Pré Test : Moto Racer 4, un air de Need for Speed ? [Gamescom]
C’est sur la Gamescom 2016, du côté de Microïds que nous avons testé pour la première fois le très attendu Moto Racer 4, jeu de courses de motos ultra typé arcade qui se présente avec pas mal de promesses à quelques semaines de sa sortie officielle en France, sur PC et consoles PS4 et Xbox One. Particularité du soft, le fait de proposer à la fois des courses sur asphalte et des épreuves de cross, de quoi renouveler l’expérience et offrir une durée de vie supérieure, sur le papier. Mais alors, manette en main, ça donne quoi !? Réponse dans ce pré-test, consécutif à notre prise en main de Moto Racer 4 dans sa version PS4.
Moto Racer 4 : Dirt or Asphalt, that’s the question !
Au démarrage, plusieurs options de jeux s’offrent à nous à savoir Carrière, Quick Game, Ecran splitté (oui !!!) et Online. Nous optons pour le Quick Game, qui donne ensuite accès à quatre sous-catégories; Single Race, Championship, Time Attack et Hot Lap. Ensuite, reste à choisir le type de surface souhaité avec “Asphalt” ou “Dirt”. Passons maintenant par les réglages primaires permettant de choisir le nombre de concurrents, la difficulté de l’I.A, le nombre de tours, avant d’accéder, enfin, à la sélection des motards.
Ces derniers disposent chacun de leurs propres compétences dispatchées en quatre grandes catégories : Turbo, Vitesse de pointe, prise en main et accélération. Visuellement, chacun d’entre-eux possède également une identité propre avec une forte inspiration super-héros, de Cat-Woman (oui, il est possible d’incarner des dames !) à Power Rangers en passant par Spiderman ou Tron, le style loufoque est clairement de rigueur et cela s’avère plutôt plaisant compte-tenu de l’orientation arcade du jeu. Nos motards disposent d’ailleurs de provocations propres, histoire de narguer ses camarades de jeu, ainsi que des couleurs de combinaisons alternatives (3 par pilote dans cette version).
Nous nous lançons enfin dans une partie, en choisissant la surface asphaltée (qui propose trois types d’environnements). Première impression visuelle plutôt positive, avec des graphismes soignés mais peut-être un peu vides sur cette pré-version. Un système de points permet d’être récompensé pour ses actions comme un bon départ, la réussite d’un “double-boost” (en appuyant sur le bon bouton au bon moment) ou encore, une vitesse de pointe élevée. Il est clair qu’en la matière, Moto Racer 4 décoiffe, avec une impression de vitesse digne d’un Need for Speed et des sensations bien réelles, notamment en raison du trafic ambiant dans les deux sens de la voie, nouvelle facette rappelant le jeu de voiture d’EA.
Côté prise en main, l’adaptation se fait assez vite, la principale difficulté venant justement de la capacité à gérer la vitesse et les embûches. Mais une fois la chose acquise, on se surprend à user des Turbos et surtout, à donner des coups d’épaules aux concurrents désireux de passer ! Car, oui, un peu à la manière d’un Road Rash, il est possible de jouer des coudes impunément en vue de ralentir des adversaires un peu trop pressants. Un petit plus plutôt agréable à l’usage…Les deux circuits vus durant cette séance se sont révélés globalement attractifs, sentiment à confirmer lors du test définitif.
Passons ensuite à la surface “Dirt”, c’est à dire la terre. Si nous n’avons pas eu le temps de nous essayer à ce dernier mode, nous avons eu le loisir, en revanche, d’apprécier le pilotage de nos confrères dans ces conditions. Ici, on change complètement d’objectifs puisque les points de course sont acquis par le biais de figures ou “tricks” à effectuer lors des sauts. Evidemment, la prise en main semble totalement différente avec des motos qui glissent ou qui chutent en cas de mauvaise réception après un saut. Car la notion de vitesse “façon arcade” est toujours omniprésente et de nombreux éléments du décor permettent de s’éclater en effectuant des bonds impressionnants.
Gros plus de ce mode de jeu, les très nombreux raccourcis qui sont proposés sur chaque tracé. Graphiquement, nous restons dans le plutôt bon avec des environnements assez fins et d’apparence plus détaillés qu’en mode “Asphlalt”. C’est toutefois peut-être une conséquence de la vitesse logiquement plus réduite en mode terre, permettant d’apprécier d’avantage les abords de la piste.
Moto Racer 4 : sur la bonne voie
Durant cette présentation, il nous a également été confirmé que le fait d’évoluer dans le mode carrière permettait de débloquer des motards mais aussi des customisations. Confirmée également, l’arrivée de DLC après la sortie du soft avec de nouveaux personnages, motos, circuits et même, un nouveau mode de jeu. La vie du soft devrait donc se poursuivre bien au-delà de sa commercialisation…
Pour conclure, nos premiers sentiments sur Moto Racer 4 sont plutôt positifs, ce dernier nous faisant penser à une version Moto de Need for Speed, ce qui constitue un compliment. Ne réduisons cependant pas, pour autant, le titre de Microïds à cela, ce dernier offrant ses propres particularités comme la présence vraiment attrayante de deux surfaces (asphalte et terre) comportant leurs propres pistes et particularités, d’un mode de jeu en écran splitté (qui, mine de rien, n’est plus si fréquent que cela de nos jours…) mais aussi, des riders/motards disposant de leurs propres personnalités, qu’il s’agisse de visuel ou de compétences. Saluons aussi la belle impression de vitesse et la prise en main plutôt rapide. Au chapitre des améliorations, nous espérons que les décors (mode Asphalt) s’enrichiront quelque peu d’ici la sortie officielle du jeu au mois de novembre prochain et que la bande-sonore (musiques d’ambiance notamment, absentes dans cette version du jeu) se révélera un peu plus pêchue. Néanmoins, difficile d’en juger avec objectivité sur cette démo, dans les conditions d’un salon. Affaire à suivre avec intérêt, donc…