[test] RIDE 5 : plaisir, liberté, vaste de choix de bécanes, la REFERENCE absolue !? (Ps5)
- Editeur:MILESTONE
- Developpeur:MILESTONE
- Supports:PS5, Xbox Series X
- Genres:Course
- Nombre de joueurs:1-2 en local + en ligne
- Date de sortie:21 août 2023
Ride 5 est disponible depuis bientôt un mois, sur consoles de nouvelle génération et PC. Logiquement très attendu par les aficionados de deux roues, le soft de Milestone, cinquième du nom, remplit-t-il sa part du contrat ? Réponse dans ce test, réalisé sur la version Sony Playstation 5.
RIDE 5 : on corrige, on améliore mais on reste sur ses (bons) acquis
Ride 5 déboule donc sur consoles, histoire d’offrir une vraie alternative à MotoGP ou SBK. Car ici, nous sommes dans un registre assez différent des deux softs cités précédemment. En effet, l’intérêt de cette production est de plaire aux amateurs de belles mécaniques, affectionnant le fait de collectionner les modèles de toutes marques. Un peu dans l’esprit d’un Gran Turismo, en moins poussé, toutefois.
Concrètement, avec 233 machines (une cinquantaine de plus que dans Ride 4) issues de 14 constructeurs différents, il y a matière à s’amuser. BMW, Ducati, Suzuki, Honda, KTM, Yamaha, Triumph ou encore, Kawasaki, personne n’a été oublié. Sachant qu’outre l’aspect customisation visuelle, il est possible de toucher la mécanique et les réglages, pour les vrais férus de deux roues. De plus, en termes de pilotage, tout le monde s’y retrouvera, tant au niveau des vues/angles de jeu que des aides au pilotage. De la sorte, le pur néophyte pourra opter pour une conduite 100% arcade alors que l’amateur de sensations réalistes expérimentera moult chutes avant de maîtriser les machines, toutes très différentes entre elles.
Aussi, avec des circuits aussi mythiques qu’Imola, Road America, Indianapolis, Monza, le Nurburgring, Suzuka, le Nordschleife, Magny Cours, Brands Hatch, Donington ou Ricardo Tormo, il y a de quoi prendre réellement son pied ! On regrettera tout de même que, désormais, le soft ne tourne qu’autour de circuits classiques (réels ou non), laissant de côté les portions sur route ouverte, qui offraient un tel sentiment de liberté…
Graphiquement mi-figue, mi-raisin
Visuellement, petite déception. D’un côté, les motos sont superbement modélisées, de même que tous leurs détails. Les effets météo et de lumières sont également très réussi, offrant un degré de réalisme assez sensationnel. En revanche, certains environnements de circuits paraissent désespérément vides alors que les pilotes semblent quelque peu laissés pour compte, graphiquement parlant. Très inégal, donc.
Toutefois, la facette sonore rattrape bien le coup. Les différences de sonorités entre les multiples marques et même, les modèles proposés, sont très bien retranscrites. Clairement, vous ne pourrez pas confondre le bruit du moteur BMW avec celui de Ducati…Appréciables aussi, les bruits générés par l’escalade d’un vibreur, surtout en vue embarquée. Immersion garantie ! Les musiques d’atmosphère, elles aussi, sont plutôt cool et donnent un ton dynamique et détendu à l’ensemble.
Techniquement, pas de chutes majeures de framerate mais tout de même, quelques bugs visuels, en de rares occasion. Rien de véritablement gênant, rassurez-vous.
Un contenu loin d’être pléthorique, mais satisfaisant tout de même
En matière d’évolution, RIDE 5 répare l’erreur du précédant opus en offrant un vraie mode carrière, avec différents défis et un système de progression. Loin d’être original (car inspiré de précédents opus), il fait néanmoins son travail, permettant de débloquer progressivement du contenu et en particulier, des motos. De quoi, donc, captiver une bonne douzaine d’heures.
Puis, une fois que vous aurez fait le tour, sachez que vous aurez la possibilité de créer vos propres championnats avec vos règles et vos conditions. En plus du classique time attack, des courses “libres” et du jeu à deux en local, via écran splitté. Bien entendu, le jeu en ligne est aussi de la partie.
Article publié le 13/09/2023 à 6h50
- Le vaste choix de constructeurs et de modèles
- Le prestigieux choix de circuits (Nordshleife, Monza, Road America, Imola, Paul Ricard, etc.
- Les effets de lumières et de météo
- La prise en main
- Les sensations de pilotage
- Pas de runs sur routes ouvertes...
- Quelques bugs visuels
- Graphiquement inégal
- Mode carrière sans surprise
RIDE 5 se présente davantage comme une grosse évolution du précédent opus comptant une cinquantaine de nouvelles motos (un réel plus) et surtout, un véritable mode carrière. Graphiquement inégal (alternance entre claque visuelle et décors vides), il jouit aussi d’une excellente bande son, paramètre crucial pour kiffer le son de chacune des motos. Avec sa prise en main s’adaptant à toutes et tous, il offre surtout de fantastiques sensations. Et clairement, un tour de circuit du vieux Nurburgring, à fond de gaz, cela n’a pas de prix…
En résumé, si Ride 5 est paresseux, il n’en demeure pas moins le meilleur opus de la série et, faute de concurrence directe, le meilleur titre du genre. Avis aux collectionneurs.