Test de Burning Shores, le DLC hollywoodien d’Horizon Forbidden West

Un peu plus d’un an après sa sortie, Horizon Forbidden West revient avec son DLC Burning Shores. L’occasion de retrouver Aloy dans un segment d’aventure original, à la découverte d’une nouvelle zone de jeu, Los Angeles, et surtout d’un nouveau personnage féminin et charismatique : Seyka. Que vaut ce contenu téléchargeable ?

Burning Shores : bienvenue à Hollywood

Pour accéder à Burning Shores, vous devez avoir complété la campagne du jeu principal jusqu’à un certain point (la mission Singularité). Si vous aviez recommencé un New Game+ : pareil. Car Burning Shores requiert des éléments scénaristiques avancés pour pouvoir démarrer. Et ça commence par un appel de Sylens sur votre focus, qui vous dit qu’un des Zénith est resté sur Terre et n’a pas suivi les autres.

Ce dernier s’est réfugié dans son ancien fief de Los Angeles où il utilise les ressources de ses anciennes usines pour bâtir un vaisseau. Son but : fuir (encore) la Terre avec une poignée de Quens pour éventuellement coloniser une nouvelle planète. Mais depuis la fin de Forbidden West (et même avant) vous savez que les Zénith ne doivent pas être laissés en vie, donc c’est à Aloy de régler ça.

Vous voici alors partie pour Los Angeles, ou ce qu’il en reste, avec la colline d’Hollywood notamment, pour découvrir un nouvel arc du jeu qui laisse présager un futur troisième jeu. Burning Shores permet de découvrir une zone composée de multiples îles avec des gratte-ciels en ruine, et surtout un nouveau biome : le volcan. L’occasion aussi de découvrir de nouvelles menaces mécaniques et un nouveau peuple.

Aloy et Seyka sont dans un bateau

Le jeu commence lorsque votre Aile d’Hélios est attaquée par une tour qui envoie des missiles pour abattre toute forme de vie tentant de l’approcher. Lors de votre chute, vous rencontrez Seyka, une marine guerrière du clan des Quens à la recherche de sa sœur. Celle-ci semble être partie avec le Zénith que vous recherchez, donc ça tombe bien : vous allez faire route ensemble !

Le DLC se compose de 4/5 missions principales et quelques missions annexes (en plus des journaux de bord à récupérer sur l’ensemble de la map). Vous allez très vite apprendre à aimer votre nouvelle compagne d’arme et arpenter cette nouvelle zone vraiment chouette. Et bien sûr vous allez découvrir quelques races de machines inédites qui vont vous donner du fil à retordre lors de combats intenses.

Sans compter le boss de fin, véritable morceau de bravoure offrant une scène d’une cinématographie folle, digne des lieux où vous vous trouvez. Rien que cet affrontement final vaut l’investissement tant il est intense et parfaitement chorégraphié. Mais pas de spoilers, le mieux est que vous découvriez la séquence par vous-même. D’ailleurs, compter entre 6/8h si vous faites le DLC en ligne droite. Rajoutez 2/3h pour les complétionnistes, ce qui équivaut au DLC du premier jeu.

Burning Shores : encore un pas en avant ?

Techniquement, Burning Shores semble avoir encore fait un pas en avant. Les visages des personnages paraissent encore plus réels et crédibles dans leurs animations. Aloy semble plus naturelle que jamais, et le nouveau personnage introduit, Seyka, parvient en quelques heures à s’imposer comme l’alter ego de l’héroïne. La VF est toujours d’une justesse incroyable. C’est aussi l’occasion pour les fans de revoir le regretté Lance Reddick dans son rôle de Sylens.

Par contre, les bugs techniques constatés dans le jeu de base n’ont pas été corrigés. Lors des phases d’escalade notamment, il est arrivé à plusieurs reprises qu’Aloy saute vers sa mort alors que la prise à laquelle elle devait s’accrocher se trouvait à quelques centimètres. Ou encore, nous avons plusieurs fois été coincés dans des éléments du décor où nous n’étions pas censés aller. Nous obligeant à relancer la dernière sauvegarde pour sortir de ce piège.

Mis à part ces quelques défauts, déjà présents dans Forbidden West, le DLC est vraiment plaisant. La région de Los Angeles est absolument magnifique, les volcans, même si on n’y passe pas beaucoup de temps, offrent de magnifiques paysages (surtout vu du ciel). Les amateurs de mode Photo vont s’en donner à cœur joie d’ailleurs. Donc si vous avez aimé parcourir Forbidden West, vous allez adorer crapahuter dans Burning Shores.