Switch : Resident Evil 5, toujours sexy ? Le test !

Si Resident Evil 5 était sorti, initialement, sur PS3 et Xbox 360, le titre de Capcom s’était offert une cure de jouvence sur consoles PS4 et Xbox One, voilà quelques années. C’est donc sur cette dernière version, qui intègre les DLC, que l’adaptation Nintendo Switch s’est calée. Alors, la petite machine de Kyoto s’en sort-elle correctement ? Et bien, une fois de plus, le résultat est plutôt bon. Nous vous expliquons tout cela dans notre test.
Resident Evil 5 : la Switch tient la route
Alors avec Resident Evil 5, nous abordons un épisode de la série un peu particulier, car sorti des sentiers battus côté destination (l’Afrique) et donc, paysages. Et à l’époque, tout le monde n’avait pas adhérer au style. Avec cet univers plus “ouvert”, un peu comme dans un RE4, les possibilités de fuite sont plus nombreuses ce qui, aussi, réduit un peu l’aspect angoissant propre aux survival-horror. Un parti pris, donc, qui permet d’avantage de diversité visuelle et de gameplay, tout en nuisant au caractère effrayant de la série Resident Evil. Pourtant, dans le domaine, RE4 s’en était plutôt bien sorti. Mais il est vrai que ce dernier présentait d’avantage de lieux confinés.
Néanmoins, avec la présence de nombreux zombies, ce RE5 offre une action suffisamment intense et soutenu pour captiver les fans. D’autant que techniquement, le jeu n’a pas trop vieilli. Si bien que l’aspect graphique ne pique pas les yeux. D’ailleurs, la Nintendo Switch s’en sort très bien, avec un rendu quasi-identique à celui observé sur PS4 et Xbox One. Malgré quelques textures un peu en deçà et des effets de lumières légèrement moins fins. Mais franchement, il faut regarder de très près pour s’apercevoir des différences…
RE5 n’aime pas les joy-con…qui le lui rendent bien !
Autre atout du soft, le fait de pouvoir y jouer à deux en même temps. Ainsi, il suffit d’un joy-con par personne pour prendre les commandes de Chris Redfield et de la très “sexy” Sheva Alomar. Malheureusement, si ce mode de contrôle fait le job, il n’est pas réellement adapté au soft. Aussi, pour des parties de longues durée, nous vous conseillerons d’opter pour deux pad pro ou, à minima, pour deux joy-con (et son socle de manette) par personne.
D’ailleurs, sur Switch, la détection de mouvements a été ajoutée. On se souvient, à l’époque de la sortie de RE4 Wii Edition, que cet aspect-là avait considérablement amélioré le quatrième opus de la série, alors plus immersif. Mais malheureusement, sur Switch, la prise en main via ce mode de contrôle n’est pas optimale. Avec un manque de précision dans les mouvements et, au final, un confort global un poil bancal. Il ne manquait pourtant pas grand chose pour que le pari soit réussi. Aussi, une fois encore, nous vous conseillerons plutôt d’opter pour le jeu à la manette classique.
Un survival-horror un peu trop prévisible
Dans le chapitre du contenu, notons aussi la présence du mode Mercenaries, offrant le loisir de jouer d’avantage de personnages emblématiques de la série.
Pour le reste, Resident Evil 5 manquait d’originalité à sa sortie et cela se sent encore aujourd’hui. Un peu trop calqué sur RE4, ce dernier semble un peu tourner en rond, en dépit de quelques passages surprenants voire, trippants et de la visite de lieux (une gare, un bateau de croisière, etc.) ayant le mérite de nous sortir de la routine visuelle. Surtout, si la mécanique de jeu (trop classique) passait -tout juste- à l’époque, de nos jours, cela le fait un peu moins. Oui, quand on joue à RE5, on a bien le sentiment de jouer à une autre génération de softs.
Ceci étant dit, cela a son charme aussi. Et puis, se faire un RE5 pendant ses voyages, avec une technique qui tient la route, cela reste un grand kiffe !
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