Test. Les Gardiens de la Galaxie : un jeu vidéo digne de l’oeuvre Marvel

Par Julien Barthet , le 10 novembre 2021 - 7 minutes de lecture
les gardiens de la galaxie test ps5

Les adaptations vidéoludiques de films ne sont pas toujours heureuses. Même si, généralement, les conversions de licences juteuses comme celles des super-héros -Marvel et DC Comics- font l’objet d’un minimum syndical, pour assurer le fan-service. “Minimum syndical”, c’est sans doute ainsi que nous pourrions qualifier le dernier jeu Matrvel adapté chez Eidos, Marvel’s Avengers en l’occurrence. Alors forcément, la réticence était de mise pour ce Guardian of the Galaxy (Les Gardiens de la Galaxie) dont nous vous proposons le test, sur console PS5.

Les Gardiens de la Galaxie : des choix judicieux

Il faut croire que chez Square Enix et Eidos, on a appris des erreurs après la sortie du moyen Marvel’s Avengers. Et puis, en choisissant une licence telle que celle des Gardiens de la Galaxie, les développeurs s’assuraient de traiter d’entrée d’un monde atypique, coloré, cher dans le coeur des fans de comics/cinéma et riche en références susceptibles de parler aux joueurs d’antan. Et force est de constater que ce choix était pour le moins judicieux…

D’emblée, les trentenaires/quarantenaires/cinquantenaires apprécieront le prologue du soft qui nous met dans la peau de Starlord alors qu’il n’est qu’un adolescent. C’est à dire, dans une chambre des années 80, riche en objets et disques d’époque, laquelle faisait la part belle au hard-rock avec quelques groupes mythiques comme Kiss ou Def Leppard. Une courte séquence, donc, pad en main, mais qui offre une dose de plaisir non négligeable, avec ce sentiment d’avoir à faire à un jeu dont les développeurs ont pris soin.

L’humour des films est intacte…

Puis l’aventure débute dans le vaisseau de notre équipe. Avec, la encore, une séquence assez croustillante puisque l’on découvre la chambre spatiale de notre héros puis, progressivement, les autres membres de l’équipe. L’occasion de premiers échanges qui ont le mérite de donner le ton. Oui car l’humour omniprésent dans les films est de rigueur dans le jeu aussi, tout au long de l’avancée. Et ils ‘agit là de l’un des gros atouts du soft…qui en comporte d’autres, rassurez-vous !

Plus concrètement, c’est en incarnant Starlord que l’on s’immerge dans l’aventure avec la possibilité, selon les missions, d’obtenir l’aide de ses coéquipiers mais aussi, d’exploiter leurs capacités spéciales pendant les combats. C’est d’ailleurs cette facette du gameplay qui fait -aussi- de LGDLG un très bon titre. Tout d’abord, le personnage principal en lui-même jouit de multiples attaques, normales et spéciales, avec la possibilité de débloquer progressivement de nouvelles capacités mais aussi, des tenues additionnelles. En plus des compétences “de groupe”, qui peuvent également être acquises en utilisant les points d’expérience.

starlord marvel jeu vidéo

Les costumes supplémentaires sont d’ailleurs l’un des attraits principaux du soft, lorsqu’il s’agit de rejouabilité. Du moins, à conditions d’être fan des Gardiens. Côté progression, le level-design est plutôt bien fichu mais quelques bugs, de collision notamment, rendent certaines phases un peu brouillonnes. Comme si la deadline avait contraint les développeurs à passer que quelques phases de test. Rien de bien méchant, néanmoins.

Les Gardiens de la Galaxie sont plutôt beaux !

Visuellement, les mondes visités sont généralement très colorés, chatoyants, avec une atmosphère graphique rappelant vraiment les deux premiers films. Oui, c’est très réussi. Car, sans crier non-plus à la claque graphique intergalactique, Les Gardiens de la Galaxie offre un enrobage très agréable à l’oeil, sans jamais lasser la rétine. Beau travail d’Eidos Montréal, pour le coup. Côté super-héros à proprement parler, oui, il faut un temps d’adaptation pour se faire aux représentations de Starlord (qui fait vraiment petit minet blondinet), Gamora ou Drax. Enfin, si la référence pour vous -c’est notre cas- est celle des films cinématographiques. Par contre, vous l’imaginez Groot et Rocket sont bien fidèles aux originaux. Et ce sont d’ailleurs ces deux-là qui constituent une bonne partie des vannes proférées à longueur de progression. Croustillant, si l’on est amateur/amatrice du genre…

