Le Mag Jeux High-Tech

Test de la Nintendo Switch : la console de l’ère moderne ?

Note globale : 8.6/10
Marque
Nintendo
Modèle
Switch
Poids
297g
Dimensions
102 mm x 239 mm x 13,9 mm (avec les Joy-Con attachés)
Prix
299 euros
Date de sortie
3 mars 2017
Ecran
Tactile capacitif de 6,2' (1280x720)
CPU/GPU
Processeur NVIDIA Tegra personnalisé

Sortie le 3 mars 2017, la Nintendo Switch est disponible partout dans le monde. Et bien sûr, Le Mag Jeux High Tech a eu l’occasion de tester la bête. Jouable aussi bien chez soi, confortablement installé dans son canapé, qu’en déplacement (train, arrière d’une voiture, métro, avion, etc.), la Switch offre un concept révolutionnaire qui devrait bouleverser l’industrie des jeux vidéo dans son ensemble. D’ailleurs, la concurrence étudie déjà des projets équivalents. Découvrez notre test de la Nintendo Switch, console dont le concept semble mériter son engouement…

Nintendo : un historique chargé d’innovations

Avec Nintendo, il faut toujours s’attendre à des consoles prenant à contre-pied ce qui est fait “ailleurs” (Sony et Microsoft). Alors que certains suivent, la firme de Kyoto a toujours incarné le berger du “troupeau”, avec plus ou moins de réussite populaire à la clé, selon les cas. La DS avait introduit le premier double-écran tactile alors que la 3DS apportait une notion de 3D ainsi que la Réalité Augmentée (aujourd’hui démocratisée par les Smartphones), concept inédit également, à l’époque. La Wii avait, pour sa part, été le premier hardware à proposer un système de détection de mouvements. De son côté, la Wii U nous avait proposé une manette/tablette avec écran tactile, une fois encore, un principe révolutionnaire.

La Switch, elle, intègre la plupart des innovations vues sur ces consoles, tout en introduisant sur le marché un concept dit “hybride”. En clair, plus besoin de s’offrir à la fois une console de salon et une machine nomade, les deux étant intégrées, pour un tarif relativement modique de 299 euros. Autre spécificité, le fait de pouvoir jouer à deux simultanément sur un même écran en mode portable, en profitant de manettes se désolidarisant de leur base. Bien sûr, nombreux observateurs sont restés perplexes devant cette avancée technologique, qui a pourtant convaincu les joueurs. Car désormais, quelques jours après la sortie de la console, les ventes donnent raison à Nintendo. La confirmation que le marché reste ouvert à des hardwares faisant preuve d’autre chose que de sur-puissance et de graphismes ultra-avancés. Une fois encore, Big N a fait le pari du plaisir de jeu, avant tout autre chose. Une nouvelle expérience vidéo-ludique, comme seul le père Mario sait en produire.

Nintendo Switch : 2 consoles en 1

Ainsi, avec la Switch, ce n’est plus au joueur de s’adapter à sa console, mais l’inverse. Console et manettes offrent, de la sorte, moult configurations possibles. De l’utilisation classique avec une manette en main devant son écran de TV à un jeu plus mobile en détachant les deux Joy-con de leur base, la Switch permet aussi et surtout à deux joueurs de partager leurs parties sans avoir à acquérir de manettes supplémentaires. En effet, le pack standard comprend deux joy-con, chacun pouvant être utilisé par un gamer. Voilà pour les possibilités offertes en mode “console de salon”.

Car vous pouvez, ensuite, effectuer vous-même la transition entre cet usage “at home” et un jeu plus nomade. Par exemple, si vous venez de rencontrer un boss dans The Legend of Zelda Breath of the Wild et qu’un impératif vous contraint à quitter votre domicile, il vous suffit de retirer la “tablette” (écran de 6,2 pouces) de son socle. Une fois désolidarisée, cette dernière vous donne le loisir de poursuivre votre combat en déplacement, sans avoir à rallumer la Switch, restée sous tension pendant la manipulation. Logiquement, vous y perdez un peu en qualité visuelle (720p au lieu des 1080p) mais rien de choquant. De quoi effacer les habituels gouffres techniques séparant les consoles de salon à leurs cousines portables. De la next-gen en version mobile, voilà, aussi, le coup de génie de Nintendo.

