Test

Syberia – The World Before : test du prologue sur PC


Fiche jeu

  • Editeur:Microïds
  • Developpeur:Koalabs / Microïds
  • Supports:PC
  • Genres:point'n'click
  • Nombre de joueurs:1 joueur
  • Date de sortie:08/10/2020

Après un Syberia 3 en demi-teinte, Microïds et Koalabas ont dévoilé le 8 octobre 2020 Syberia – The World Before. Ce nouveau volet qui peut s’apparenter au 4ème opus de la série de Benoit Sokal s’est laissé approché avec un trailer mais également son prologue, jouable gratuitement sur Steam. L’équipe du Mag Jeux High Tech a mis la main dessus et vous donne ses impressions à chaud.

Syberia – The World Before : retour aux sources

Grosse surprise que ce nouveau Syberia annoncé. Surtout quand on sait qu’il a fallut pas moins de 13 ans entre Syberia 2 et Syberia 3. Pourtant il est là, annoncé pour 2021, avec, en guise de démo jouable, un prologue d’une petite heure. À travers celui-ci on découvre quelques bribes de scénario et de gameplay. Et le moins que l’on puisse dire est que le tout est rassurant. En effet, même si Syberia 3 était dans la veine des précédents, on s’éloignait un peu de l’essence du premier jeu.

Pour rappel, Syberia raconte l’histoire de Kate Walker, une avocate new-yorkaise en voyage dans le village de Valadilène, dans les Alpes. Elle est là pour affaire et doit s’occuper de la succession d’une fabrique d’automates suite à la mort d’Anna Voralberg, dernière héritière du nom. Mais après une courte enquête, Kate découvre qu’il reste un survivant de la famille Voralberg : Hans. Ce doux rêveur est le créateur de centaines d’automates à travers le monde. Kate se lance à sa poursuite à bord d’un train créé par Hans, avec à son bord Oscar, un automate aussi guindé que bon compagnon. Ensemble, ils vont partir à la recherche d’Oscar aux confins de la Sibérie. Le vieil homme étant à la recherche des derniers mammouths.

Les aventures de Kate Walker

Si le premier jeu s’achevait sur les retrouvailles avec Hans, le deuxième Syberia se concentrait sur le périple de Kate et du vieillard. Notre héroïne, toujours avec Oscar, rencontrait les Yukols, des autochtones en transhumance qui l’ont aidé à retrouver la trace de ces fameux mammouths. Ayant totalement abandonné sa vie citadine, Kate Walker se lance corps et âme dans cette nouvelle vie, au détriment de ses proches. Son petit ami la quitte pour sa meilleure amie, sa mère la prie de rentrer et son patron envoie à ses trousses un détective privé pour traduire son employée en justice. Mais Kate reste insaisissable et poursuit son aventure avec Oscar.

Syberia 3 nous narrait l’aventure de Kate aux côtés des Youkols. Elle aide cette peuplade dans leur transhumance mais l’enquêteur à ses trousses, Nic Cantin, se rapproche dangereusement. Cette dernière aventure en date avait un peu déçu son public à cause de son caractère un peu lent et répétitif. Et surtout, elle s’éloignait de la magie des débuts avec tous les automates. Pour se concentrer sur les personnages, un peu ennuyeux, des Youkols. Mais ce Syberia – The World Before semble prêt à changer la donne.

Notre avis sur le prologue de Syberia – The World Before

Syberia – The World Before met en avant deux héroïnes. Il y a bien sûr Kate Walker, le personnage des débuts, que l’on retrouve en bien mauvaise posture. En effet, celle-ci est emprisonnée dans une mine de sel (suite à sa capture à la fin du 3ème volet). Elle doit creuser dans les galeries afin de trouver de l’ivoire, sous la supervision d’un groupe de pseudo nazis, l’Ombre Brune. Elle n’est pas seule puisqu’elle est accompagnée d’une autre prisonnière, une russe, Katyusha. Mais ce n’est pas elle la seconde héroïne.

