Avis sur Burnout Paradise : l’Eden de la course arcade (Switch) !
- Editeur:Electronic Arts
- Developpeur:Criterion
- Supports:Nintendo Switch
- Genres:Course
- Nombre de joueurs:1
- Date de sortie:19/06/2020
Burnout Paradise : remastered est donc disponible, sur Nintendo Switch. Et il s’agit d’un pur jeu d’arcade, assez proche d’un Need for Speed. Cela tombe bien, cette autre licence d’Electronic Arts étant toujours aux abonnés absents sur la console hybride. Alors, doit-on vous conseiller le soft de Criterion Games en tant que palliatif à NFS sur cette machine ? Réponse dans notre test.
Burnout Paradise Remastered : un bon palliatif à NFS ?
Alors pour traiter immédiatement le sujet relatif à la comparaison entre Burnout et Need for Speed, calmons tout de suite les ardeurs des aficionados, ces deux titres n’étant pas totalement de la même famille. Car, là ou un NFS fait la part belle aux customisations visuelles (voire mécaniques) tout en délivrant un scénario, Burnout fait d’avantage dans la simplicité. Et puis ce dernier se démarque aussi de par son gameplay, essentiellement axé sur les crashs, les dérapages, les tonneaux et la conduite de véhicules atypiques.
Néanmoins, l’un comme l’autre font la part belle à la recherche de passages secrets, aux “jump” de cinglés et aux pancartes et autres à détruire au passage. De plus, ils offrent une prise en main très similaire, avec des véhicules fonçant en ville ou à la campagne, ainsi qu’une circulation assez dense, propice aux accidents. D’autre part, les maps sont assez proches en termes de types d’environnements. Et puis nous sommes dans un jeu de course arcade dans les deux cas, avec des titres clairement axés sur la vitesse et donc, sur les réflexes.
Alors forcément, sur Switch (contrairement aux PS4, Xbox One et PC), dans cette catégorie, nous ne trouvons pas grand chose. Un Gear Club Unlimited (pour rester dans la conduite arcade) étant très différent dans à peu près tous les domaines. Donc, clairement, cette version remasterisée de Burnout peut très bien parler aux fans de cette série comme à celles et ceux pleurant l’absence de Need for Speed sur Switch.
Tous les DLC intégrés, pour notre plus grand plaisir
Pour mémoire, cette dernière intègre donc tout le contenu téléchargeable initial incluant Cops and Robbers, Voitures de légende, Motos Burnout et Big Surf Island. Ce qui complète de belle manière le contenu initial du soft. Et entre les voitures à débloquer et celles déjà présentes, franchement, il y a vraiment matière à s’amuser. D’autant que dans le domaine, la diversité est au programme. Effectivement entre les voitures américaines classiques, les motos, la très vaste sélection de véhicules de Police (incluant un proto et des voitures proches de la compétition), les engins “fun” et/ou “mini”, les monster-trucks, les monoplaces ou encore, les hommages cinématographiques (Ghostbusters, Retour vers le Futur), difficile de ne pas y trouver son bonheur.
Sachant que chacun d’entre-eux dispose de capacités propres, plus ou moins adaptées aux formats de courses proposés. Ainsi, qu’il s’agisse d’épreuves de cascades, de poursuites ou de courses classiques (sans compter les défis), vous aurez environ 150 compétitions à découvrir pour pas loin de 80 véhicules. Tout cela en prenant en compte les moments de trip total lorsque l’on découvre un jump de folie (au-dessus d’une rivière/d’un lac, sur un barrage, une voie ferrée, etc.), le tout agrémenté de cinématiques carrément stimulantes. Et puis, il y a les crashs, terriblement spectaculaires, avec des embardées impressionnantes et des ralentis mettant en valeur les déformations des carrosseries s’entre-choquant. Superbe !
Et franchement, compte-tenu de la taille de la map, il y a toujours quelque chose à y faire, souvent juste pour prendre du plaisir. D’ailleurs, cet aspect “libre” est probablement plus passionnant encore que le fait de réaliser des épreuves. Car ces dernières demeurent assez classiques dans leurs formats et finalement, assez répétitives.
Techniquement, la Switch fait jeu égal avec les autres
Et côté technique, ça donne quoi ? Et bien les amateurs de comparaisons seront ravis d’apprendre que cette version Switch tourne aussi bien que sur PS4 ou Xbox One. Ainsi, tant sur le plan des graphismes que du framerate (900p sur TV, 720p en nomade), la console de Nintendo tient le rythme. Pas de ralentissements, peu d’aliasing (à part en mode TV), difficile de trouver à y redire. Et évidemment, le fait de pouvoir jouer en mode portable est un gros atout. Bien que, selon nous, ce mode de jeu ait tendance à faire tirer sur les yeux, en particulier lorsque la nuit tombe (dans le jeu). Effet bien estompé sur écran TV. D’ailleurs, de notre côté, nous avons d’avantage apprécié le jeu sur grand écran, qui permet une meilleure anticipation. Car compte-tenu des vitesses atteintes, il faut vraiment pouvoir réagir vite.
Une bande-sonore Rock/Metal/Classique qui envoie
Un mot aussi sur l’excellente bande sonore, qui nous propose des standards du Rock et/ou du Metal incluant les excellents Gun’s n Roses, Alice in Chains ou, pour les fans, Avril Lavigne. Et puis, il y a le classique, avec les quatre saisons de Vivaldi, de nombreux morceaux de Mozart ou Tchaïkovski et plusieurs perles dans le domaine. Une excellente idée car l’association entre ces morceaux mythiques et les courses de Burnout fonctionne parfaitement bien. Un peu de douceur dans un monde de brutes…
Burnout Paradise Switch : une bonne surprise
Et puis, pour celles et ceux qui pratiquent les courses en ligne, il y a de quoi rallonger la durée de vie en affrontant d’autres joueurs mais aussi, en tentant de battre les records, sur les sections chronométrées, assez nombreuses par ailleurs. Non, ce Burnout Paradise : Remastered sur Switch est définitivement une bonne surprise.
- La sélection de voitures !
- La prise en main immédiate (docké ou nomade)
- La bande-son, avec des musiques rock/classique connues
- Framerate jamais pris à défaut (TV et portable)
- Les crashs et séquences de carambolages et de sauts
- Les vitesses folles atteintes
- Les passages secrets à débusquer
- En mode nomade, luminosité limite, de nuit
- La map, pas ultra fonctionnelle
- Quelques vilaines textures (le jeu n'est plus si jeune) surtout sur TV
- Le prix du jeu : 49 euros, c'est abusé !
Oui, sur Nintendo Switch, Burnout Paradise est une réussite quasi-totale. Ainsi, si l’on excepte les quelques défauts techniques en mode TV (logique car le jeu a vieilli) et le prix abusif, cette version est aussi bonne que sur PS4 et Xbox One.
Riche en contenu, le soft de Criterion parvient à maintenir en haleine, à ne pas lasser trop vite, malgré un concept simple et potentiellement redondant. Et puis avec une telle sélection de véhicules (autos et motos) et une mise en scène parfaite des cascades et accidents, difficile de ne pas être séduit, pour peu que l’on recherche un peu d’adrénaline. Qui plus est, un excellent palliatif à Need for Speed.
En clair, si vous aimez ce type de jeu, sur Switch, il n’y a pas à hésiter…