Test : Hot Wheels Unleashed, du fun à l’état brut ! [Switch]

C’est Milestone qui s’est chargé de nous pondre ce jeu de course orienté 100% arcade, Hot Wheels Unleashed. Alors, forcément, avec une telle référence derrière le soft, nous nous attendions à un titre de bon niveau. Et pour ce test, nous avons opté pour la version Nintendo Switch, en raison de son mode nomade, diablement adapté à ce genre de production. Voici donc notre verdict.

Hot Wheels Unleashed : véhicules “mini”, plaisir “maxi”

Hot Wheels Unleashed, comme son nom l’indique, récupère les modèles miniatures (et les circuits) que l’on peut acheter partout -en boutique, pour en faire un jeu vidéo de course. Aussi, lorsque l’on s’intéresse à ce genre de titre, on recherche avant tout du fun (immédiat) voire, des parties à plusieurs. Et cela tombe bien car le jeu de Milestone réussit sur ces deux points.

Tout d’abord, la conduite des véhicules proposés (nombreux, variés et parfois surprenants) se fait avec facilité. Accélérer, freiner, tourner, rien de bien sorcier. Néanmoins, les dérapages permettent d’offrir un peu de technicité au soft, afin d’éviter de nous laisser passer à fond, partout. D’ailleurs, si vous omettez de vous intéresser au drift, vous prendrez régulièrement les glissières et surtout, vous ferez rattraper par vos adversaires. Un brin de subtilité, donc, qui permet de ne pas se lasser trop vite.

Concrètement, manette en main, le plaisir de jeu est donc immédiat. Tout d’abord grâce à la grande diversité des véhicules proposés (pas loin de 70 machines) mais aussi, en raison des circuits, qui offrent chacun des environnements variés, allant d’un bureau à une chambre, en passant par une salle de jeu, etc. Même fraîcheur au niveau des tracés, riches en embûches en tous genres, de nature à pimenter les courses. Rampes de saut, looping, surfaces d’accélération, obstacles, il y a de quoi faire sachant qu’avec la vitesse, il est parfois compliqué d’éviter les embûches.

D’autre part, il ne suffit pas de se laisser “glisser” sur les pistes puisqu’un moment d’inattention pourra vous mettre en difficulté. Effectivement, à la faveur des sauts, les miniatures peuvent sortir du circuit, comme si l’on jouait avec une vraie piste miniature. Et certaines fois, retrouver le tracé originel prend un certain temps. Heureusement, il est possible de réapparaître sur le tracé en pressant la touche Y.

Un éditeur de circuit très efficace

Par ailleurs, les développeurs ont eu la bonne idée de concevoir un éditeur de circuit. Et à ce niveau, ils ont fait fort. Puisqu’il est possible de créer toutes sortes de pistes, avec des virages et/où bankings (virages à inclinaison) dont l’inclinaison peut-être choisie à volonté. Du coup, des pistes ultra-personnalisées peuvent être conçues, pour peu que l’on y passe un peu de temps. Un atout pour Hot Wheels Unleashed ? Clairement ! Surtout que l’on peut y goûter en écran splitté, chose de nature à rallonger considérablement la durée de vie du soft.

Pas un mal, d’ailleurs, car il manque quelque peu de contenu. Si bien que la lassitude n’est jamais très loin, après une ou deux heures de jeu en solo. Oui, nous aurions aimé que Milestone fasse preuve de plus d’originalité au niveau des modes de jeu.

Côté technique en revanche, le jeu est vraiment beau, même sur Switch. Framerate constant (TV et dock), visuels soignés, modélisation des véhicules de qualité, décors variés et “propres”, difficile de trouver à redire sur ce point. Passons à la bande son, qui offre une atmosphère réussie et en adéquation avec l’action présente à l’écran. Cependant, la plupart des musiques finissent par taper un peu sur le système. Mais qu’importe car, au final, on y prête pas vraiment attention, tant l’action en piste est intense !

Article publié le 29/09/2021à 12h55