitif que cela

Plus concrètement, sur le champ de bataille, le fait de dézinguer des centaines de soldats simultanément reste toujours aussi jouissif. Mais au-delà de cet aspect défouloir, de nombreuses missions, missions secondaires et objectifs sont à remplir au cours d’un niveau. Abaisser un pont levis, dissiper de la fumée ou un nuage de poison, prendre possession de forts, rétablir l’arrivée d’eau, abattre tel ou tel type de soldat (cavalier, archer, etc.), une certaine diversité est malgré tout au rendez-vous.

De plus, vous pouvez passer d’un combattant à l’autre très facilement et leur allouer des objectifs pendant votre propre avancée. L’occasion de remarquer l’adaptation parfaite des commandes de la Switch au jeu de Tecmo Koei. Après quelques minutes de familiarisation, toutes les actions se font assez intuitivement. Beau travail des développeurs sur ce point.

Mais le côté RPG de Fire Emblem s’exprime surtout entre les affrontements. Acquérir de nouveaux pouvoirs, développer des emblèmes, modifier ses objets/armes, monter en classes ou même, débloquer de nouvelles tenues, il y a matière à faire, bien que l’on reste dans une gestion primaire de ses composantes.

Tout cela permet de passer pas mal de temps sur le soft sachant que le mode “Chroniques” offre une alternative au mode histoire, afin de revenir sur la passé de la licence Fire Emblem. De plus, les “souvenirs d’ Anna” et les trophées à débloquer enrichissent encore un contenu que nous ne qualifierons pas de pharaonique mais satisfaisant quand même. Bien sûr, des DLC débarqueront dans les prochaines semaines avec de nouveaux combattants, mais à un tarif trop élevé à notre goût. Sur ce point-là, c’est carton rouge ! Par contre, mention très bien pour le DLC “voix japonaises”, entièrement gratuit, qui vous évitera de vous taper les doublages anglais assez nazes.

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Julien Barthet

Journaliste indépendant et auteur. Fondateur et Rédacteur en chef des plateformes : www.lemagsportauto.com et www.lemagautoprestige.com. Ex-Propriétaire et fondateur de www.lightningamer.com. Ex-pigiste à jeuxvideo.com

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