Test de la Mibro Watch GS Active2, une belle montre sportive qui manque de finitions

Nous avons eu l’opportunité de tester la montre connectée Mibro Watch GS Active2, un modèle d’entrée de gamme faisant partie du vaste écosystème Xiaomi. Après deux semaines avec elle à notre poignet et quelques activités physiques au compteur, il est temps de passer au verdict.

Une montre connectée qui fait dans l’élégance

La Mibro Watch GS Active2 est une montre connectée de belle facture. Quand on la sort de son boitier, on constate qu’elle est livrée avec deux bracelets : un en nylon respirant, que nous avons laissé pour être plus à l’aise pendant les fortes chaleurs. L’autre est en silicone et apporte un design peut-être un peu plus sport, tout en restant confortable. Dans les deux cas, nous avons eu la déclinaison couleur lilas, un léger violet très agréable à regarder et qui change un peu des traditionnels noir et argent.

La montre fait 39,9 g si vous utilisez le bracelet tissé et 51,7 g avec le bracelet en silicone. À vous de changer en fonction de l’activité pratiquée. Le boitier est fait en alliage d’aluminium, ce qui lui confère un aspect robuste. De plus, la montre est étanche 5 ATM, ce qui signifie que vous pouvez la porter dans l’eau, que ce soit pour vous laver, faire de la natation ou plonger. La montre est épaisse de 11,7 mm pour un diamètre de 46 mm. Une taille raisonnable, qui fait que femmes et hommes peuvent la porter sans problème, même s’il ne faut pas avoir un poignet trop fin.

Un bel écran AMOLED lisible en toute circonstance

Passons maintenant à l’un des points forts de cette Mibro Watch GS Active2 : son écran. Il s’agit d’une dalle HD AMOLED de 1,32 pouce qui affiche une définition de 466 x 466 pixels avec une densité de 353 ppi et surtout : une luminosité de 1200 nits. Alors, nous n’avons pas d’appareil pour mesurer ce chiffre précisément et ainsi l’infirmer ou le confirmer. Mais ce qu’on peut vous dire, c’est que pendant les 15 jours où elle a été utilisée, il a fait un très grand soleil avec de grosses chaleurs et l’écran restait visible en toutes circonstances. En comparaison de mon bracelet connecté Redmi Watch 3 Active qui s’éteignait dès que le soleil tapait trop dessus, ça fait une sacrée différence.

Petit point bonus aussi : l’écran est doté d’un revêtement anti-empreintes qui fait que vous pouvez la manipuler autant que vous le souhaitez, l’écran restera propre. De toute façon, vous n’avez pas besoin de tout le temps l’utiliser puisqu’il y a une couronne rotative pour la navigation. Elle permet de naviguer dans les menus, de les faire défiler et de valider une option. Et c’est à ce moment-là que le vernis commence légèrement à se craqueler. Si elle est très pratique et visuellement élégante, elle fait un peu cheap à manipuler. Surtout qu’à chaque défilement à l’écran, la montre émet des vibrations qu’il est heureusement possible de désactiver.

C’est aussi là qu’on se rend compte des limitations techniques de la montre, puisque si vous faites défiler un peu trop rapidement les options, l’affichage perd en fluidité. Alors certes, ce n’est pas tous les jours qu’on fait ça, mais si jamais vous y allez un peu trop fort sur la couronne, vous allez vite vous en rendre compte. D’ailleurs, il est possible d’afficher le menu de la montre de trois façons différentes : en liste, en cascade ou en cellule, selon la traduction. Et ça, c’est un autre problème qui nous a un peu plus gêné : la localisation en français.

Vous parlez bien le français ?

Déjà, on peut souligner que la montre et l’app qui va avec, Mibro Fit, proposent une traduction française, ce qui n’est pas le cas de toutes les montres connectées d’entrée de gamme. En revanche, la traduction française laisse souvent à désirer. Plusieurs options ou paramètres ont des noms ou des descriptions floues. Par exemple, dans l’app, sur la carte qui résume les activités faites récemment, il y a le terme “ballon”. Alors soit je ne suis pas assez sportif pour savoir que c’est un mot en rapport avec un entrainement (autre que les sports de balle, je précise), soit nous avons affaire à une traduction hasardeuse. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Dans la fonction qui permet d’avoir l’heure du lever/coucher du soleil/de la lune et les phases de la lune, j’ai eu droit à un beau “épilation gibbeuse”. Soit la lune a du poil aux pattes, soit le traducteur (ou l’IA) a eu quelques loupés.