Comparaison Wiimote et manettes Switch

Nintendo Switch : “Think different”

Bien sûr, comparée aux Xbox One et PS4 Slim, la Switch affiche un net déficit de puissance avec ses 512 Gflops (GPU) et son CPU Tegra X1 1.9 Ghz Quad Core. Sachant que la console hybride n’en est qu’à ses débuts et que, logiquement, son potentiel est loin d’être exploité à 100% dans les jeux pour le moment, contrairement à ses deux concurrentes. Toutefois, si l’on compare à la console de Sony et ses 1.84 TFLOPS (GPU) avec un AMD 8-core Jaguar CPU, certains pourraient être rebutés. Pourtant, le rapport qualité/prix de la Switch s’avère aussi compétitif que ce que proposent Sony et Microsoft. Le positionnement est toutefois différent. Lorsque l’on achète une PS4/Xbox One, c’est la puissance brute que l’on paye avant-tout. Alors que dans le cas de la Switch, vous investirez dans une technologie innovante. Technique pure ou nouvelle façon de jouer, voici le dilemme entre ces deux philosophies. Tout en rappelant qu’en vous procurant le hardware de Kyoto, vous n’aurez plus besoin de compléter votre collection avec une console portable. Atout à prendre en considération au moment de passer en caisse.

Poursuivons la découverte “nomade” afin de vous exposer les différentes possibilités. L’écran est, bien entendu, tactile et vous permet de surfer dans le menu de la Switch avec vos doigts. Mais les deux Joy-con qui étaient, quelques minutes auparavant, positionnés en mode manette “classique” vont venir se loger de part et d’autre de la tablette. Vous voilà, ainsi, en présence d’une authentique machine portable ! Au passage, son poids réduit et le bon positionnement des boutons offrent une ergonomie sans faille. A l’usage, vous découvrirez un confort de jeu jamais connu sur une console portable. Un excellent point, donc.

Mais, là encore, d’autres possibilités existent. Car vous pouvez, aussi, décider de conserver la configuration de votre manette classique (mode console de salon) pour interagir avec l’écran nomade. Pour faciliter le jeu, de la sorte, un petit socle est intégré à l’arrière de la tablette afin que vous puissiez le placer sur une tablette de train/avion ou toute autre surface.

Vous venez de sympathiser avec votre voisine/voisin pendant votre voyage ? Parfait car vous allez également pouvoir jouer à deux en même temps, en vous emparant, chacun, d’un Joy-Con. A vous les parties de Mario Kart 8 Deluxe en écran splitté durant un trajet en train ou autre ! Bien sûr, à ceux qui souhaiteraient comparer la Switch “nomade” à un Smartphone, sachez que l’écran de la console Nintendo est bien plus grand, ce qui vous évitera de vous arracher les yeux. Côté autonomie, les 3 heures devraient assurer l’essentiel bien qu’il soit conseillé de se munir de chargeurs mobiles, pour ceux qui souhaiteraient en profiter plus longuement.

Autre particularité de la Switch, ses cartouches de jeux. Oubliez les formats CD/DVD connus sur Wii et Wii U, la console next-gen empruntant leurs formats aux DS et 3DS. Avantage de ce principe, le fait de pouvoir sauvegarder des parties directement dessus, c’est à dire sans surcharger la mémoire interne de la console, assez limitée d’ailleurs. Voilà qui devrait cependant dissuader les joueurs d’acheter leurs jeux sous format numérique, surtout dans le cas d’un titre “gourmand” comme Zelda. Mais nous reparlerons plus tard de cet aspect “espace de stockage”.

