Valve : Steam mis à l’amende
Vous n’êtes pas sans connaître Steam, la plateforme de distribution digitale de jeux de Valve. Et bien celle-ci (et 5 autres) ont reçu une amende de la part de la Commission européenne.
7,8 millions d’euros pour Steam et 5 autres
En 2017, la Commission européenne s’est intéressée de prêt à la vente de clés en ligne. Car vous le savez, lorsque vous achetez un jeu en ligne, vous achetez une clé qui permet de le débloquer. Dans Steam ou autre. Mais ici, c’est le produit de Valve qui est concerné, mais pas que. En effet, les éditeurs ZeniMax (Bethesda), Bandai Namco, Focus Home Interactive, Capcom et Koch Media en ont aussi pris pour leur grade.
En cause ? Le fait de vendre des clés géobloquées. Si vous ne connaissez pas ce principe, il est pourtant assez répandu sur Internet, peu importe le domaine. Il s’agit de restreindre l’accès à un service ou un produit en fonction de la région où l’on est. On voit ça souvent sur YouTube, notamment, où il arrive qu’en cliquant sur une vidéo un message apparaisse : “Désolé, ce contenu n’est pas disponible dans votre pays”.
Alors utiliser cette pratique, c’est bien pour les éditeurs. Ainsi, vous ne pouvez pas aller acheter votre clé en dehors de votre pays de résidence. Ainsi, ils peuvent vous faire payer le plein tarif. Sauf que c’est contraire à la loi du marché numérique unique de l’UE et à la libre concurrence. Du coup, après une enquête commencée en 2017, le verdict est tombé et il faut passer à la caisse. L’amende globale s’élève à 7,8 millions d’euros et est répartie entre chacun des acteurs comme ceci :
- Focus Home Interactive : 2 888 000 €
- ZeniMax : 1 664 000 €
- Valve : 1 624 000 €
- Koch Media : 977 000 €
- Capcom : 396 000 €
- Bandai Namco : 340 000 €
Pour info, Valva a annoncé faire appel de cette décision. En effet, depuis le début de l’enquête la société a coopéré à 100% en fournissant toutes les preuves et documents demandés. Et en plus, si jamais vous estimez que vous avez souffert du comportement de ces sociétés, vous pouvez très bien porter l’affaire devant les tribunaux pour demander réparation. Oups…