Test : que vaut MotoGP 23 sur console Nintendo Switch (OLED) ?

Depuis plusieurs jours, nous travaillons sur le jeu vidéo officiel MotoGP 23, afin de vous offrir un verdict le plus complet possible. Outre la version PS5 (le test sera publié sur Le Mag Sport Auto), nous avons souhaité découvrir aussi le soft sur Switch. Dans le cadre de ce test, c’est sur le modèle OLED que nous avons usé le tarmac. Aussi, nous vous proposons un premier avis, pour le moment sans notation, avant de vous livrer une conclusion plus détaillée, d’ici le week-end à venir. Voici, donc, nos premiers sentiments. Article mis à jour le 11/06/2023 à 7h22. Le test définitif est en ligne, ci-dessous.

MotoGP 23 : La Switch ne s’en sort pas si mal, mais…

Première bonne surprise dans MotoGP 23 sur Switch, les graphismes sont en amélioration. Evidemment, rien de comparable avec le résultat offert par les consoles de nouvelle génération. Toutefois, nous avons apprécié le rendu moins basique des environnements, particulièrement au niveau des éléments secondaires, encadrant les circuits. En revanche, gros point noir (propre à cette version Switch, précisons-le), les temps de chargement sont astronomiques ! On se croirait revenus au temps de la PS One. Logique, la console en question commençant à subir le poids des années. Mais saluons Milestone pour son courage et, au final, le résultat, plutôt satisfaisant manette en main, une fois lancé dans les courses. Avec un framerate correct, en mode dock et nomade.

Côté modes de jeu, justement, il y a du nouveau. Puisque désormais, le mode carrière propose de vous immerger dans un mini-scénario, loin d’être aussi poussé que dans un F1 (Codemasters) mais qui semble amorcer un renouveau. Ainsi, vous commencez en Moto3, dans une équipe choisie par vos soins, avant d’affronter quelques courses en fin de saison, avec des objectifs à remplir. Puis, il sera temps de se lancer dans une saison complète, en poursuivant dans cette même catégorie, avant de gravir les échelons. Avec, pour objectif ultime, la MotoGP. En outre, des scénarios et objectifs ponctuent désormais les carrières, avec une influence sur le déroulement de la saison, les propositions qui vous seront faites mais aussi, le développement de la moto. Pour l’heure, donc, nous trouvons ce mode plutôt solide, davantage prenant que dans les précédents opus et de nature à tenir en haleine plus longuement. L’effet “nouveauté” fait également son oeuvre.

L’Aide Neurale, la petite révolution !

Et puisque nous évoquons les nouveautés, impossible de ne pas parler de l’aide neuronale, grosse nouveauté de cet opus. Car c’est grâce à ce système d’aide au pilotage intelligent que le soft est désormais accessible au commun des mortels. Concrètement, le système est très efficace puisqu’il permet de grandement aider le pilote à tous les niveaux, y compris en matière de direction. Dans les virages, cela change tout, les mouvements du pilote se réalisant rapidement, histoire de ne jamais (ou presque) perdre la bonne trajectoire. “Presque” car, sous la pluie, les choses se corsent. Et en particulier sur Switch. Effectivement, sur cette console, nous avons été victimes de chutes à de nombreuses reprises, malgré l’activation de l’aide en question. Alors que sur PS5, cette “faille” était pour ainsi dire absente. Très clairement l’aide neurale reste une petite révolution, de nature à inciter davantage de joueurs, les néophytes en particulier, à se lancer dans la licence MotoGP. Un très bon point donc, rendant le jeu plus accessible au commun des mortels. Sachant que pour les joueurs plus capés, il est possible de rendre la difficulté plus élevée que dans MotoGP 22. Tout le monde devrait donc s’y retrouver.

Des courses sous la pluie plus réalistes

Autre nouveauté de MotoGP 23, la météo dynamique, complétée par le principe de “flag to flag”. Désormais, le temps peut donc changer aléatoirement pendant une course, pour se transformer en casse-tête stratégique. Avec la nécessité, parfois, de changer de machine pour s’adapter aux conditions de piste changeantes. Un vrai plus qui permet de rendre les épreuves plus réalistes, plus prenantes, plus stressantes aussi. Sachant que les autres pilotes (I.A) commettent aussi des erreurs, chutes, s’accrochent et tentent parfois des attaques inconsidérées. D’ailleurs, l’introduction d’une facette “réseaux sociaux” dans la carrière permet d’attiser des rancoeurs avec certains pilotes, qui se montreront alors plus durs à votre égard, en course. Un concept pas suffisamment exploité mais qui offre un vent de fraîcheur assez salvateur.

Par contre, côté déception, sur cette version Nintendo Switch, notons l’absence confirmée du jeu en ligne et du jeu en écran splitté, en local. Chose qui se comprend toutefois, en raison des limitations de la console en question.

Article publié le 08/06/2023 à 9h00