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Test PGW 17 : Need For Speed Payback, plaisant malgré tout


Le dernier Need For Speed date de 2015, désormais EA est une sur un rythme d’un épisode tous les deux ans avec le développement de ses licences phares non sportives (Battlefield, Star Wars, et Need For Speed). Si, en 2015, EA Ghost Games avait essayé de faire du Underground sans proposer un vrai Underground, pour ce nouvel opus le studio veut « innover » . C’est ainsi qu’arrive Need For Speed Payback. A quelques jours de sa sortie, voici notre avis sur ce jeu.

Need For Speed : Fast & Horizon

La démo nous permettait de nous faire vivre une scène de braquage. Il fallait braquer un camion contenant une auto de luxe. Une scène tout droit tirée des Fast & Furious. Et, sincèrement, ce nouveau Need For Speed aurait pu être un jeu vidéo F&F ! Tout comme NFS Most Wanted 2012 était un Burnout Paradise caché. Bref, on devait braquer le camion. Tout d’abord éliminer son escorte, puis les renforts avant de pouvoir approcher le monstre et de lancer notre coéquipière à l’assaut du bien qu’il transporte.

Une séquence ultra-dynamique, scriptée et très cinématographique. Si elle n’apporte rien de neuf, elle reste assez spectaculaire et relativement plaisante à jouer. On regrettera juste l’IA de l’escorte un peu à l’ouest, qu’on était obligé d’attendre par moment car on allait plus vite qu’eux. Les développeurs ont voulu corser le tout avec beaucoup de « points of failure ». De quoi mettre un peu de difficulté dans ces séquences. On nous a expliqué qu’il y en aurait plusieurs dans le jeu final. En espérant qu’elles soient un peu diversifiées tout de même.

Ensuite, nous avons pu essayer une course avec la toute nouvelle BMW M5. Une course sprint relativement facile face à d’autres bolides. Quelque chose de typiquement « Need For Speed ». Rien de nouveau donc, mais une recette toujours aussi efficace. Le gameplay est toujours aussi simple à prendre en mains et ne réserve pas de surprise. Seul bémol, on a trouvé l’auto très lourde et ayant de grosses difficultés à tourner dans certains virages. Étonnant. Est-ce à cause d’une configuration spécifique de cette BMW M5 ? Ou devra-t-on lutter avec chaque auto ? La réponse dans quelques jours.

Graphiquement, le jeu est toujours très beau. Les effets de lumières, d’explosions, de feux, et la modélisation des voitures sont au top. Le Frostbite engine fait toujours des merveilles. C’est un peu en deçà d’un Forza ou d’un Gran Turismo, mais ce n’est pas la même recette. Ici, on est dans l’action. Donc, on peut compter sur une réalisation visuelle et technique de qualité !

Need For Speed Payback va également mettre l’accent sur l’exploration. Et, comme dans les Forza Horizon, vous permettra de découvrir des autos mythiques à restaurer. Une excellente idée, même si elle est pompée sur le jeu de Playground Studios. En fait, dans ces propos, on trouve le principal défaut du nouveau Need For Speed ; le manque d’originalité. Couplé à du copier/coller d’autres univers/jeux, on se demande si EA Ghost Games arrivera à relancer la série avec ce Payback. Quand on pense à Criterion qui ne développe plus de jeux de courses depuis 2013, ou à EA Black Box qui a été fermé… On se demande ce qui se passe avec la licence chez EA. Surtout qu’EA Black Box arrivait à proposer des jeux scénarisés (NFS Undercover par exemple) et que ce Payback semble moins travaillé que les anciens opus.

Néanmoins, rassurez-vous fan de Need For Speed. En dehors de ce manque d’originalité qui soulève pas mal de questions, ce Payback semble très sympa. L’arrivée de l’off-road dans la série devrait proposer quelque chose de très sympathique. Et puis, Need For Speed restera Need For Speed. Rien que de par son gameplay et son fun, le jeu arrivera à séduire ! Voilà ce qu’on peut retirer de notre aperççu de Need For Speed Payback à la Paris Games Week.

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