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CAN 2019 : Que retenir de l’utilisation de la VAR ?


La VAR, entendez « Video Assistance Referees » est un dispositif vidéo conçu et dirigé par des arbitres spécialisés qui assiste l’arbitre central dans certaines prises de décisions sur des actions litigieuses. Approuvé en 2016, elle a été utilisée dans plusieurs compétitions majeures de la FIFA comme la Coupe des Confédérations en 2016 et le Mondial en 2018. La Var est intervenue cette année à la Coupe d’Afrique des Nations, une toute première lors de ce tournoi africain qui a été autant apprécié que le site casino777.be. Appréciée diversement par les acteurs du football, que retenir de l’utilisation de l’arbitrage vidéo au pays des Pharaons ?

La VAR à la CAN, l’aspect positif !

Autorisé à partir des quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, la rencontre entre le Sénégal et le Bénin a permis d’expérimenter la VAR. Un match remporté par le Sénégal sur un unique but d’Idrissa Gueye à la 69è minute. Mais peu après le but de Gueye, Sadio Mané marque un autre but mais été signalé à la lisière de l’hors-jeu. Cette position irrégulière limite ne pouvait se remarquer toute suite. Le juge de la partie Monsieur Moustapha Ghorbal a dû faire intervenir l’assistance vidéo pour annuler le but du joueur de Liverpool. Ainsi dire, la VAR a nettement permis de prendre une décision juste sur un but litigieux. La VAR pour certains acteurs n’est pas une mauvaise chose. C’est le cas du sélectionneur français du Bénin  Michel Dussuyer.

« Je dirais que l’utilisation de la VAR est un plus pour le football. Ça vient corriger des injustices, par moment. Je le vois comme un effet positif. Après, un jour ça peut vous servir, et un autre jour ça peut vous desservir… Mais, fondamentalement, je pense que c’est une bonne avancée. J’espère juste que ça va fonctionner jusqu’au bout et qu’il n’y aura pas de problèmes techniques. » Avait-il affirmé au micro de Radio France International. La VAR est donc un moyen juste de réparer les injustices et permet de prendre des décisions plus ou moins justes.

La VAR à la CAN, l’aspect négatif !

La VAR depuis sa création ne manque pas de critiques. La VAR n’est pas rationnelle et manquent d’objectivité quelques fois. En demi-finale de la CAN, lors du match opposant le Sénégal à la Tunisie, le juge central a accordé un penalty suite à une tête de Salif Sané sur la main de son coéquipier Idrissa Gana Gueye dans la surface de réparation. Mais l’assistance vidéo n’a pas approuvé la décision annulant le penalty qui aurait pu amener l’égalisation des Aigles de Carthage. Dans la seconde affiche, le Gambien Bakary Gassama à l’inverse  a été alerté d’une main d’Aïssa Mandi, elle aussi sans doute involontaire, qui lui avait échappé sur un tir d’Etebo et qu’il a accordé un penalty aux Super Eagles après visionnage de la VAR. Et pour finir, lors de la finale de la compétition, l’Algérie avait ouvert le score mais le Sénégal aurait pu obtenir un penalty pour une main de Guedioura dans la surface des Fennecs sur un centre de Gassama à l’heure de jeu. C’est ce qui a amené certains acteurs comme le journaliste Didier Rostand à émettre des réserves contre l’assistance vidéo.

« Le penalty refusé au Sénégal ? C’est une erreur de la VAR. La VAR doit rétablir quelque chose qu’elle ne rétablit pas forcément. , je ne sais pas… Je suis contre la VAR » a laissé entendre l’homme des médias. Salif Santé, joueur sénégalais n’approuve pas dans l’ensemble le système.

La VAR est une innovation majeure pour cette Coupe d’Afrique des nations. Le but est avant tout d’éviter toutes les injustices possibles sur l’aire de jeu. Le bilan est par endroit positif pour cette compétition. Mais il est à noter que l’assistance vidéo a été quelques peu défaillants surtouts lors des demi-finales de la compétition. La VAR a par le passé faire annuler des matchs en Afrique. Ce drame n’est pas survenu pour le tournoi ; ce qui est déjà une réussite considérable.