Test : Ghostrunner court à petite foulée sur Nintendo Switch (aussi)
- Editeur:505 Games
- Developpeur:One More Leve
- Supports:Nintendo Switch
- Genres:Action
- Nombre de joueurs:1
- Date de sortie:Novembre 2020
Ghostrunner est disponible depuis plusieurs jours, sur tous les supports. Un titre dont le genre n’est pas forcément très représenté, dans l’univers vidéoludique. En effet, le titre édité par 505 Games offre une vue à la première personne, dans un monde Cyberpunk invitant le joueur à courir sur les murs. Pas vendeur ? En fait, l’idée est d’offrir aux joueurs une prise en main intuitive, basée sur les réflexes avec quelques notions de choix pendant l’aventure. Voyons ce que cela donne sur console hybride, avec notre test.
Ghostrunner sur Switch : toute comparaison…
Alors forcément, à chaque fois qu’un jeu multiplateforme sort sur Nintendo Switch, il est comparé aux versions PS4 et Xbox One. Ce qui, évidemment, tourne systématiquement au désavantage de la console hybride, moins puissante comme chacun le sait. De notre côté, nous allons faire abstraction de ces dernières. Car si un joueur s’intéresse à cette version, il n’y a que deux raisons possible à cela. 1 : l’envie de pouvoir y jouer “partout”. Chose que seule la Switch peut proposer. 2 : le fait de ne pas disposer d’une autre console que celle de Nintendo.
Un genre inédit, sur Switch
Avec ce titre de One More Level, 3D Realms et Slipgate Ironworks, la Nintendo Switch jouit d’un genre qui faisait défaut jusqu’ici. Ce qui constitue un premier argument de choix, à l’heure de passer -ou non- à la caisse. Donc, dans cette production éditée par 505 Games, vous incarnez un Ninja qui doit enchaîner à la vitesse de la lumière des sauts sur des plateformes et autres passages sur des murs. Le tout en évitant les tirs adverses. Oui car, comme dans nos bons vieux jeux rétro, il suffira d’un seul coup pour que notre héros meurt…Heureusement, des points de sauvegarde (automatique) réguliers permettent de ne pas trop s’arracher les cheveux.
Ghostrunner : tous les chemins mènent à Rome
Sachant que, pour abattre les vilains, il faudra (là aussi) faire preuve de vitesse. Car leurs réflexes sont bons et leurs tirs précis. Ainsi, bien souvent, vous devrez prendre la décision de trancher l’ennemi au retour d’un saut où suite à une glissade contrôlée…stressant et intense ! Rapidement, vous pourrez utiliser un grappin qui, lui aussi, permettra d’avancer dans les décors au level design “top qualité”, sans cesse renouvelé et surprenant. Et quand un obstacle fait trop longuement barrière, il y a parfois la possibilité de le contourner. En effet, dans Ghostrunner, tous les chemins mènent à Rome.
Puis, au fil de l’avancée, notre héros gagne des pouvoirs, afin d’affronter les méchants, toujours plus méchants et…perfectionnés ! De la sorte, vous aurez le loisir de ralentir le temps où de renvoyer les projectiles à l’aide d’une sorte de frappe magnétique. Notamment. De plus, un passage par le menu améliorations vous permettra de gagner encore en efficacité. Mais ne vous attendez pas non plus à une abondance de super-pouvoirs et autres customisations de la mort-qui-tue. Non car le soft fait dans la sobriété, pour ne pas nuire à l’expérience de jeu.
Un concept addictif…
Et cela fonctionne bien, au point que l’on devient vite accro au concept avec cette envie grandissante de progresser et de faire craquer les pièges qui s’offrent à nous. Ce petit côté stratégique apportant un vrai supplément d’âme, entre deux séquences d’étripage d’ennemis. Sachant que niveau prise en main, la Switch s’en sort correctement même si la manette pro reste recommandée, tant en mode TV qu’en mode nomade. Car avec les joy-con, ne confort de jeu n’est pas optimal.
…mais une réalisation qui picote !
Evoquons maintenant l’aspect technique, un peu plus difficile à vous vendre. Car, sans le comparer à son équivalent sur les autres plateformes, Ghostrunner Switch manque clairement de détails visuels et de finesse (surtout en mode TV). Au point que l’on a parfois l’impression de jouer sur la précédente génération de consoles. Certes, le hardware de Nintendo n’est pas une bête de technologie pure mais quand même…
Niveau framerate, là aussi, il y a des chutes intempestives. Cela gène-t-il vraiment le joueur pendant les phases les plus délicates. En principe, non. Mais mieux vaut être averti tout de même. Pour autant, nous ne blâmerons pas plus que cela les développeurs, aucun jeu similaire l’existant sur cette console. Dès lors, difficile de comparer à des titres en vue à la première personne tels Doom ou Wolfenstein.
Niveau durée de vie, comptez sur environ 8H00, si vous progressez normalement dans les tableaux.
Nous attendions avec impatience Ghostrunner sur Nintendo Switch et nous n’avons pas été déçus. Du moins, en termes de gameplay, de plaisir de jeu et d’intensité. Pour peu que l’on y jouer avec la manette pro, clairement plus adaptée à la situation.
En revanche, sachez-le avant d’acheter, le soft ne brille pas côté technique pure, sur cette console. Visuellement souvent dépassé, il souffre qui plus est de chutes de framerate. Néanmoins, cela ne nous est pas apparu comme véritablement gênant, manette en main. Et puis franchement, passer à côté du concetp addictif de Ghostrunner en mode nomade serait bien dommage !
A essayer quand même, si vous en avez la possibilité, avant d’acheter.