Test Flash. Resident Evil Village Gold Edition : 1 divertissement court mais qualitatif
Il y a plus de deux semaines maintenant sortait Resident Evil Village : Gold Edition. Une édition complète disposant de nouveaux protagonistes, à utiliser dans le mode Mercennaries, de la vue TPS mais aussi et surtout, d’une nouvelle campagne. Alors, investir dans ce DLC vaut-il le coup, pour tous, où l’achat ne se justifie-t-il que pour les plus aficionados d’entre nous ? Réponse dans ce test flash, réalisé sur console Sony Playstation 5.
Resident Evil Village : Rose transcende l’expérience !
Avec son extension Winters, Capcom donne l’opportunité aux fans de survival-horror ayant apprécié Resident Evil Village, de relancer le soft. En effet, cette dernière intègre « Les Ombres de Rose », qui met le joueur aux commandes de la fille d’Ethan, qui a bien grandi. Logiquement, ce sont les mêmes environnements que ceux connus dans la campagne originale qui sont exploités, ici. On aurait préféré découvrir de nouveaux lieux mais au final, le résultat s’avère plutôt bon. Car depuis toutes ces années (16 ans se sont écoulés), le château a encore vieilli, offrant des décors plus glauques encore, sombres, riches en moisissures et pourritures en tous genres. En clair, cela rend l’aventure plus angoissante et malaisante qu’auparavant.
Aussi, la jeune fille disposera de tout un arsenal mais également, de pouvoirs surnaturels. Affaiblie par les moqueries dans son enfance, du fait de ses pouvoirs, l’intéressée a désormais la possibilité de s’en débarrasser. Mais pour atteindre cette objectif, elle doit s’introduire dans le Mégamycète, chose qui comporte des risques. Car de nombreuses créatures seront au rendez-vous, pour tenter de l’arrêter. Par ailleurs et c’est là que Rose se démarque de son papa, elle a la possibilité de ralentir ses ennemis ou encore, de détruire des amas de moisissure, afin de continuer sa progression et de découvrir passages secrets et bonus. Un vrai plus, en termes de gameplay, qui rend l’expérience carrément prenante.
Ainsi, en dépit de ce sentiment de recyclage, on se prend facilement au jeu, avec un sentiment angoissant plus prononcé que dans la campagne principale et cette dimension psychologique, rafraîchissante. Plus concrètement, il vous faudra trois bonnes heures pour en venir à bout. Ce qui reste correct, pour un DLC. D’autant que quelques éléments additionnels permettent de rallonger la durée de vie de l’extension en question.
RE8 : prenez le contrôle de Lady Dimitrescu !
Et notamment, l’ajout de Lady Dimitrescu, Heisenberg et Chris Redfield en tant que personnages jouables, dans le mode Mercenaires ! Un gros plus, même s’il vous faudra d’abord avancer dans les niveaux en choisissant Ethan ou Chris, avant de débloquer les deux autres personnages. Qui apportent, forcément, un brin de folie à ce mode, relativement conventionnel. Enfin, la vue à la troisième personne, tant regrettée par les fans, est désormais de la partie et accessible dans tous les modes du jeu. Sympa même si, au final, l’envie de retrouver la vue à la première personne se fait vite ressentir. Resident Evil Village était-il fait pour la vue TPS. Nous pouvons en douter, au point de pencher en faveur du choix -initial- des développeurs.
Resident Evil Village : un DLC attractif
A la conclusion, pour une vingtaine d’euros de plus, difficile de ne pas vous conseiller cette extension de Resident Evil : Village. Rafraîchissante, la campagne de Rose est très agréable à vivre et même, plus stressante et sombre que l’aventure originale. Avec ses trois heures de durée de vie plus l’arrivée de trois nouveaux personnages jouables dans le mode Mercenaires, le rapport qualité/quantité/prix nous semble correct. Mais évidemment, nous vous laisserons en juger, selon le budget que vous allouez aux jeux vidéo, en cette fin d’année 2022.
Notre note : 16/20 – “quasi-indispensable” !
A lire : le test de la version originale de REsident Evil 8 : Village
Article publié le 16/11/2022 à 05h31