Test en retard de Rise of the Ronin : Ghost of Tsushima n’a qu’à bien se tenir, sur PS5 ?

Logiquement comparé à l’excellent Ghost of Tsushima, traitant lui aussi de samurais, Rise of the Ronin est sorti il y a maintenant un mois sur console Sony Playstation 5. Alors, en cette période de vacances scolaires, il nous semblait intéressant de vous proposer à notre tour, notre verdict. Le soft de la Team Ninja a-t-il tenu toutes ses promesses et surtout, vaut-il l’investissement ? Réponse dans notre test.

Rise of the Ronin vs Ghost of Tsushima

Avec cette exclusivité Playstation, nombre d’amatrices et amateurs de Ghost of Tsushima y voyaient une alternative idéale, en attendant l’arrivée d’un deuxième opus du jeu en question. Voire, un titre susceptible de nous captiver davantage, encore. Mais sur ce point-là, tuons le suspense d’emblée, sachez que Rise of the Ronin n’a pas le niveau requis. Néanmoins, en guise d’entre-deux, le soft développé par la Team Ninja a quelques arguments pour plaire. A condition de ne pas s’attendre, non-plus, à un pur chef-d’oeuvre…

L’histoire et le contexte

Mais avant de trancher dans le vif du sujet, deux mots sur le contexte, l’époque et l’histoire. C’est dans un Japon du XIXe siècle que se déroule le scénario. En 1863, suivant trois siècles de domination du shogunat Tokugawa, un profond bouleversement se profile. Des navires noirs occidentaux sèment le trouble et la guerre dans le pays. C’est-là que notre duo de héros intervient, dans un premier temps. Puisqu’après un certain temps, le joueur devra finalement choisir (définitivement) entre l’un des deux personnages créés de toute pièce. En effet, un éditeur de combattants plutôt bien fichu permet de personnaliser (sexe, apparence, etc.) les protagonistes du soft.

Rise of the Ronin : un Open World perfectible

Plus concrètement, ce titre en monde ouvert se présente comme un jeu d’aventure et d’action, riche en combats. En outre, des aspects de RPG permettent d’effectuer des choix, ayant une influence sur le déroulement du scénario et donc, sur les personnages croisés au cours du périple. Sur cette facette, avouons-le, nous avons été un peu déçus. Les choix en question n’étant pas si nombreux et la liberté supposée s’offrir aux joueurs n’étant qu’illusoire, la majeure partie du temps. De plus, les différentes conséquences restent minimes et pas fondamentalement différentes les unes des autres. En gros, quels que soient vos choix, l’expérience n’en sera jamais transcendée. Dommage.

1 semaine depuis la sortie de Rise of the Ronin sur PS5 ⚔️

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— PlayStation France (@PlayStationFR) March 29, 2024

Des combats redondants

Enchaînons avec l’autre facette négative selon nous. L’aspect assez répétitif des combats. Là ou Ghost of Tsushima avait réussi quelque chose en matière de gameplay, Rise of the Ronin tarde à nous faire vibrer. Malgré une palette de coups, d’armes et accessoires assez conséquente. Ainsi, au bout de quelques heures, on en vient à fuir les affrontements, qui manquent trop souvent de “peps”. Retenons toutefois quelques actions qui sortent du lot, notamment à l’aide du fouet, qui offre pas mal de perspectives et surtout, différentes manières de surprendre son adversaire.

De plus, soulignons la pugnacité des boss, qui vous donneront du fil à retordre et vous obligerons, même, à ruser. Notamment en exploitant l’environnement (bâtiments, tours, barils explosifs) pour en venir, progressivement à bout. Un aspect plutôt positif, pour le coup, puisque source d’adrénaline et plus globalement, de plaisir de jeu. On en viendrait presque à souhaiter un mode spécial dédié aux combats avec les boss !

Visuellement plutôt réussi

Et puisque nous évoquons les environnements, parlons graphismes. Globalement, l’ensemble est plutôt joli sans égaler, une fois encore, les somptueux panoramas de Ghost of Tsushima. Ici, si nous ne sommes jamais réellement ébahis par le paysage, le fait de parcourir les campagnes et villes offre une satisfaction visuelle. Et un sentiment de liberté mais aussi de grandeur, pour le moins agréable. Mention spéciale pour les villes et le fait de pouvoir parcourir certaines zones en planant tel un aigle (visuel ci-dessous). Histoire de gagner du temps, aussi, bien que des portails permettent de se téléporter rapidement d’un point vers un autre, pour peu qu’ils aient été préalablement activés.

Plutôt joli, donc même si, au final, ce gigantesque monde manque clairement d’action. En clair, il n’y a pas grand chose de captivant à réaliser, lorsque l’on s’écarte de la quête principale. Si ce n’est, la possibilité de tuer des vilains (ou des innocents) et de récolter des ressources pour améliorer son matériel et ses armes ou encore, afin de revendre ou d’acheter des choses chez les marchands. Evoquons tout de même la quête des chats, plutôt originale et agréable à compléter, permettant qui plus est de gagner de l’argent. Tout en jouissant d’une pause “mignonne”, pour celles et ceux qui, comme nous, sont amoureux de félins.

La coopération pour dynamiser l’aventure de Riss of the Ronin

Enfin, parmi les atouts du soft, signalons aussi la possibilité de jouer jusqu’à trois joueurs en coopération, dans les missions principales. Un vrai plus, susceptible de prolonger la durée de vie de Rise of the Ronin, tout en offrant un angle d’approche différent.

Test publié le 21/04/2024 à 14h05