Womanizer pose la question aux femmes, pour ou contre le congé menstruel
Depuis que la femme et son rôle dans la société a retrouvé de son importance -qui aurait toujours du être la sienne, de nombreuses questions se posent, régulièrement, dans des domaines divers et variés. En l’occurrence, aujourd’hui, c’est le thème du congé menstruel, défendu par certaines (et certains, d’ailleurs), rejeté par d’autres, qui est au coeur du débat. Aussi, le fabricant de Toys pour femmes, Womanizer, a mené l’enquête…
Womanizer met son panel à contribution
C’est auprès de son panel de testeurs, la MasturbaTEAM, que Womanizer a sollicité l’opinion de 470 personnes (issues de 26 pays différents), quant au sujet du congé menstruel. Car de nombreuses enquêtes vantent les vertus de cet aménagement pour les femmes, notamment en termes de productivité. Bien sûr, d’autres voient d’un mauvais oeil le fait que ces dames soient absentes de manière relativement aléatoire -et une fois par moi, avec potentiellement des abus.
Voici l’extrait de cette étude avec son principe, les retours des intéressées sur leur lieu de travail et les résultats.
Pourquoi les personnes menstruées continuent-elles de travailler en cas de douleurs ?
D’après l’enquête de Womanizer, deux personnes sur trois ont déjà voulu se faire porter pâle en raison de fortes douleurs menstruelles. Pourtant, seul un tiers l’a fait. Pourquoi ? La croyance que ce n’est pas socialement accepté (52 % des répondants) persiste, tout comme la crainte que les employeurs n’acceptent pas les douleurs menstruelles comme une raison valable (47 % des répondants). Dans le même temps, un tiers des personnes ayant leurs règles sont convaincues qu’il ne s’agit pas d’une raison légitime pour s’arrêter de travailler. Et enfin, 4 personnes sur 10 disent avoir trop de travail ou bien des réunions et rendez-vous importants à ne pas manquer, qui les obligent à rester au bureau.
Le congé menstruel, pour ou contre ?
Le sujet des règles ou des douleurs menstruelles semble être encore plus tabou dans la sphère professionnelle que dans la sphère publique. Presque toutes les personnes interrogées (97 %) ont déclaré que le congé menstruel n’a jamais été discuté ou abordé par leur employeur.
Mais que pensent les personnes concernées du congé menstruel ? La majorité d’entre elles accueilleraient très favorablement cette offre. Par exemple, 8 personnes sur 10 sont d’accord (tout à fait d’accord) pour dire qu’elles seraient plus productives si elles pouvaient se reposer pendant la journée où la douleur est la plus forte. Presque autant sont d’accord (tout à fait d’accord) pour dire que le congé menstruel serait un bon signal de la part des entreprises pour créer une atmosphère de travail plus sereine. Près de 72 % des répondants affirment que cette mesure est appropriée et juste.
On pourrait penser que les personnes concernées sont donc en grande majorité favorables au congé menstruel. Cependant, il y a aussi quelques inquiétudes. Par exemple, 77 % craignent que cette mesure n’entraîne (davantage) de réticences de la part des employeurs à embaucher des personnes menstruées parce qu’elles risquent potentiellement de manquer plus de jours de travail que les autres.
Rappelons par ailleurs qu’une seconde enquête vante les vertus des jouets pour adultes féminins, en vue de diminuer les symptômes (notamment les douleurs, mais pas uniquement) liés aux règles.