Test d’ Avicii Invector, un bel hommage vidéoludique, tout en émotion

Tragiquement disparu un 20 avril 2018, Avicii nous revient dans un jeu musical, pile au moment de la tenue de l’Avicii Tribute Concert, un concert caritatif et commémoratif qui s’est déroulé à Stockholm, le 5 décembre dernier. Un hommage auquel ont participé de grands noms de l’électro comme David Guetta, pour ne citer que lui. Le jeu, pour sa part, ressemble à un Guitar Hero version Clubbing, le tout saupoudré d’un brin de WipeOut ou de F-Zero. Place à notre test, tout en émotion et en respect.
Le meilleur d’ Avicii dans un Guitar-Hero Like
Alors, si vous avez dépassé le stade de notre introduction c’est que, comme nous, vous étiez fan de la musique d’Avicii. De “Hey Brother” à “I’m Addicted to You” en passant par “Wake Me Up!“, le magnifique “What Would I Change it to“, “Heaven” (avec Coldplay) ou encore, “Lovers on the Sun” (avec David Guetta), le meilleur du DJ Suédois est au programme dans cette production originale proposée sur PC, PS4, Xbox One et, l’année prochaine, sur Nintendo Switch. Voici (ci-dessous, dans la vidéo) l’ensemble des titres proposés :
Plus concrètement, l’histoire s’articule autour d’une héroïne entretenant une relation très particulière avec son vaisseau spatial et traversant la galaxie en passant par des paysages divers et variés. L’occasion de mettre en scène de petites animations, façon bande-dessinée, dans un style visuel non-sans rappeler les clips de Gorillaz. Avis très subjectif, néanmoins. Côté menus, pas de prise de tête puisque seuls le mode histoire en solo et un mode multijoueur accessible à quatre joueurs en même temps.

Ensuite, trois niveaux de difficulté sont possibles. Sachant qu’à chaque degré supérieur, une touche d’interaction est rajoutée, ce qui complique vite la tâche. Nous sommes donc dans un esprit Guitar Hero si ce n’est que dans le cas présent, les concerts sont remplacés par plusieurs univers, à parcourir en terminant les 4 ou 5 chansons proposées. Pour y parvenir, il faut donc taper sur les bonnes touches au bon moment. Vous l’aurez compris, le timing est la clé sachant que lorsque vous déclenchez un turbo (après une série d’actions réussies), il devient bien compliqué de tenir le rythme.
Un brin de WipeOut dans un monde d’électro
Oui car c’est un vaisseau spatial (celui mis en scène dans les cinématiques BD) qui interagit à l’écran. De plus, des phases intermédiaires, disséminées dans chaque morceau, vous invitent à quitter la piste musicale pour vous retrouver dans l’espace, à éviter des planètes et à traverser des cibles, afin de récupérer d’avantage de points. L’occasion de faire une petite pause et d’apprécier la patte graphique, dans un univers S.F assez original. On y retrouve sans doute, d’ailleurs, une partie de ce que le DJ lui-même avait imaginé à l’époque, avant son décès. Une façon de rentrer dans la tête de l’artiste, peut-être.
Cependant, d’un point de vue plus technique, rien de transcendant ne défile réellement sous nos yeux, à cette occasion. Le style graphique est, encore une fois -et de manière subjective, plutôt inspiré, avec quelques effets sympas et une ambiance parfois presque psychédélique. Mais à aucun moment le soft ne nous en met plein la vue. En même temps, ce n’était pas ce qu’on lui demandait…
Tellement bon, que l’on aimerait qu’il soit plus long !
Côté gameplay, outre ce concept typiquement Guitar Hero, les développeurs ont apporté un peu de fraîcheur au principe. En effet, pendant la lecture d’une piste, on change régulièrement de plan à l’aide de flèche nous faisant passer de gauche à droite ou successivement dans la même direction et par “à coups”. Chose qui complique carrément la tache, surtout lorsque l’on vient d’enclencher un boost. Mais bien entendu, prendre de tels risques permet de gagner d’avantage de points.

Du coup, puisque nous abordons la difficulté du jeu, il y a clairement matière à se rendre la vie compliquée et donc, à passer du temps pour finir les morceaux dans chaque niveau de difficulté, pourquoi pas en visant les 100%. Chose qui vous tiendra en haleine longuement. En revanche, si vous vous attaquez au jeu sans vous vous attarder, moins de deux heures seront nécessaires pour le terminer, en prenant le temps de regarder les cinématiques.
Un peu faiblard ? Certes. Mais rappelons que Avicii Invector est vendu au prix “mini” de 19,99 euros. Niveau rapport qualité/contenu/prix, donc, nous y sommes largement. Même si on aurait aimé que l’ensemble de l’oeuvre du DJ en question soit présente dans la version finale commercialisée ce jour.
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