Test de Loddlenaut sur PC : on déambule, on fait des bulles sous l’océan

Par Benjamin Barois , le 9 décembre 2023 - 4 minutes de lecture

Entre deux aventures épiques sur des mondes lointains, Loddlenaut vous propose une parenthèse de repos dans un univers sous-marin. Nettoyez le fond des océans, sauvez des Loddle et relaxez-vous dans ce titre low poly qui ne demande aucun effort et apporte un grand sentiment de satisfaction.

Loddlenaut, un Powerwash Simulator sous-marin

Dans Loddlenaut, vous incarnez un petit personnage envoyé sous l’eau avec son vaisseau et son équipement pour nettoyer les fonds marins. Au départ équipé d’un pistolet pour enlever les substances polluantes et attraper les détritus, vous allez débloquer des appareils supplémentaires et des améliorations au fil du temps.

Du nettoyage dans Loddlenaut

Vous débarquez donc dans votre crique sous-marine avec des recycleurs et des appareils servant à crafter des objets et de la nourriture. Un autre personnage, via la radio, vous donne vos missions et vous demande d’aller nettoyer les différents biomes du jeu. En tout, il y en a quatre, avec des styles différents, et qui racontent une mini-histoire sur ce qu’il y avait avant à cet endroit.

Vous ramassez donc les différents détritus puis les ramenez à votre crique pour les jeter dans les recycleurs. Qui vont les transformer en matière première que vous utiliserez dans les machines à crafter pour avoir des améliorations et du nouvel équipement. C’est aussi simple que ça, vous faites des aller-retours, vous nettoyez tout et vous sauvez la faune locale : les Loddles.

Qui qui qui sont les Loddles ?

Les Loddles sont des créatures sous-marines qui, lorsque vous arrivez dans un biome, sont mal en point. Au fil de votre progression dans le nettoyage (symbolisé par un pourcentage), ils iront mieux et pourront élire domicile dans le biome. Libre à vous de leur demander de vous suivre pour les changer de biome et faire des mélanges entre plusieurs types de Loddles.

Recyclez vos détritus dans Loddlenaut

S’ils se sentent bien et que vous leur apporter des jouets ou à manger, ils vont donc se reproduire et peupler les environs marins. Vous pouvez donc vous amuser à les croiser autant que possible pour découvrir toutes les variétés de Loddles proposées par le jeu.

D’ailleurs, les biomes ne restent pas à 100% propres. L’océan étant pollué en permanence, il faut régulièrement y retourner pour enlever les quelques traces de détritus si vous souhaitez que vos créatures continuent de s’épanouir. En jonglant ainsi entre les biomes, votre crique et les Loddles, vous avez de quoi passer du bon temps.

Un peu de craft dans Loddlenaut

Lorsque vous sortez de votre crique, vous consommez de l’oxygène de votre bonbonne. Au début du jeu, il faut donc souvent retourner à la crique, ou construire un appareil qui permet, lorsque vous passez dedans, de désinfecter les Loddlenauts et de recharger votre oxygène. Vous avez aussi un boost pour aller plus vite lorsque vous appuyez sur la touche dédiée.

Votre vaisseau dans la crique de Loddlenaut

L’oxygène, le boost, la puissance de votre pistolet : tout ça s’améliore aux machines de votre crique. Pour ça, il faut des matières premières conçues à partir des détritus ramassés. Détritus que vous obtiendrez naturellement en nettoyant les biomes et leurs alentours, qui recèlent de poubelles. Globalement, le jeu n’a pas de challenge à proprement parler. C’est une expérience que vous lancez pour vous détendre pendant quelques minutes, durant lesquelles vous nettoyez tranquillement l’océan et faites des aller-retours pour recycler les poubelles.

Si vous voulez à tout prix en voir le bout, il y a une fin au bout de 3h de jeu. Mais comme nous l’avons dit, vous pouvez rester ad vitam à tout nettoyer et élever vos Loddles. Une expérience relaxante, qui rappelle le récent Under the Waves, avec des graphismes rétro, qui ravira les plus jeunes et permet aux plus grands de souffler entre une partie de Baldur’s Gate 3 et Starfield.

Article publié le 09/12/2023 à 13h45

Benjamin Barois

Rédacteur, traducteur et occasionnellement designer graphique Je joue donc je suis. Ne se prend pas au sérieux depuis 1985. Joue sur : PS5, Switch, 3DS, Vita et retro gaming

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