Lifestyle

Contraception masculine : les hommes veulent plus de choix ?


L’avenir des méthodes contraceptives masculines semble promettant si nous tenons compte de l’avis des principaux concernés.

Une étude de We-Vibe démontre en effet que 78 % des hommes à travers le monde seraient prêts à prendre des contraceptifs pour partager la charge avec leur partenaire.

Les méthodes contraceptives masculines dans un futur proche

We-Vibe est connu dans le milieu des jouets pour adultes. La société a mené une enquête dans le cadre d’évaluer les alternatives pour la contraception, plus précisément pour les hommes. Cela rendrait le système plus égalitaire envers les femmes.

Dans l’étude avec Ylabs, institut rattaché au Harvard Innovation Labs, les deux entités ont effectué des recherches sur 3 500 individus de pays différents, avec l’appui de sept experts du sexe. La question se porte sur deux méthodes de contraception masculines. Il s’agit du gel NES/T, qui nécessite une application sur la peau pour réduire considérablement le nombre de spermatozoïdes dans le sperme. L’autre technique concerne une injection hormonale dans le canal déférent qui arrête tout simplement l’évacuation des spermatozoïdes.

Ces nouvelles approches pourraient considérablement aider à réduire les grossesses par accident. L’ONU indique en effet que la moitié des cas à travers le monde sont des imprévus. Selon les Nations Unies, plus de la moitié des grossesses dans le monde sont le résultat d’accidents. Les pays défavorisés sont les plus touchés en raison du prix des contraceptifs.

Une hausse des demandes de contraception

La demande en contraception ne cesse d’augmenter, surtout dans les pays en difficulté. Les contraceptifs restent en effet un produit peu accessible pour la population. D’autres statistiques indiquent également le besoin urgent de nouvelles techniques. Les femmes délaissent de plus en plus la pilule depuis une décennie. Si le taux était de 46 % en 2010, cela est de 35 % en 2020. La principale cause concerne les effets secondaires.

Durant l’enquête avec Ylabs, les hommes sont en faveur d’une alternative égalitaire. Presque 80 % d’entre eux accepteraient de prendre ou d’appliquer les nouvelles techniques contraceptives. La crainte des effets secondaires reste toutefois un obstacle. 41 % des individus craignent une baisse de la libido.

Si les hommes sont prêts à recourir à des méthodes contraceptives autres que les préservatifs, cela pourrait aider à réduire le taux de grossesses par accident. Il faut toutefois se rappeler de les prendre ou de les appliquer. Les femmes craignent davantage ce dernier point : que son partenaire oublie.