Test : Skyrim The Elder Scrolls V Special Edition

Par Noesis , le 11 décembre 2016 - 3 minutes de lecture

Avec Skyrim, on touche à la légende. Élu plus de 200 fois jeu de l’année, la licence mythique renaît sur Xbox One pour le bonheur des novices, qui bien vite seront convertis. Les autres, les fidèles, les maîtres-dragons, ceux qui ont mille fois bravés le monde de Nirn sur 360, seront évidemment moins à la fête, mais cette édition spéciale leur réserve tout de même quelques belles surprises.

Historique

On ne vous fera pas l’injure de revenir sur le matériau de base. Mais pour les deux trois au fond, qui pestent : « Bordeciel connaît la guerre civile, depuis l’assassinat du Roi. Alduin, Le Dévoreur de Mondes , Le Fléau des Temps , Le Dieu Nordique de la Destruction  (c’est fini, oui?), le méchant dragon (ah voilà, c’est plus clair) refait parler de lui… Un seul être semble capable de l’affronter, un héros possédant le pouvoir de la Voix :  le Dovahkiin, « fils de Dragons », vous ! » Voilà pour l’histoire que tout le monde connaît.

Ce sur quoi l’on s’entendra tous, c’est que Skyrim était déjà exceptionnel, en 2011, sur la bonne vieille 360. Même si l’on pestait sur les vilaines comparaisons avec les versions PC et leurs différents mods, l’immersion était totale. Riche, dense, contemplatif, Skyrim avait redéfini les standards du jeu de rôle. Rien que cela.

Nouvel écrin

La version remastérisée corrige (presque) toutes les erreurs d’alors, mais, tenez le vous pour dit, n’ajoute aucune mission inédite. Pourtant, beaucoup plus stable, cette nouvelle copie bénéficie d’un traitement aux petits oignons qui mérite toute votre attention. Émotion et enivrement sont de tous les tableaux. Les panoramas restent impressionnants avec une profondeur de champ beaucoup plus imposante. On apprécie le travail sur les textures beaucoup plus fin , même si l’on ressent parfois les affres du temps, il faut être objectif. Le jeu est beaucoup plus beau que dans nos souvenirs, les lumières sont par exemple beaucoup mieux gérées. Mais on ne se prend pas de grosse claque. Là aussi, il faut être objectif.

Autre réjouissance : aucun ralentissement n’est (enfin) à déplorer. Désormais fluide, Skyrim se parcourt avec une envie dévorante. De même, les temps de chargement ont (enfin) été réduits pour un rythme beaucoup plus soutenu. Malheureusement, le traitement de l’IA n’a pas bénéficié du même traitement de faveur et l’on peut encore pester sur certains comportements irritants. Mais les mods peuvent régler le problème.

Des mods sur console ?

Oui, la grosse nouveauté de cette édition spéciale, c’est la possibilité de profiter (enfin) de quelques mods jusque là exclusifs à la version PC. Retrouvez alors plus de 250 mods disponibles que nous ne vous listerons évidemment pas. Même pour les râleurs, au fond. Ils modifient néanmoins suffisamment l’expérience de jeu pour être appréciés.

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