Thunderbolts (Marvel), mon sentiment sur les nouveaux Avengers, les héros “porcelaine” !

Thunderbolts, c’est un peu la surprise de l’année, chez Marvel ! Car cela n’est pas un secret, les productions Disney exploitant la licence de super-héros ont désormais du mal à percer, au cinéma. En exceptant des films un peu particuliers comme Deadpool…Alors, avec cette équipe d’anti-héros, qui s’apparente plutôt à une “Team bras cassés”, personne ne s’attendait à un énorme succès. Même si nous savions que ces “Nouveaux Avengers” (nouveau nom donné au film, après sa sortie) ne se planteraient pas non plus totalement…

Thunderbolts : des super-héros en dépression totale !

Au final, donc, le film a cartonné, réunissant plus de spectateurs que la majeure partie des productions Marvel/Disney sorties ces trois dernières années. Du coup, comme j’avais manqué le coche du cinéma (à un jour prêt…), je me suis rattrapé dès son arrivée en streaming. Avant de vous donner mon avis, je vous partage tout de même quelques références à savoir, que je suis plutôt bon public, pas forcément aussi exigeant que les puristes des comics papier. Mes références en matière de super-héros ? La trilogie Batman de Nolan, côté DC Comics et Avengers : Infinity/End Game, ainsi que les Gardiens de la Galaxie, dans le clan Marvel.

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— Marvel FR (@MarvelFR) September 11, 2025

Donc, dans Thunderbolts, on retrouve des personnages déjà connus et pour la plupart, un peu loosers. Avec notamment le premier Captain America sélectionné pour remplacer Steve Rogers, puis viré en raison de ses accès de colère. John Walkers, de son petit nom, vu dans la série Falcon et le Soldat d’Hiver. Ce dernier -Bucky- fait d’ailleurs lui aussi partie du casting. Il dénote un peu, puisque contrairement aux autres membres, il dispose d’une vraie classe naturelle, d’un style super-héros semi-sombre qui fait mouche.

Ces deux compères font également équipe avec celle qui était supposée remplacer (qu’en est-il, désormais ?) Black Widow alias, la “soeur” de Natasha, Yelena, campée par l’étonnante Florence Pugh. Laquelle étant rejointe par son “père”, le ridicule -mais attachant- Red Guardian -David Harbour. Enfin, Le Fantôme et Taskmaster sont également au rendez-vous, mais dans des rôles moins marquants, c’est un fait.

Vous l’aurez compris, cette équipe est composée d’humains, disposant de quelques pouvoirs (le fameux sérum du super-soldat version américaine ou russe), au mieux et une simple panoplie de disciplines de combat, au pire. Bon, il est vrai que le Fantôme (vu dans Ant-Man et la Guêpe) jouit d’un petit plus, avec sa capacité à apparaître et réapparaître ou et quand bon lui semble. Rien de merveilleux non plus, toutefois.

Mais au-delà de ces capacités, ils souffrent tous d’un handicap, qui va s’avérer être une force, plus tard. A savoir qu’ils traversent toutes et tous une période émotionnelle plus ou moins difficile. Dépression, rancoeurs, rejet de la société, ce n’est clairement pas la fête, chez les Thunderbolts ! D’où ce ciment, qui va petit à petit se créer entre eux, les fragilités de tous finissant par créer des liens affectifs, plus solides qu’il n’y parait. En clair, d’une équipe perdue d’avance, de prime abord, nous découvrons une Team forte, solide, unie, qui réalise l’impossible. Un beau message de société, qui a probablement touché nombre de spectateurs. Pour résumer l’esprit (enfin selon moi), nous avons toutes et tous cette capacité à devenir des super-héros, même lorsque l’on se retrouve au fond du gouffre.

Oui, certains trouveront ça trop naïf voire, démagogique mais personnellement, j’ai aimé cette facette ! Cela change, aussi, de ces Marvel si “brillants”, dont les états d’âmes et coups de moins bien psychologiques sont souvent minimisés -ou passés sous silence. Car un super-héros, c’est aussi une fragilité, des faiblesses, des failles, comme tout un chacun, en somme. Pas un hasard si, au sortir de la salle, les spectateurs ont d’ailleurs, pour leur majorité, retenu cette facette laissant la liberté à une identification personnelle, dans les personnages. Oui, ces Thunderbolts sont juste “humains” ! A tous les égards…

Intéressant, donc, d’autant que cela confère une ambiance plus obscure au film, chose assez rare chez Marvel.

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Pour autant, cette incursion psychologique inédite est-elle gage de succès ?

Maintenant, sur le plan de l’action pure et de certaines facettes du scénario, je n’ai pas été particulièrement emballé. Attention, je ne me suis pas ennuyé, loin de là. Mais disons que certaines séquences auraient pu être approfondies, plus travaillées et que le scénario aurait gagné à être un brin moins prévisible.

Surtout, je crois que l’attente suscitée par le succès au box-office m’a rendu trop exigeant. En clair, s’il avait fait un four en salle, je l’aurais sans doute abordé d’une manière différente, en le qualifiant d’excellente surprise. Pour être parfaitement honnête sur mon ressenti. Si bien qu’après coup je me suis dit, vraiment sympa, en streaming, mais j’ai bien fait (même si cela n’était pas voulu, je le rappelle !) de ne pas aller le voir au cinéma. Sachant que devant un grand écran, l’action est plus immersive et donc, qu’il reste difficile de prédire ce que j’aurais ressenti.

Mais quoiqu’il en soit et au-delà de mes goûts personnels, j’applaudis Marvel/Disney pour cette tentative, réussie, de faire “autre chose”. Chose qui confirme, selon moi, que le bateau Marvel a retrouvé une trajectoire plus fluide. Et que de très bons jours sont certainement à venir, du côté des super-héros. Après l’excellent Deadpool et Wolverine et le pas si mauvais Captain 4 (si, si, j’ai aimé, mais je n’en n’attendais rien, à l’inverse), il y a matière à être optimiste, concernant les prochaines productions estampillées Avengers. En tout cas, à titre personnel, je suis impatient et curieux de découvrir la suite.

Alors, Disney, Marvel, on continue, on bosse, ça va le faire !

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Article publié le 13/09/2025 à 5h38