On ne va pas faire l’inventaire de toutes les coquilles, mais il y en a partout, ce qui ne rend pas son utilisation vraiment ergonomique. Et il y en a autant dans l’app que sur la montre. Ça n’empêche pas l’utilisation de 98 % des fonctions de la Mibro. Au pire, vous cliquez sur la mauvaise option et vous revenez en arrière. Mais c’est vrai que ç’aurait demandé un peu plus d’attention pour ne pas donner l’impression que cet aspect a été traité à la va-vite. Car c’est un rappel constant que la montre est une entrée de gamme, alors que son aspect extérieur aurait pu nous faire croire autre chose.

Des capteurs par dizaines, dont un pour le padel

Comme toute bonne montre sportive qui se respecte, vous avez la panoplie complète de capteurs pour les suivis de santé, de sport, de sommeil et même de température pour les femmes. Vous retrouvez donc un accéléromètre, un gyroscope, un magnétomètre, un altimètre, un baromètre et un capteur de lumière. Il y a un GPS double fréquence avec une précision accrue grâce à la prise en charge des bandes L1+L5. La précision est supérieure à ce que propose la concurrence, mais n’est pas des plus fiables quand même.

Vous retrouvez aussi un cardiofréquencemètre et un capteur SpO2 pour la fréquence cardiaque, suivi de l’oxygène sanguin, alertes en cas d’anomalie. Là aussi, la précision est correcte, mais il peut y avoir quelques variations si l’effort est trop intense ou qu’il y a des mouvements brusques. Enfin, un capteur inertiel est là pour le sport à la mode : le padel. Il est capable de reconnaître plusieurs types de coups et d’analyser vos performances en détail, ce qui est plutôt rare à ce prix. Donc si vous pratiquez le padel (et pas le paddle), cette montre Mibro est un bon choix.

Une autonomie correcte même en utilisation intensive

L’autonomie de la Mibro Watch GS Active 2 est dans la moyenne de ce que fait la concurrence à ce niveau de prix. Je l’ai reçue chargée à 82 % et j’ai pu l’utiliser pendant une semaine, en activant la surveillance permanente du stress, du SpO2 et du rythme cardiaque. Un mode always-on est disponible, mais personnellement, je ne l’utilise pas. Ce qui fait qu’avec une charge complète de la montre Mibro, j’ai pu tenir environ 15 jours. À l’heure où j’écris ces lignes, j’ai rechargé la montre il y a 7 jours et il me reste 53 % de batterie.

Si jamais vous l’utilisez en montre classique, sans connexion ni relevés de données, vous pouvez compter sur elle pendant 30 jours. Si vous activez le GPS en mode continu, la Mibro tient approximativement 15 heures, quatre jours avec l’always-on. Dans l’ensemble, la montre nous a plutôt convaincus, malgré ses défauts dont le plus embêtant reste tout de même cette traduction hasardeuse. Elle est vraiment jolie et agréable à porter, surtout avec le bracelet nylon et cette couleur lilas.

Mais il est vrai qu’on sent qu’elle manque de finitions, et c’est dans les détails qu’on s’en rend compte. C’est dommage, car elle est plutôt agréable à utiliser et complète. Il y a même une fonction pour avoir les horaires des marées en fonction de la région où vous habitez. Il y a des programmes d’entrainement pour la course, certains sports sont automatiquement reconnus, les autres, il faudra les déclencher manuellement. Vous pouvez mettre vos sports favoris en raccourci pour lancer le suivi plus rapidement.

Si la montre Mibro GS Active2 vous intéresse, elle a été lancée sur le marché en Light Purple (la version lilas testée ici) et Dark Gray pour 99,99 euros. Pour son lancement et pour quelques semaines, vous pouvez la retrouver à 79,99 euros.

Article publié le 07/07/2025 à 5h39