Débusquer une Nintendo Switch au Japon ? Pari impossible…
Le constat est alarmant au Japon, la Nintendo Switch restant quasiment introuvable sur l’archipel depuis sa sortie officielle, en mars dernier. Récemment, une centaine de consoles avaient été expédiées aux revendeurs, dans la ville de Tokyo. Mais avec plus de 3000 joueurs faisant la queue le jour J, nombre d’entre-eux sont rentrés bredouille à la maison…
Switch : demande supérieure au Japon ?
Si la rupture de stock de Nintendo Switch fait rage sur l’ensemble du globe, les Japonais paraissent d’avantage touchés par le phénomène que les Européens. Car, même si la situation est loin d’être idéale chez nous, avec un peu de patience, la console hybride n’est pas inaccessible. Cela était d’ailleurs le cas dans la fenêtre de lancement de Splatoon 2 (juillet dernier), avec un pack dédié disponible ainsi que l’offre standard, réapprovisionnée au même moment. Alors, certes, les stocks sont à nouveau en manque au jour d’aujourd’hui mais entre les boutiques physiques et web, il y a toujours possibilité de débusquer le précieux sésame…
Alors, pour quelle raison les Japonais souffrent-ils d’avantage que nous ? Probablement en raison d’une demande encore plus forte qu’en France ou aux USA. En effet, les nippons sont particulièrement friands de consoles portables, en raison de leur mode de vie très “nomade”. Peu de congés, beaucoup d’heures passées au travail -et donc, dans les transports en commun, leur rythme se prête à merveille à une machine comme la Switch, dont les parties peuvent être entamées chez soi pour se poursuivre en déplacement (et vice-versa) sans qu’aucune sauvegarde ne soit nécessaire.
Et avec l’arrivée prochaine de Monster Hunter, l’une des licences les plus populaires au Japon aux côtés de Final Fantasy et Dragon Quest, les choses ne devraient pas s’améliorer. Pourtant, Nintendo promet qu’il travaille à l’amélioration de la situation. Chose martelée depuis des mois par la firme de Kyoto, qui semble bien incapable d’enrayer la rupture de stock. C’est à se demander si les boutiques seront susceptibles de satisfaire la demande avant les fêtes de fin d’année. Inquiétant…
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