TEST : Resident Evil 3 Remake, Jill Valentine au sommet de son art !
Après l’immense succès rencontré par le remake de Resident Evil 2 Capcom, fidèle à sa maîtrise de l’essorage des licences, remet le couvert avec Resident Evil 3 : remake. Et évidemment, sur le papier, les fans de la licence et, plus généralement, de survival-horror, ne pouvaient qu’être emballés à cette idée. Ce qui était notre cas également. Mais une fois le pad calé dans les mains, cette revisite de RE3 tient-elle toutes ses promesses ? Réponse dans notre test.
Resident Evil 3 remake : Un Nemesis sublimé par la “new-gen”
Alors, concernant Resident Evil 3 Remake, il faut d’emblée préciser une chose, qui pourrait décourager certains fans invétérés de remettre la main à la proche avec cette version revue et corrigée. En effet, côté scénario, des séquences -mythiques pour certaines- ont été supprimées, incluant des mutants et phases de jeu riches en action. En clair, si vous pensiez retrouver tout le contenu de l’original, enrichi d’éléments additionnels, vous pouvez d’ores et déjà déchanter.
En revanche, si vous êtes suffisamment ouvert d’esprit pour ne pas vous raccrocher systématiquement aux démons du passé ou même, que vous n’avez jamais eu la chance de jouer à Resident Evil 3, alors vous avez de bonnes chances d’être émerveillés par ce remake. Aussi, sachez que pour notre part, nous appartenons à cette seconde catégorie.

D’autant que le simple fait de refaire Resident Evil 3 sur une console de génération actuelle s’avère absolument délicieux. Nous parlons technique, bien évidemment, en premier lieu. En effet, les premières minutes de jeu nous font littéralement oublier l’original et donc, les attentes qui pouvaient être liées à ce dernier. Pour notre part, tout du moins, mais nous savons que d’autres joueurs s’identifieront à “notre” réalité. Visuellement, ce remake est absolument sublime. Qu’il s’agisse du personnage principal, Jill Valentine, des personnages secondaires, boss, zombies (grave réalistes et donc, ultra-terrifiants) et surtout, des décors et environnements, le rendu est absolument somptueux. Et que dire des effets de lumières et autres (explosions, rendu de feu, de pluie, etc.). Oui, nous pouvons le dire, RE3 Remake inflige d’emblée une belle claque.

Sublime mais aussi, intense, captivant et stressant !
Ainsi, après des débuts dans l’appartement (qui évoqueront pour les joueurs une certaine période de confinement, ahah…), la découverte de la rue se fait avec un plaisir indescriptible. Au point que les premiers zombies viendront vous croquer facilement, alors que vous admiriez juste la beauté du jeu ! Niveau animations, évidemment, la même étape technique est à observer. Tout comme sur le plan sonore, avec une atmosphère (bruitages, cris, etc.) aussi efficace que dans l’original, mais en plus immersive encore. Oui, c’est un fait, dès les premières minutes de jeu, l’on sent que l’on va passer plusieurs heures à s’extasier !

Et la suite du jeu confirme ce sentiment. Tout d’abord à la faveur d’un rythme nettement plus soutenu que dans l’original, ne laissant que peu de répit au joueur et un état de stress quasi-permanent. Avec, toujours, ce sentiment de pouvoir se faire “attraper” par une créature n’importe où. Et particulièrement dans les recoins sombres. Ah, il n’y a pas à dire, à l’époque, on savait encore comme faire peur aux joueurs !
Un gameplay affiné
Mais ce plaisir vient aussi de la sélection des armes et du fait que les munitions restent en quantité limité. Avec, donc, cette nécessité de gérer au mieux son arsenal et de choisir le bon équipement, la place dans la besace de Jill étant limitée. Oui, jusqu’à preuve du contraire, le fait de limiter le stock de munitions a toujours permis aux survival-horror d’être plus stressants pour les joueurs. En voici une nouvelle preuve, pad en main. On note aussi l’apparition d’une esquive bien pensée, qui vous sortira de pas mal de mauvaises situations. Autre nouveauté (par rapport à l’original), la possibilité de tirer tout en se déplaçant. Chose qui contribue aussi à ce sentiment de rythme plus soutenu.

Surtout, ce satané Nemesis ne vous laissera pas beaucoup de temps morts. Il sera même difficile de s’en dépêtrer si Jill est blessée (et donc, plus lente) et dans l’incapacité de se soigner. Pensez, donc, à stocker un max de sprays et autres plantes…De plus, les développeurs ont ajouté de nouvelles séquences, complètement inédites, et donné plus de places à certains belligérants. Mais nous vous laissons découvrir tout cela, sans spoiler. Délicieux…

Reste tout de même un défaut majeur pour ce Resident Evil 3 : remake, sa durée de vie. Comptez environ 6H30, sans forcer. Et avec aucune fin alternative ni de scénario parallèle avec un second personnage, clairement, cet opus souffre d’un énorme talon d’Achille. Alors, oui, peut-être que Capcom aurait du songer à ajouter un personnage inédit, pour inciter à refaire l’aventure de A à Z. Car ceux n’affectionnant pas le scoring seront sans doute déçus, vu le prix affiché par les jeux vidéo de nos jours. D’autant plus dommage que l’on prend son pied du début à la fin, avec cet excellent remake.















































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