Des phases en vaisseau, jolies, mais sans réel intérêt

Outre l’avancée dans les environnements en vue à la troisième personne, des phases en vaisseau, nécessitant d’éviter des obstacles et autres éclats divers sont également au programme. Bon, soyons clairs, ces dernières brillent surtout de par le spectacle offert. Car en termes de gameplay, on ne peut pas dire que ce soit le pied. Mais, disséminées avec parcimonie, elles offrent une variété non-négligeable. Sachant que, régulièrement, des périodes “libres” dans le QG (le vaisseau) sont proposées, histoire de découvrir les différentes chambres et pièces du lieu d’habitation de nos héros. Avec différents albums, posters, documents et accessoires à découvrir. Pour le fun, en somme…

les gardiens de la galaxie sur ps(

Le Gameplay, point d’orgue du soft

Mais revenons sur l’aspect principal du soft, le gameplay. Car c’est véritablement pendant ces phases d’avancée et/où de combats que l’on prend notre pied. Ainsi, elle se scindent en deux parties distinctes. Tout d’abord, le côté progression, ponctué d’embûches facilement contournables. Notamment en utilisant les compétences de l’un ou l’autre des héros. Par exemple, Groot a la capacité de créer des points pour joindre deux corniche. De son côté, Gamora use de son épée pour déchiqueter où couper des éléments de décors. Alors que Drax fait usage de sa force pour déplacer d’énormes blocs de pierre.

Seconde facette, les combats, contre des boss et autres mini-boss. Là encore, Starlord fait mouche avec ses guns, que l’on manie de manière très intuitive, en alternant avec ses réacteurs et autres capacités à débloquer peu à peu. Mais notre super-héros ne serait rien sans ses compagnons. Aussi, lorsque leur jauge leur permet, Gamora, Rocket et cie peuvent balancer une super-attaque, sur commande du joueur “humain”. Fun et surtout, d’une grande utilité. Par ailleurs, pendant un affrontement, une scène “rassemblement” peut avoir lieu. Pendant cette dernière, en répondant juste à la question posée (plusieurs réponses sont possibles), vous pourrez remotiver vos troupes pour leur conférer des pouvoirs. Une bonne idée même si l’on regrette l’aspect un peu redondant, après deux ou trois heures de jeu.

Quelques choix, pour lier l’équipe !

Voilà la transition parfaite pour évoquer cette notion de choix puisque au cours de l’aventure, au cours des dialogues entre les membres de l’équipe, Starlord a la possibilité de répondre à des questions, en allant dans le sens -ou non- de certains de ses compagnons. En théorie, ces choix sont supposés avoir des conséquences sur l’aventure. Mais concrètement, cela ne semble modifier que certains échanges futurs, puisque l’un ou l’autre des personnages pourra faire preuve de rancune envers Starlord, en lui ressortant l’une de ses réponses dans les dents. En clair, cela sert surtout à alimenter les échanges humoristiques, selon nous.

Evoquons aussi les adversaires qui sont généralement endurants (un combat contre un boss peut être assez long) mais rarement insurmontables. Si bien que l’on avance plutôt facilement dans Les Gardiens de la Galaxie, avec le bonheur d’affronter parfois des créatures gigantesques. Et plutôt bien fichues. Surtout qu’en matière de Framerate, nos Marvel de l’espace assurent également. Et puis, avec environ 18 heures de durée de vie en ligne droite, Guardians of the Galaxy captive un long moment. Sans parler des tenues et capacités à débloquer, même après la fin.

gardiens de la galaxie

Enfin, comment ne pas vous parler de la bande son de ce Gardiens de la Galaxie. D’autant qu’il est possible de sélectionner le JukeBox dans le vaisseau, pour écouter comme bon vous semble des morceaux de groupes aussi mythiques que Kiss, Depêche Mode, Tears For Fears, Europe, Blondie, Pat Benatar, A-Ha, Simple Minds, Culture Club, Rock Astley ou encore, Frankie Goes To Hollywood ! Un régal…

Article publié le 10/11/2021 à 10h53

Julien Barthet

Journaliste indépendant et auteur. Fondateur et Rédacteur en chef des plateformes : www.lemagsportauto.com et www.lemagautoprestige.com. Ex-Propriétaire et fondateur de www.lightningamer.com. Ex-pigiste à jeuxvideo.com

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