Il s’agit de Dana Roze, une jeune fille de 17 ans, musicienne. Elle vit avec ses parents à Vaghen, en 1937. Il s’agit d’un village que l’on devine en Allemagne, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Les fascistes sont déjà présents et persécutent Dana ainsi que sa famille. C’est d’ailleurs sur la jeune fille que s’ouvre ce prologue. Celle-ci va donner un concert au piano sur un automate créé par Hans Voralberg. Cette introduction magnifique rassure immédiatement les joueurs des premières heures. On retrouve toute la magie du premier jeu, avec un village baroque, des automates partout, un charme rustique… Le tout avec des graphismes modernes. Les passages avec Dana sont clairs et chatoyants. Tandis que ceux avec Kate en 2004 dans sa mine de sel sont sombres et glauques.

Mais on sent vraiment une volonté de revenir aux premiers jeux, aussi bien dans l’ambiance que dans le scénario. On ne veut pas vous spoiler l’histoire, d’autant que ce prologue est gratuit. Mais il raccroche parfaitement les wagons avec les deux premiers Syberia. Le passé de Kate Walker la rattrape. Et on sent que le destin de la petite Dana est fortement lié au sien. Des intrigues se mettent donc en place en quelques minutes dans cette splendide démo, nous donnant très vite envie d’en savoir plus. Nul doute que Benoit Sokal et ses équipes ont bien pris en compte les critiques des joueurs. Ce nouveau Syberia s’annonce donc comme un véritable petit bijou. Nous ne manquerons pas bien évidemment de vous faire un retour dès que nous aurons pu jouer à la version complète de ce point’n’click très attendu.

Points positifs

  • On retrouve la magie des débuts
  • Le nouveau look de Kate Walker
  • Deux héroïnes pour deux époques

Points négatifs

  • On espère retrouver la voix de Françoise Cadol
  • Quelques difficultés à lancer le prologue (il a fallu lancer directement depuis la racine du jeu)
  • Des écrans de chargement un peu longs

Note

Graphismes 82%
Bande-son 78%
Prise en main 77%
Plaisir de jeu 88%
Durée de vie 70%
Conclusion

Nous sommes bien conscients qu’il n’est pas évident de juger le prologue d’un jeu. Cet aperçu d’une heure parvient pourtant à nous en mettre plein la vue, et qui plus est gratuitement. Il nous donne l’occasion de découvrir le nouveau visage de Kate Walker, avec les cheveux rasés sur les côtés et teints en bleu. Nous découvrons également la jeune Dana Roze dans son village de Vaghen en 1937.

Celui-ci nous fait furieusement penser aux décors traversés lors du premier Syberia, que ce soit Valadilène, Barrockstadt ou même encore Aralbad. Le fond sur tensions politiques et début de Seconde Guerre mondiale promet de grands moments de suspens quant au sort de la petite Dana. Son destin semble d’ailleurs lié à celui de Kate Walker, coincée au fond d’une mine de sel et qui tombe par hasard sur le trésors de guerre de l’Ombre Brune. Le prologue se termine sur un coup de feu terrible qui nous laisse sur le bord de notre siège et nous donne envie de ne pas en décoller avant la sortie du jeu complet, prévu pour 2021.

Note finale 79% Prometteur

3 commentaires sur Syberia – The World Before : test du prologue sur PC

  1. Phil

    Déjà beaucoup d’indices dans ce prologue pour nous permettre de comprendre quel est le lien entre Kate Walker et Dana Roze (sa maman quand elle était jeune).

    Dommage pour la nouvelle tête de Kate Walker, c’est un personnage totalement différent (sans doute pour faire plaisir aux lobbies LGBT), elle n’a même plus aucune féminité et a plus un aspect de rebelle qu’autre chose. Ca sera sans moi qui me limiterai aux deux premiers opus.

  2. Oscar

    Grande fan de Syberia, je suis ravie de ce prologue. J’adore l’histoire, l’ambiance générale. Je suis aussi ravie du changement d’apparence de Kate. Il est évident que la vie dans la mine ait affecté son physique. il est difficile de l’imaginer pomponnée pour creuser dans la roche.
    Le seul soucis pour moi est la présence très gênante de bug.

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