Rocket Arena : Un personnage tenant son lance-roquettes Test

Rocket Arena (Test) : La simplicité, clé du succès


Fiche jeu

  • Editeur:Electronic Arts
  • Developpeur:Final Strike Games
  • Supports:PC, PS4, Xbox One
  • Genres:Action, Jeu de tir
  • Nombre de joueurs:1 / Online
  • Date de sortie:14/07/2020

Multi-joueur en équipes de 3 contre 3, Rocket Arena est la première création du studio indépendant Final Strike Games. Estampillé EA Originals, ce jeu est sorti le 14 juillet dernier. D’aspect basique, il fait montre d’un bon potentiel, malgré quelques faux pas. (Test effectué sur PS4).

Simple mais efficace, voilà qui résume parfaitement Rocket Arena. Globalement, ce titre repose sur des mécaniques de jeu connues du grand public ou simple à appréhender pour les néophytes. Le 3 vs 3 est déjà vu, les modes de jeu également, tout comme la partie visuelle, le gameplay, etc…

Rocket Arena, une prise en main limpide

Mais c’est en cela que réside le plaisir de jouer. Le but est presque simplement de tirer des roquettes sur ses adversaires, éliminer ces derniers ou remplir un objectif. Pour ce faire, les mécaniques de jeu reposent beaucoup sur de l’évolution aérienne. On peut en effet sauter plusieurs fois ou même tirer des roquettes à nos pieds pour bondir encore plus haut.

La prise en main se veut donc très simple, sans difficulté. Un premier tutoriel permet d’appréhender à peu près toutes les touches et combinaisons nécessaires à ce titre. Ça ne dure pas plus de cinq minutes. Quelques parties en ligne donnent les bons réflexes et l’on commencent alors à pleinement s’éclater.

Trouver son personnage

Mais la prise en main ne réside pas uniquement dans les manières de jouer en elles-mêmes. 11 personnages sont en effet présents dans le jeu, chacun avec des capacités et une arme différente. Quelques tests permettent de trouver le héros qui nous convient.

On note également que chaque combattant peut embarquer trois Artefacts avec lui. De quoi donner un petit supplément de puissance, au combat. Des boîtes “cadeaux” style Mario Kart viennent également booster certaines performances de chaque personnages (courir plus vite pendant un certains temps, donner une arme supplémentaire, etc…).

Une mine laser

Une mine laser disponible dans les boites cadeaux

Cela ne donne pas un avantage définitif mais est utile, dans les différents modes de jeu. Car oui, Rocket Arena propose plusieurs manières de jouer. La principale d’entre elles est le KO, qui consiste simplement à envoyer des roquettes sur ses adversaires. Cela fait monter une jauge de KO, puis il faut balancer les ennemis hors de la map pour les éliminer. Une excellente idée réside également dans le fait qu’il est impossible de mourir. Une fois éliminé, le joueur revient sur le terrain, est retenu quelques secondes puis relâché dans la partie.

Screenshot dans Rocket Arena

Une boîte à cadeaux du jeu

Modes de jeu et maps à choix multiples

Hormis cela, les joueurs peuvent s’affronter dans un Méga-Roquette, sorte de Roi de la Colline. On note aussi une Chasse au Trésor, qui se joue en deux-temps, toujours en 3 vs 3. Il faut d’abord recueillir un maximum de pièces sur la map, avant de s’emparer d’un coffre à protéger pendant plusieurs secondes. Tout se joue en plusieurs manches et procure un véritable stress, on adore. Découvre notre toute première manche de Chasse au Trésor ci-dessous :

Deux autres modes de jeu toujours très liés aux roquettes sont également présents, notamment un Ball-Roquette (football). On trouve aussi une Attaque de bots-roquettes, dans laquelle les joueurs affrontent des hordes de robots en coop.

Toutes ces parties se jouent sur l’une des 10 maps que contient le jeu. Ces dernières sont assez variées d’un bateau à un gratte-ciel en passant par différents décors originaux (temple d’Amérique du Sud notamment). Les cartes sont donc très différentes et une fois dedans, le fouillis se fait encore plus présent. Pour le dire de manière franche, chaque décor est un capharnaüm. Tunnels, points hauts, cachettes, bâtiments, etc… s’entrecroisent.

Rocket Arena fait donc encore très fort en proposant des cartes à la taille d’une 3 vs 3 dans lesquelles on ne tourne pas en rond, sans jamais se perdre. Un nouvel aspect plaisant du jeu. On regrette toutefois le fait que ces maps soient peut-être trop étudiées pour le mode KO. Évoluer dans ce mode de jeu est un peu plus confortable que dans les autres.

Rocket Arena : Image tirée de la map créée dans un bateau

On apprécie de s’affronter sur des maps très différentes, ici sur un bateau

Un côté cartoon très marqué

Outre la construction des maps, l’aspect esthétique du jeu est intéressant. Ce dernier repose en effet sur un style assez « cartoonesque », principalement visible du côté des personnages. La direction artistique est assumée, mais ne plaira peut-être pas à tous.

Côté bande-son, le jeu est aussi bien réalisé. Les bruits de combats et musiques sont sympathiques, sans être redondants. Notons néanmoins un « détail » qui hérisse le poil. Dans le menu de sélection, chaque personnage a une « voice-line ». Ce qui fait qu’à chaque passage sur un héros, ce dernier lance sa « voice-line ». Un peu d’hésitation dans les menus et tout cela devient vite insupportable.

La "voice-line" d'un personnage

“J’ai soif de combat !” s’exclame Izell à chaque fois que vous passez votre flèche de sélection sur elle

Rocket Arena, un free-to-play qui ne s’assume pas?

Le bémol principal de ce jeu concerne toutefois son modèle économique. Rocket Arena est, à la base, vendu comme un jeu classique (autour des 40€). Mais l’on trouve également un Battle Pass permettant de débloquer des skins, emblèmes, bannières, etc. Ce qui permet de compléter les nombreux éléments déjà présents.

Un menu de personnalisation des héros

Les héros sont personnalisables à souhait

Un menu de personnalisation de son identité

Outre les personnages, ce jeu vous laisse vous créer une vraie identité

Or, ce titre a tout du free-to-play. Et après ses débuts à 40€, EA Games et Finale Strike Games l’ont bien compris. Depuis sa sortie, le prix de Rocket Arena n’a fait que chuter. Il figure désormais à 4,99€ (9,99€ pour l’édition mythique) sur le PlayStation Store.

https://twitter.com/RocketArena/status/1302294170325807104

Points positifs

  • Gameplay facile à appréhender
  • Bande-son agréable
  • Direction artistique style cartoon assumée
  • La multiplicité des personnages
  • Les maps variées et très bien travaillées
  • Les différents modes de jeu
  • Les développeurs corrigent petit à petit les erreurs de leur titre
  • On ne meurt pas

Points négatifs

  • Le modèle économique, on préférerait un free-to-play
  • Rien d'inédit
  • Les maps ne conviennent pas forcément à tous les modes de jeu
  • De l'attente au moment de lancer une partie
  • La direction artistique peut ne pas plaire à tous

Note

Graphismes 90%
Bande-son 85%
Prise en main 95%
Plaisir de jeu 90%
Durée de vie 90%
Conclusion

En somme, Rocket Arena est le jeu parfait pour les joueurs souhaitant passer un bon moment sans se prendre la tête pour pas cher. Les mécaniques, le côté graphique et le prix actuel, tout s’adresse à un public très large, qui comprend aussi bien néophytes que gamers ayant déjà touché à divers jeux du genre.

Note finale 90% Accessible

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