DBZ Kakarot : notre 1er avis après deux démos explosives ! [Hand’s On]
C’est à l’occasion de la soirée presse de la Paris Games Week, mardi dernier, que nous avons eu l’opportunité de prendre en main le très convoité DBZ Kakarot. Un opus qui s’inscrit un peu dans la droite lignée de la série Dragon Ball Xenoverse. Du moins, concernant le mélange des genres RPG et combats. Alors, le mix reste-t-il toujours aussi efficace ?
DBZ Kakarot : inspiration Xenoverse…et FighterZ !?
Si DBZ Kakarot s’inspire de Xenoverse, ce dernier a également lorgné, semble-t-il, sur Dragon Ball FighterZ. En termes d’effets spéciaux et se spectacle. Car cette nouvelle adaptation vidéoludique en met plein la vue, dès le premier combat. Problème, cette-fois, nous revenons à une action en 3D. Ce qui entraîne des soucis de visibilité difficilement évitables.
Certes, les attaques spéciales génèrent des effets visuels magnifiques mais concrètement, manette en main, c’est un peu la pagaille. Néanmoins, s’agissant d’une version démo sur cette Paris Games Week, ne condamnons pas le soft d’entrée. Surtout qu’il reste encore un peu de temps pour améliorer le rendu. Ceci étant dit, le plaisir de jeu est bien présent avec des personnages nerveux, ultra-véloces, un système d’attaques et coups spéciaux familier -car inspiré en partie de Xenoverse- et des séquences semi-cinématiques très réussies (attaques spéciales).
La Paris Games Week 2019 en images
Dragon Ball Z Kakarot : le talent de faire du neuf avec du vieux
Tout cela est supporté par une bande-son qui détonne et une atmosphère générale vraiment prenante, immersive même. Aussi, malgré la surexploitation de la série animée et le retour à des séquences vues et revues, on se laisse prendre par le jeu, avec cette impression de nouveauté permettant au soft de captiver. Petit exploit, à nouveau. Car, lors de ces deux séquences de démo, nous avons eu l’occasion de prendre en main San Gohan ado (dans un premier temps, voir vidéo d’illustration, ci-dessous), face à une armée de Perfect Cell. Tout en faisant appel -librement- à un personnage de soutien, Piccolo en l’occurrence.
Puis, dans un second temps (sur une deuxième borne, à l’avant du stand), une phase de RPG. Laquelle délivrant -aussi- son petit effet. Grâce à un open world d’apparence gigantesque et surtout, très réussi visuellement. Ainsi, une vraie profondeur se dégage du monde proposé. Oui, cela donne clairement envie de se plonger longuement dans l’aventure. Rien à voir avec la toute petite ma connue dans Xenoverse…Par ailleurs, cette seconde session nous a permis, après une rapide visite d’une infime partie de la zone, de nous lancer dans un combat contre Radditz, en contrôlant San Goku.
Petit détail d’importance à signaler, les décors se détruisent et le rendu (cailloux expédiés dans les airs, cratères, etc.) est particulièrement joli. Toutefois, à priori, les rendus visuels générés ne restent pas visibles éternellement. Dommage.
DBZ Kakarot : énorme potentiel, à confirmer
Concrètement, il est évident que Dragon Ball Z Kakarot dispose d’un énorme potentiel. Nous pouvons même annoncer, sans trop nous avancer, que le jeu sera une réussite. Ne serait-ce que grâce à sa vaste map open world, ses éléments de RPG et ses effets spéciaux vraiment magnifiques. Toutefois, les développeurs ont encore pas mal de pain sur la planche afin de rendre le soft plus “jouable”. En effet, pendant les séquences de combats, une certain confusion s’installe trop régulièrement. La faute à un enchaînement très rapide des attaques et à des mouvements véloces, qui mettent les caméras à rude épreuve. Ce point (le seul qui puisse véritablement inquiéter) sera-t-il revu et corrigé de manière à offrir aux joueurs des affrontements plus confortables ? Réponse lors de la sortie du soft, l’année prochaine.