Bayonetta Origins – Cereza and the Lost Demon : c’est pas sorcier (test)

Alors que les joueurs ont encore en bouche les dernières aventures virevoltantes de Bayonetta 3, voici Bayonetta Origins – Cereza and the Lost Demon. Virage à 180° pour ce jeu très coloré où l’on incarne une toute jeune sorcière dans un univers quelque part entre Alice au Pays des Merveilles et Le Labyrinthe de Pan. Le tout avec des accents de folklore irlandais.

Bayonetta Origins – Cereza and the Lost Demon, là où tout commence

Bayonetta Origins – Cereza and the Lost Demon est un jeu exclusivement sur la Switch. Développé par Platinum Games, à qui l’on doit les Bayonetta classiques, il prend le jour au débotté avec une DA et un gameplay qui tranche franchement avec le reste de la franchise.

Finis les combats acrobatiques avec les guns accrochés aux chaussures. Place à une Cereza toute jeune, ne maîtrisant pas encore ses pouvoirs et se retrouvant prisonnière d’une forêt mystérieuse, Avalon. Née d’un père sorcier Lumen et d’une mère sorcière de l’Umbra, Cereza n’est la bienvenue dans aucun des deux camps. Alors que sa mère est emprisonnée, elle est recueillie par la sorcière Morgana pour continuer l’apprentissage de ses pouvoirs.

Un soir, elle voit en rêve un jeune garçon lui indiquant qu’au cœur de la forêt d’Avalon se trouve un pouvoir si grand qu’il lui permettra de sauver sa mère. Cereza décide de s’y aventurer avec au poignet un bracelet capable de décupler le peu de pouvoirs qu’elle a. Et dans les mains son doudou en peluche, Chouchou.

La quête initiatique de Cereza

Une fois dans la forêt, Cereza tente d’invoquer un démon pour se défendre, mais rate. Celui-ci devient prisonnier accidentellement dans la peluche. La jeune fille décide donc d’appeler le démon Chouchoi. Mais celui-ci ne compte pas rester sur le plan des humains et veut rentrer aux Enfers. Bon an mal an, il va accompagner Cereza dans ses pérégrinations et la défendre.

C’est ainsi que l’on se retrouve avec un jeu d’aventure en vue du dessus où avec le joy-con gauche, vous dirigez Cereza. Et avec le joy-con droit, vous dirigez Chouchou. La sorcière peut envoyer le démon dans sa forme de combat pour tuer les elfes et autres créatures qui peuplent la forêt. Mais ce n’est pas tout.

Cette mécanique asymétrique, qui n’est pas sans rappeler celle de Brother : A Tale of Two Sons, donne lieu à des énigmes où les deux personnages doivent coopérer. Il faut en conséquence faire jouer aussi bien ses méninges aussi bien que ses réflexes. Dans les combats, Cereza ne frappe pas, c’est Chouchou qui s’en charge. La sorcière, elle, peut entraver les mouvements de ses ennemis. Pendant ce temps-là, votre main droite avec Chouchou enchaîne les combos.

Bayonetta Origins – Cereza and the Lost Demon : le ARPG vraiment lite

Dans ses mécaniques, Bayonetta Origins – Cereza and the Lost Demon se présente comme un action RPG très lite. Vous ramassez de quoi apprendre de nouvelles compétences indépendamment avec Cereza et Chouchou. Cela se fait lors de séances d’entraînement dans des sanctuaires où se trouvent des points de sauvegarde. Il ne faut ainsi pas négliger l’exploration pour trouver des ressources.

C’est là également que vous allez pouvoir faire des potions : pour remonter votre vie, votre jauge de magie, celle de Chouchou ou étourdir les ennemis. Dans le jeu, vous allez souvent tomber sur des Tir na nog. Ce sont des donjons dans la dimension des elfes, un peu comme les sanctuaires de Breath of the Wild. Là, vous devrez triompher d’ennemis dans une arène, résoudre des énigmes basées sur l’asymétrie entre les personnages, pour gagner de nombreux orbes, dévoiler des objets cachés sur la map, etc.

Bayonetta Origins – Cereza and the Lost Demon est de ce fait un savant mélange d’action, aventure et exploration dans un univers très coloré. Ce jeu va en décontenancer plus d’un parmi les fans de Bayonetta. D’ailleurs, il peut très bien se jouer comme un stand alone, sans connaître toute la franchise. Il n’en reste pas moins un jeu très coloré, très agréable à parcourir et une excellente surprise de ce mois de mars !