Concrètement, la Nintendo Switch vous surprendra aussi de part sa taille (voir photo comparative ci-dessous), nettement inférieure aux Wii, Wii U et autre PS4. Mine de rien, cela diminue la surface nécessaire pour l’accueillir et évite d’encombrer votre meuble TV. Côté manettes de jeux, la taille mini est également de rigueur mais sans nuire à l’ergonomie. En mode manette classique, la prise en main est intuitive, agréable, naturelle. En revanche, lorsque vous utiliserez les Joy-con, plusieurs minutes seront nécessaires à l’apprivoisement total du système, en particulier sur certains jeux. Rien d’incontournable, soyez rassurés…

Nintendo Switch : Les Joy-Con, concentré de technologie

Et si certains seraient tentés de confondre la paire de joy-con avec l’antique combo Wiimote/Nunchuck, sachez que les deux duos n’ont, au final, pas grand chose à voir. Car les manettes Switch embarquent, mine de rien, une petite merveille de technologie. De quoi expliquer, aussi, le tarif d’un ensemble (80 euros), qui pourrait effrayer quelques joueurs. Une caméra infrarouge à reconnaissance de mouvements/formes et objets est inclue dans l’un des Joy-con. Ainsi, l’accessoire en question est, à titre d’exemple, capable de détecter le mouvement de votre bouche (nous développerons cet aspect dans notre test, à venir, de 1-2 Switch). Assez stupéfiant.

Autre atout, la fonction de vibrations “haute définition”. Concrètement, vous pourrez sentir plusieurs degrés de vibrations, plus ou moins forts. Grâce à cette technologie, il devient possible de sentir l’évolution d’un élément mobile dans le creux de votre main. Par exemple, lors d’une partie de Baseball, ce procédé -mêlé à une gestion progressive du son- vous donnera le sentiment de détecter la vitesse d’approche de la balle vers votre main. De cette manière, vous pourrez frapper la balle quasiment comme si vous disposiez d’un visuel. Bluffant. Et l’on ose imaginer ce que cela pourrait donner avec un casque de réalité virtuelle, d’ailleurs à l’étude dans les studios de Nintendo.

Pour ce qui concerne la détection de mouvements, bien heureusement, la Wii n’est plus qu’un lointain souvenir. Révolutionnaire en son temps, cette technologie avait mal vieilli lors de son passage sur Wii U. Mais Nintendo a revu sa copie pour nous offrir une détection pour ainsi dire irréprochable, les caméras permettant d’en améliorer la précision et la réactivité. En conséquence, les mouvements, dans un jeu, sont retranscrits de façon instantanée. De plus, vous pourrez, selon les jeux, réaliser des effets plus ou moins marqués. Appréciable aussi, la disparition de la Sensor Bar.

En matière d’ergonomie, là encore, le Nunchuck et les crampes occasionnées (notamment dans un jeu Wii tel DBZ Tenkaichi) n’est plus. Le joy-con se fond merveilleusement bien dans la main tout en vous donnant un accès intuitif au joystick qui s’y trouve. Par contre, certaines utilisations posent problème aux joueurs disposant de grandes mains, notamment dans certaines activités présentes dans 1-2 Switch. En revanche, en mode “manette Nes” (Joy-con tenu comme un paddle classique, à l’horizontale), ce problème de dimensions se fait plus discret.

Signalons aussi que deux Joy-con droit (ou gauche) peuvent être synchronisés en même temps. En clair, cela signifie que, si vous vous offrez un combo supplémentaire de manettes, gauchers et droitiers pourront jouer ensemble sans qu’aucun joueur ne soit pénalisé. Car, de base, une paire de Joy-con est plus adaptée à un joueur gaucher + un joueur droitier. Ce qui peut, effectivement, sembler déloyal, si votre main dominante est la même que celle de votre partenaire.

Nintendo Switch : quelques défauts

Au chapitre des critiques, évoquons le jeu en mode nomade via la manette “classique” (c’est à dire avec les deux Joy-Con positionnés sur leur base, pour un jeu à distance de l’écran portable). Il est certain que cette utilisation n’est, de loin, pas la plus appropriée. Car, à moins de disposer d’un support quasiment à hauteur d’yeux et suffisamment proche de votre tête, vous allez vous tirer les mirettes, du moins au-delà de la demi-heure de jeu. Du coup, pour le jeu en solo et en déplacement, mieux vaudra fixer les joy-con sur la tablette/écran. Par contre, à deux joueurs, le joy-con se transforme en une manette dans l’esprit rétro qui vous permettra de prendre du plaisir immédiatement, sans prise de tête. Bien sûr, là encore, les longues sessions de jeu ne sont recommandables qu’à condition d’être en mesure de rester suffisamment près de l’écran. Car avec un écran splitté en deux, inutile de préciser que la visibilité en prendra un coup. Néanmoins, sur un Mario Kart 8 Deluxe, le plaisir sera total et le système vous donnera le loisir de débuter une partie avec un pote dans le métro, pour la terminer dans votre salon, sur écran TV…la classe mondiale !

