Test : Atelier Sophie the Alchemist of the Mysterious Book

Par Julien Barthet , le 10 juillet 2016 , mis à jour le 10 juillet 2016 - 5 minutes de lecture
Atelier Sophie : The Alchemist of the Mysterious Book,

Après plusieurs opus plus ou moins inégaux, tant en termes de ventes que de qualités intrinsèques, la série “Atelier” nous revient sur console Playstation 4 avec un enjeu de taille, celui de redorer son blason. Atelier Sophie the Alchemist of the Mysterious Book sera-t-il l’épisode susceptible d’enfin satisfaire tous les fans ? Réponse dans notre test.

Sophie, son Atelier et un livre magique

Atelier Sophie LogoMarchant sur les traces de sa grand-mère, Sophie fait ses premiers pas dans le monde de l’alchimie, au sein de son atelier, basé dans la ville de Kirchen Bell. C’est à l’aide d’un livre magique semi-vivant nommé Plachta que la jeune fille va progresser, pas à pas, ce dernier lui proposant de jouer le rôle de professeur en échange de son aide. En effet, Plachta cherche à retrouver la mémoire et Sophie devra jouer un rôle sur ce plan. Pour ce faire, l’héroïne devra accomplir différents objectifs et missions (qui consistent, en partie, à récupérer des matières premières en vue de les mélanger et de créer ainsi des objets/accessoires) en découvrant peu à peu de nouvelles villes et étendues inédites, qui se débloqueront au fur et à mesure de l’avancée…Rien de bien consistant mais là n’est pas l’essentiel dans la série vidéoludique développée par Gust.

Par rapport aux précédents opus à savoir, Atelier Ayesha : The Alchemist of Dusk, Atelier Escha & Logy : Alchemists of the Dusk Sky et Atelier Shallie : Alchemists of the Dusk Sea, les développeurs ont souhaité épurer leur aventure en la rendant plus accessible aux nouveaux joueurs, l’objectif étant, bien évidemment, d’étendre l’audience potentielle pour cet épisode Atelier Sophie. Cela se caractérise notamment par une plus grande liberté de mouvements, à l’inverse des précédents opus, d’avantage contraignants avec ce sentiment d’être systématiquement dirigé avec tout ce que cela peut comporter de frustrant.

atelier sophie ps4

L’Alchimie, point d’orgue de l’aventure

La mécanique de jeu reposant en premier lieu sur la notion d’alchimie, c’est sur ce point que l’équipe de développement a le plus travaillé. Les ingrédients sont très nombreux et les possibilités de mixage innombrables, ce qui incite à partir sans cesse à la découverte de l’environnement, en vue de débusquer de nouveaux éléments utiles pour les recettes. L’interface permettant de mixer les ingrédients est très facile d’accès, même pour en débutant et en dépit des sous-titrages exclusivement en Anglais. Car c’est à ce niveau que nous pouvons ronchonner, Atelier Sophie n’ayant pas fait l’objet d’une traduction en Français. Mieux vaut, donc, maîtriser un minimum la langue de Shakespeare avant de craquer pour l’achat…

atelier sophie dialogue

Ceci étant dit, le système fonctionne plutôt pas mal, certains mélanges permettant de booster vos personnages, les rendre plus puissants, plus résistants, évidemment dans le but de participer aux combats et, si possible, de les remporter ! A ce niveau, orientation RPG oblige, nous avons à faire à un système de combats au tour par tour. Les puristes du genre seront probablement déçus par la mécanique, assez basique, l’objectif étant, toujours, de rendre le soft accessible aux néophytes. Et sur ce point, c’est réussi, puisque les actions s’effectuent et surtout, s’apprivoisent rapidement avec des possibilités d’attaques, de défense, de fuite mais aussi, d’attaque en groupe, quatre personnages différents pouvant faire équipe lors d’un affrontement.

atelier sophie combat

On regrettera, néanmoins, le nombre peu diversifié d’adversaires avec, parfois, cette désagréable impression de déjà vu d’un combat à un autre. Néanmoins, nous avons apprécié le fait de pouvoir rejouer un même combat en vue de gagner de meilleurs butins. Après, il est vrai aussi que la mécanique de jeu pet sembler répétitive avec une alternance entre alchimie et combats qui se répète indéfiniment. Heureusement, la liberté d’action permet de ne pas sombrer dans la routine, tout en profitant des cycles jour et nuit ou des changements de météo, qui apportent quelques variations, dans les rencontres faites notamment, pas dénuées d’intérêt.

Côté réalisation, de prime abord, vous serez sans doute déçus. Tout d’abord, graphiquement, nous avons la désagréable impression d’être repassé sur PS3 avec des décors (notamment et surtout dans les villes) pour le moins simplistes et manquant cruellement de caractère. Heureusement, les environnements naturels tels que les forêts rendent l’ensemble plus agréable avec ce côté bucolique qui ne manque pas de charme, d’autant que l’excellente bande sonore offre des thèmes en totale adéquation avec ce côté quelque peu naïf. Les amateurs de la série apprécieront sans aucun doute, en dépit de ce service minimum côté graphismes.

 

 

Julien Barthet

Journaliste indépendant et auteur. Fondateur et Rédacteur en chef des plateformes : www.lemagsportauto.com et www.lemagautoprestige.com. Ex-Propriétaire et fondateur de www.lightningamer.com. Ex-pigiste à jeuxvideo.com

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