one-piece-la diversité culturelle et éthnique dans les mangas (1) Mangas et Comics

Comment les mangas et les animes explore et représentent la diversité culturelle et ethnique ?


La diversité ethnique et culturelle est une question qui revient toujours depuis une décennie. Si les mangas et les animes ont différents genres, ils explorent également ce thème de la société. Les bandes dessinées japonaises utilisent la diversité pour traiter les chocs entre les cultures et les ethnies.

Les différences ethniques et culturelles dans les mangas

Pour mieux comprendre la nature du manga, il faut revenir à ses origines. Il s’agit d’un produit né de l’influence des comics américains pour la combinaison d’images et de textes. Ce fait reste d’ailleurs à confirmer, car il constitue un débat parmi les historiens du Japon.

One Piece le film, la bande annonce ! Vers une cata façon Saint Seiya ?

Il existe différents œuvres pouvant démontrer la diversité culturelle et ethnique dans les mangas et les animes. On peut par exemple parler de One Piece, la bande dessinée japonaise la plus populaire à travers le monde. Luffy, le personnage principal, est d’origine brésilienne. Tous les membres de l’équipage viennent de nations différentes. Nami est Suédoise, Zoro vient du Japon, Sanji de la France, Nico Robin Russe, Usopp est africain, et Jinbei est originaire des Maldives.

Le manga identifie d’ailleurs clairement que chacun des membres de l’équipage du chapeau de paille vient d’une île ou d’un peuple différent. Dragon Ball affiche également cette diversité. On a les saiyens avec Goku, les terriens comme Krilin, les nameks, et même d’autres races. Cette manière de présenter la mixité est une manière de parler du choc culturel.

Des œuvres fantaisistes

Il est parfois difficile de clairement identifier les origines d’un personnage dans les animes et les mangas. Cela vient du fait qu’il s’agit d’œuvres de fantaisies. On a les personnages avec de grands yeux, des cheveux de différents couleurs, et quelques caractéristiques spécifiques pour l’identification. Ces dernières peuvent être une cicatrice, la couleur des yeux, la tenue, etc. L’origine des ethnies et de la culture reste donc peu importante.

Il existe également les personnages dits « normaux ». Le lecteur ou le téléspectateur n’a aucun moyen d’identifier leurs origines. Enfin, on a aussi des mangas qui se déroulent dans le vrai monde. Jojo’s Bizarre Adventure en est un exemple. Les noms de chacun font référence à leurs origines. Jean-Pierre Polnareff est un français qui s’inspire de Michel Polnareff et de Jean-Pierre Jarier.

Parmi les mangas, on observe aussi des œuvres historiques. Kenshin le Vagabond et Vinland Saga ne sont que des exemples. Ces genres cherchent la précision dans les détails : origines, cultures, histoires, et apparences.

Article publié le 23/08/2023 à 6h01