Autre sujet de critique, le petit pied/support rétractable placé au dos de l’écran de la Switch. Ce dernier assure le job pendant les déplacements mais il suffira d’un léger choc pour que votre console vacille. En effet, la languette en question s’avère bien trop fine pour supporter le poids (pourtant faible) du hardware et son positionnement sur la gauche ne permet pas de trouver un point d’équilibre suffisant. Il est conseillé, si vous utilisez régulièrement votre Switch dans les transports, d’acquérir un socle digne de ce nom, disponible aux alentours des 15-20 euros. Par contre, vous apprécierez le poids mini de la console (environ 300g de base et 400g avec les joy-con), toujours en usage nomade, même avec les Joy-Con intégrés. A titre de comparaison, une 3DS XL (340g) affiche un poids supérieur (comparaison avec la tablette “sans” les Joy-con)…

Support un peu fébrile…

Evoquons par ailleurs les problèmes de synchronisation des Joy-Con. Cela nous est arrivé, certes très rarement, mais le souci est réel. Toutefois, une mise à jour prochaine réglera le problème, donc pas de crainte à avoir à moyen terme. En revanche, aucun défaut de pixel (la fameuse rumeur du “pixel mort”…) à signaler de notre côté.

Côté mémoire interne, c’est certain, la Nintendo Switch manque de place. Le prix abordable entraîne quelques restrictions, comme chacun s’en doutera. Clairement, après le téléchargement d’un titre aussi gourmand qu’un Zelda, il ne vous restera que peu de place pour stocker d’autres jeux. Heureusement, une fois encore, la nature des softs, sur cartouche, règle partiellement le problème. Pour ce qui est relatif aux titres téléchargeables (console virtuelle ou jeux Switch classiques et indé) et DLC, un slot vous permet d’insérer une carte micro SD/SDHC/SDXC (jusqu’à 2To), utile pour stocker vos téléchargements. De plus, Nintendo travaille sur une compatibilité future de sa console avec un Disque Dur. Enfin, sachez que, comme sur Wii, 3DS et Wii U, il est possible, après avoir supprimé un jeu acheté, de le récupérer gratuitement en relançant un téléchargement depuis l’ eShop. Pour se faire -et dans le but de conserver vos sauvegardes- il suffit d’opter pour l’option “Archiver le logiciel”.

Dans le registre de l’ autonomie, en mode nomade, vous en aurez pour 3 heures environ (Zelda), selon les jeux utilisés. Et en cas de coupure soudaine liée à l’épuisement de la batterie, une sauvegarde automatique vous permettra de ne pas perdre vos données. Puis, pour la recharger, la solution la plus économique consiste à la placer sur son socle “de salon”. Même procédé pour les Joy-Con, qui se rechargent en se positionnant directement sur l’écran de la Switch, elle-même placée sur le dit socle. Bien sûr, différentes solutions de recharge, pour plus de mobilité, existent. Mais notons que le pack de base permet, sans achat supplémentaire, de recharger l’ensemble du matériel. Mais vous pourrez, aussi, y connecter des batteries externes (USB) pendant vos déplacements.

Nintendo Switch : les petits plus…

Pour compléter et conclure ce test, abordons maintenant les petites options et menus de la Switch. Tout d’abord, nous avons grandement apprécié la fonction “capture d’écran” qui offre le loisir, d’une simple pression sur le bouton dédié, de photographier des images du jeu, pour les récupérer ensuite, par exemple via une carte SD. Pour ce qui concerne le menu “home”, Nintendo a grandement simplifié les choses par rapport aux principes des Wii et Wii U. Navigation très intuitive qui permet d’accéder rapidement aux jeux , aux logiciels ou autres comme l’ eShop (aucun téléchargement testé pendant ce test).

