Gear Club Unlimited 2 Tracks Edition : notre test de l’extension 24H du Mans

Par Julien Barthet , le 6 septembre 2020 - 5 minutes de lecture
gear club unlimited 2 tracks edition ford gt 40

Voilà maintenant un petit moment que la licence Gear.Club sévit sur console Nintendo Switch. Avec un certain succès, il faut l’avouer. Ainsi, après un premier opus suivi d’un second puis d’une version dédiée aux véhicules de la marque Porsche, une nouvelle extension est proposée, sous la forme d’un jeu complet, disponible -aussi- à la vente en matérialisé. Gear Club Unlimited 2 : Tracks Edition arrive à point nommé puisque ce dernier introduit le célèbre circuit des 24H du Mans et plusieurs voitures rendues célèbres par la course d’endurance en question…Voici notre test du titre édité par Microïds.

Gear Club Unlimited 2 : une extension digne de ce nom ?

Autant Gear Club Unlimited 2 nous avait un peu déçu, compte-tenu du manque de prise de risque et de réelles évolutions, autant la version que nous avons entre les mains aujourd’hui nous a beaucoup plu. En effet, cette dernière offre au jeu une toute nouvelle approche. Car avec la Tracks Edition, ce sont les véritables courses automobile qui déboulent dans le soft.

Ainsi, le côté un peu “sauvage” mis en avant jusqu’ici fait place à ces épreuves sur circuit, intégrant des arrêts aux stands. Et c’est ce point précis qui change la donne. Car, pour la première fois dans cette licence, la stratégie va intervenir et changer la physionomie des courses. En effet, outre le fait de devoir prévoir à l’avance ses ravitaillements, vous devrez choisir la quantité d’essence et le type de gomme (selon trois mélanges, soft, médium et hard).

Les ravitaillements bouleversent la donne

Alors oui, dans un jeu d’arcade, on pourrait facilement croire à un ajout “gadget”. Et pourtant, dans GCU2, cette nouveauté modifie complètement la donne. Car si vous vous montrez trop optimiste au moment de choisir la quantité d’essence, vous pourrez tomber en panne devant la ligne d’arrivée. Ou alors, si vous tirez trop longuement vos pneus, vous finirez sans rythme, au risque de perdre de nombreuses places dans les derniers kilomètres. Ce qui fonctionne aussi dans l’autre sens, en cas de bonne stratégie. Concrètement pourtant, la différence entre les différents types de pneus ou encore, les sensations d’usure ne sont pas évidentes. Normal, nous ne sommes pas dans une simulation.

En revanche, les impacts sur vos performances sont réelles, d’un point de vue chronométrique. Et lorsque vous vous lancez sur LA grande nouveauté -en termes de contenu- du soft à savoir, le circuit des 24H du Mans, alors le plaisir devient total. Surtout si vous parvenez à débloquer la Ford GT 40 (ce qui prendra un certain temps) ou la Porsche LMP1, la Nissan GT-R LM Nismo, la Mercedes AMG GT3 et la Bentley Continental GT3-R . Sachant que d’autres véhicules typés endurance rejoignent la liste, en plus de livrées “course” pour des véhicules déjà présents dans le soft.

Gear Club U2 : Un contenu globalement qualitatif

Concernant les quatre autres circuits du jeu, ils sont originaux et globalement, plutôt réussis. Avec une inspiration manifeste (pour certains d’entre-eux) sur des circuits réels. Mais l’on imagine qu’avec la licence nécessaire pour utiliser le circuit du Mans, les budgets ont été réduits. D’où le fait qu’aucun autre circuit réel n’ait été ajouté. Bon, on aurait bien aimé, le Paul Ricard, Magny-Cours ou des circuits comme Spa, Suzuka ou Silverstone. La prochaine fois peut-être ?

Outre ces ajoutés et le fait que les DLC sortis jusqu’ici soient également intégrés, le soft dispose aussi et surtout d’une nouvelle campagne. Il s’agit d’une série regroupant plusieurs catégories de courses d’endurance. Avec la perspective de réaliser plusieurs saisons dans l’un des six championnats disponibles. Notons enfin l’apparition d’un mode de jeu en ligne dit “compétitif”, qui invite les joueurs à se mesurer les uns les autres, par le biais du chronomètre.

Côté prise en main, notons une certaine progression par rapport à Gear Club Unlimited 2, avec une maniabilité plus fine, qui se rapprocherait presque de celle d’un Need for Speed Shift. Du moins, lorsque l’on goûte aux championnats d’endurance.

Par contre, techniquement, on souffre…

Parlons aussi technique. Et là, c’est un peu moins bon. Du moins sur écran TV. En effet, lorsque l’on part sur le grand circuit du Mans et que l’on s’installe dans les voitures les plus rapides, de saccades se font présentes et cela a tendance à nuire à l’expérience de pilotage. Framerate poussif, donc, en plus de graphismes qui restent moyen, par rapport à ce que l’on peut voir dans un Grid Autosport. Néanmoins, sur petit écran, graphismes et animation tiennent la route. Un mode de jeu à privilégier, donc.

Julien Barthet

Journaliste indépendant et auteur. Fondateur et Rédacteur en chef des plateformes : www.lemagsportauto.com et www.lemagautoprestige.com. Ex-Propriétaire et fondateur de www.lightningamer.com. Ex-pigiste à jeuxvideo.com

Voir les publications de l'auteur

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre commentaire sera révisé par les administrateurs si besoin.