Test des Schtroumpfs : l’Épopée des Rêves sur PS5, peut mieux faire
- Editeur:Microids
- Developpeur:Ocellus Studio
- Supports:Nintendo Switch, PC, PS4, PS5, Xbox Series
- Genres:Plateforme
- Nombre de joueurs:1-2 joueurs en local
- Date de sortie:24 octobre 2024
Après une preview où nous étions plutôt enthousiastes sur ce nouvel épisode des Schtroumpfs : l’Épopée des Rêves, nous avons pu avoir le jeu entre nos mains. Histoire de voir si le jeu complet était à la hauteur des deux niveaux que nous avions pu faire. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a été un peu déçus.
Les Schtroumpfs : l’Épopée des Rêves, Gargamel est de retour
On ne change pas une recette qui fonctionne depuis des décennies. L’infâme sorcier Gargamel en veut toujours aux Schtroumpfs et a décidé cette fois de s’en prendre à leurs petites gourmandises. Il a donc empoisonné les buissons de salsepareille, plongeant les petits bonhommes bleus dans un profond sommeil. Vous êtes donc le dernier et seul espoir du village et devez aller au pays des rêves pour réveiller et sauver les Schtroumpfs du village.
Voici le pitch de départ de ce nouveau jeu autour des personnages de Peyo. Après un Mission Malfeuille plutôt sympathique, suivi du Prisonnier de la Pierre Verte, sans compter le party game Schrtroumpf Party et le Mario Kart-like Schtroumpf Kart. Il s’agit d’une nouvelle incursion dans le domaine vidéoludique, cette fois dans un style peu différent, qui lorgnerait du côté d’un Astro Bot, pour citer l’inspiration la plus évidente.
Vous dirigez donc un ou une Schtroumpf, ou les deux si vous décidez de jouer en coop’. Le titre démarre dans le village des Schtroumpfs où tout le monde pique un somme et où trône un oreiller géant sur lequel vous devez bondir pour rejoindre la constellation des rêves et plonger dans ceux de vos concitoyens pour les y sauver en parcourant plusieurs niveaux.
Une aventure répétitive et mal dosée
Une fois dans la constellation, vous avez le choix entre de “gros” niveaux, ou des plus petits. Les gros niveaux sont en fait une succession de plusieurs petits dans lesquels vous devez arriver au bout du parcours et, si possible, ramasser des champignons et retrouver un Schtroumpf qui se fond dans le décor. Ces buts annexes permettent de décrocher tous les trophées/succès du jeu et de débloquer toutes les tenues pour vos personnages.
Car dans le village, en vous rendant chez le Schtroumpfs Tailleur, vous pouvez changer entre la fille et le garçon et modifier leur costume. Leur but étant uniquement esthétique, c’est vraiment pour s’amuser. Les niveaux, donc : ils reflètent l’univers et le mental des Schtroumps que vous visitez : la Schtroumpfette, le Schtroumpf Gourmand, Bricoleur, etc. En théorie, c’est bien et ça permet de varier les environnements. En pratique, on ne voit pas vraiment la différence entre les univers. On a l’impression que les mêmes textures sont utilisées tout le temps et que les 3 mêmes ennemis reviennent en boucle.
Vous avez donc la possibilité de sauter, pas de taper, de dire bonjour aux Schtroumpfs que vous croisez, de rester bloquer en l’air dans une bulle qui vous permet ensuite de prendre un petit élan pour sauter un peu plus loin. Et c’est à peu près tout. Normal, puisque le titre se veut accessible au plus grand nombre. Mais dans ce cas, certains niveaux ont une difficulté mal calibrée qui fait que des passages sont assez rageants (coucou les niveaux d’infiltration et avec le miroir)
Les Schtroumpfs : l’Épopée des Rêves, pas loin de virer au cauchemar
En soi, le titre n’est pas si mauvais que ça. Il donne juste l’impression de manquer un peu d’âme. Déjà, il n’y a aucun dialogue, personne ne se parle, seulement des borborygmes. Les cinématiques sont des enchaînements d’images fixes qu’on dirait générées par intelligence artificielle… Bref, il manque ce supplément d’âme qui fait que le jeu aurait vraiment pu être bien, parce qu’il y a quelques bonnes idées.
Comme les trois armes qu’on retrouve dans plusieurs niveaux et qu’il faut utiliser avec parcimonie : le maillet pour détruire/construire, le lance-miel pour engluer les ennemis et faire bouger des plateformes. Ou encore la lanterne magique pour faire apparaître/disparaitre des plateformes sur votre chemin. Ce qui, encore une fois, donne lieu à des phases de jeu assez compliquées où il faut jongler entre plusieurs boutons et compter un peu sur la chance pour passer.
Bref, après avoir platiné le jeu, il est difficile de chaudement le recommander. Si vous avez aimé les premiers jeux Schtroumpfs, vous pourrez y trouver votre compte, surtout pour les plus jeunes. Si vous n’avez pas de Switch, il faut dire quand même que la console de Sony manque pas mal de titre pour jeune public, avec une licence forte. Dans ce cas-là, alors oui, L’Épopée des Rêves est une bonne pioche. Mais une fois fini, il s’oublie malheureusement assez vite.
- De bonnes idées de gameplay
- Des graphismes mignons
- La coop locale
- Répétitif
- Une difficulté mal dosée
- Trop court
Cette Épopée des Rêves dans laquelle nous retrouvons les Schtroumpfs est un jeu moyen. On ne s’y ennuie pas, mais on ne s’y amuse pas vraiment non plus. Ou alors les moments où on s’amuse sont vite balayés d’un revers de la main par ceux où on se lasse. Avec des environnements qui se répètent, une difficulté mal dosée et une durée de vie trop courte, difficile de vraiment le recommander. Sauf si vous êtes vraiment fan de la licence ou que vous avez des enfants en manque de titre à faire sur leur console.