Dans un registre différent, quel que soit l’usage (de salon ou portable), la Switch fait également preuve de…discrétion ! Pas de ventilo moulinant à plein régime ni autre son de CD/DVD en plein chargement, autre atout du choix d’un format software sur cartouche. En plus du fait que les cartouches ne craignent pas les rayures, bien évidemment. Voilà qui autorise, aussi, les plus jeunes joueurs à utiliser la console.

Console Nintendo Switch avec paire de Joy-Con – gris

 

 

Les plus

  • Excellent rapport qualité prix : plus besoin d'investir dans deux consoles (de salon + portable)
  • Technologie innovante (usage hybride, joy-con)
  • Jouer à deux avec une seule paire de joy-con (compris dans le pack)
  • La console portable la plus puissante du marché
  • Détection de mouvements performante
  • Fonctions online gratuites jusqu'à l'automne prochain
  • Les cartouches de jeux et leurs sauvegardes embarquées !
  • Zelda Breath of the Wild...

Les moins

  • Nettement moins puissante que les concurrentes (console de salon)
  • Support/socle (mode nomade) un peu fébrile
  • Un seul jeu réellement attractif en solo, pour l'instant
  • Mémoire/stockage "de base" limité

Les notes

Design/esthétique
4.7/10
Innovation
4.9/10
Fonctionnalités
4.3/10
Puissance brute
3/10
Autonomie (en mode nomade)
3.1/10
Ergonomie
4.6/10
Poids/encombrement (nomade)
4.8/10
Rapport qualité/prix
4.8/10
Intérêt
4.8/10

Conclusion

Si la Nintendo Switch enregistre de tels records de ventes, ce n’est clairement pas pour rien ! Evidemment, toute comparaison avec les PS4/Xbox One en matière de puissance serait inutile, ces dernières étant plus performantes sur ce point. Mais lorsque l’on achète une machine Nintendo, c’est avant-tout pour vivre de nouvelles expériences. Et avec la Switch, vous en aurez pour votre argent. D’autant qu’un ensemble console de salon/console portable (plus puissante que les 3DS et PS Vita) pour moins de 300 euros, aucun concurrent n’est en mesure de faire mieux.

Ainsi, la technologie embarquée dans la paire de Joy-Con vous permettra d’améliorer vos sensations de jeu. Caméra intégrée, accéléromètre, vibrations et son H.D, multiples possibilités de jeu (Joy-con en duo, à l’unité, sur le support pour une manette classique, sur l’écran portable ou à distance), la belle ne manque pas d’atouts. De plus, le poids mini de la console (nomade et salon) et ses dimensions réduites en font vraiment un hardware “passe-partout”.

Reste le problème de la mémoire interne (qui se contourne avec la mémoire interne des cartouches et des cartes SD), clairement limitée. La conception du support permettant de maintenir la tablette/écran sur une table -pour le jeu nomade- est également un peu faiblarde, si bien que l’achat d’un véritable support dédié à ce mode de jeu s’imposera, si vous jouez régulièrement pendant vos déplacements. D’autre part, le line-up reste très faible pour le moment, bien que de gros titres (Splatoon 2, Mario Odyssey, Xenoblade, etc.) soient en développement. Manque, aussi, la présence de jeux AAA développés par des éditeurs tiers (Mass Effect Andromeda, Marvel vs Capcom Infinite, etc.).

Mais au final, en gardant à l’esprit que la Nintendo Switch joue dans une autre catégorie (plaisir de jeu, nouvelle façon de jouer, usage hybride), la firme de Kyoto a réussi son pari en proposant une machine -et manettes- particulièrement bien conçue, qui changera à jamais notre approche des jeux vidéo. Et contrairement à ce qu’en dit la légende urbaine, le prix de vente n’est pas excessif, compte-tenu des technologies et fonctionnalités exclusives et inédites embarquées. C’est notre point de vue.

Une console d’ores et déjà indispensable, sachant que les jeux suivront dans les semaines et mois à venir. Et puis…il y a l’excellentissime Zelda Breath of the Wild, argument ultime !

Un Must Have !
8.6/10
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