PGW 2023 : Goldorak régale les nostalgiques (Preview) !
Aux milieux des années 70, un anime puis un manga font sensation. Il s’agit de Yūfō Robo Gurendaizā. Cet anime arrive en France quelques années plus tard dans l’émission Récré A2 sur Antenne 2 (France 2) sous le nom de Goldorak, le Robot de l’Espace. Le public français tombe littéralement sous le charme de ce robot pas comme les autres. A tel point que l’anime est presque plus populaire chez nous que dans son pays natal. Cette année, Microïds surfe sur la nostalgie et les licences : Tintin, Les Schtroumpfs, Astérix, Hercule Poirot… mais aussi Goldorak ! C’est le jeune studio nantais Endroad qui est en charge de ce projet très attendu. Lors de la Paris Games Week 2023, nous avons eu l’occasion de tester ce jeu avant sa sortie prévue le 14 novembre prochain. Voici notre avis.
Goldorak : mission nostalgie.
Ces dernières années, les licences phares des années 80-90 reviennent en force ! Une nostalgie de plus en plus forte qui se traduit par de nombreuses sorties vidéoludiques parfois surprenantes, comme Robocop il y a quelques jours. Les éditeurs français ont bien compris cet intérêt et misent beaucoup sur le sujet. Après Nacon et le robot policier, voici donc venir Microïds et le robot venu de l’espace !
Sur le stand Microïds à la Paris Games Week, Goldorak trône fièrement avec une statue qui permet de ne pas louper les bornes de l’éditeur/distributeur/développeur français. Parmi ces bornes, Goldorak : Le Festin des Loups. Ici, la démo proposée se résume à une mission de sauvetage de ce bon vieux Alcor. Pour y parvenir, on peut compter sur les attaques de Goldorak mais aussi nos alliés, le professeur Procyon et Argoli.
La démo nous propulse dans une plaine où il faut avancer tout droit jusqu’au site du crash d’Alcor. L’occasion de découvrir que le monde semi-ouvert est en fait un très gros couloir où l’on avance, fait un peu d’exploration, affronte quelques ennemis et ré-avance jusqu’au boss de niveau. Une structure « très old school » qui se marie bien avec l’univers de l’anime/manga. Il est indéniable que la comparaison avec les titres actuels peut faire mal mais n’oublions pas que l’on parle ici d’un AA basé sur une licence des années 70 et bien moins populaire qu’un Spider-man par exemple.
Le gameplay est très simple à prendre en mains et se révèle efficace. Les déplacements sont fluides et lors des combats on trouve vite ses marques. Chaque touche correspond à une attaque précise (normale ou puissante) alors que les gâchettes de la manette permettent d’activer des attaques spécifiques. Comme dans beaucoup de jeux où les combats sont de mise, le contre est très important. Ici, un contre bien placé fige le temps et permet de répondre immédiatement avec une attaque puissante. Les coups donnés font monter une jauge qui permet soit d’activer une attaque spéciale soit de restaure sa santé. A noter que se soigner n’empêche pas les ennemis de nous frapper. Le Game Over est donc toujours proche ! En tout cas, les combats sont plutôt dynamiques et les animations assez fluides pour renforcer ce dynamisme.
D’un point de vue graphique, le jeu présenté tournait sur PC mais ce n’est pas pour autant qu’il flattait vraiment la rétine. Présent juste à côté, Tintin était bien plus beau par exemple. L’aspect « anime/manga » est respecté mais ce n’est clairement pas par sa réalisation graphique que Goldorak : le Festin des loups va séduire les joueurs. C’est malheureusement le plus gros point faible du jeu.
Heureusement, cette démo nous permet de voir que le jeu a d’autres arguments. D’une part le gameplay simple mais efficace, le fan-base service au top et une bande-son de qualité qui va ravir les fans. Les musiques sont basées sur celles de l’anime original. On reconnait vite certaines notes et cela devrait donner des frissons aux joueurs. La VF du jeu est également de bonne qualité, un plus non négligeable.
Bilan
Ce premier contact avec Goldorak : le Festin des loups est plutôt bon. Alors oui, le jeu n’est pas une réussite graphique et la progression ultra-linéaire surprend dans un premier temps. Mais le titre va être une vraie madeleine de Proust pour les fans de la licence ! Si l’aventure tient sur la durée et que la partie technique se révèle sans faille (coucou XIII : Remake) alors ce sera bingo ! Rendez-vous le 14 novembre prochain pour découvrir le jeu de Microïds sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series.
Article publié à 6h30, le 03/11/2023