Test : Jump Force, un beau gâchis !

Ah que nous l’attendions ce Jump Force ! Pourtant, les premières vidéos auraient du nous mettre la puce à l’oreille…Oui mais, après ces premiers médias manquant de rythme, les développeurs de Spike avaient rectifié le tir, en nous offrant des combats particulièrement impressionnants.
Malheureusement, le soft de Bandai Namco regorge de défauts qui, au final, gâchent complètement la fête. Nous vous expliquons pourquoi dans ce test, réalisé sur la version Playstation 4 de Jump Force.
Jump Force où le casting fantasmagorique !
Quel casting ! Difficile, en effet, de ne pas craquer devant le roster de Jump Force, surtout lorsque l’on a été bercé par des mangas aussi mythiques de Dragon Ball Z, les Chevaliers du Zodiaque, Ken le Survivant ou encore, Nicky Larson ! Et pour les plus jeunes où les amateurs de mangas plus récents les Naruto, Bleach et autre One Piece (entre autres) complètent la liste des combattants en offrant une sélection carrément honorable, bien que moins fournie que celle d’un DBZ ou d’un Saint Seiya.
Quelle déception !
Alors, évidemment, avec un tel paysage, Bandai Namco et Spike ne pouvaient rater leur sujet. Et pourtant…Car, passée la première demi-heure de jeu (la découverte des personnages et des décors), le soufflé retombe très vite. Oui, les graphismes de Jump Force sont somptueux et tout particulièrement les décors et effets illustrant les attaques spéciales. Côté représentation des personnages, en revanche, nombre de licences paraissant dénaturées, nous signalons un premier bémol. Mauvaise note qui se prolonge manette en main, avec une lassitude qui apparaît très vite ! La faute à un manque d’originalité dans l’utilisation des touches et combinaisons. Trop accessible, Jump Force ? Oui, c’est un peu cela…
Mais ce n’est pas tout car, une fois les super-attaques (voire, les attaques spéciales…) déclenchées, on ne voit plus grand chose à l’écran ! Dommage car cela altère le plaisir d’apprécier les mini-séquences résultant de ces manipulations. Bien souvent, en effet, on ne parvient plus à identifier son personnage, tant la confusion règne lors des phases de fights. Et les destructions de décors (très bien réalisées) n’aident en rien…
Voilà pourquoi, après une trentaine de minutes, l’on sait déjà que Jump Force s’est planté…
Pâle copie de Xenoverse ? Oui !
En poursuivant dans le soft, les choses ne vont d’ailleurs pas en s’améliorant. Le mode histoire est un copié-collé de celui de Xenoverse, en nettement moins brillant. Pêché de paresse, chez Spike ? C’est une certitude…Du coup, ce sentiment de se faire “avoir” nous poursuit tout au long de la progression, chose particulièrement désagréable pour un jeu supposé rassembler le meilleur du jeu de baston-manga.
Ainsi, l’évolution sur la petite map (à pied ou, pour aller plus vite, en moto, bateau ou crapeau) se fait sans une once de plaisir, la bande sonore n’arrangeant pas les choses. En clair, on a très vite envie de faire une sieste, plutôt que de jouer. Oui mais quand on teste un jeu pour ses fidèles lecteurs, l’on se doit de continuer ! Alors on continue…
Des missions sont proposées, hors ligne ou en ligne (Xenoverse…) et certaines complètent le mode histoire. En effet, pour progresser dans ce dernier, il faut régulièrement recruter des combattants en les affrontant (car le super-vilain de l’histoire à pris possession de leurs corps et âmes). En dehors de cela, les missions plus secondaires offrent certaines conditions de victoire, une nouvel fois selon un principe très similaire à celui de Xenoverse.
Et pour appuyer ce sentiment de clone “low cost”, sachez que vous pouvez aussi (on l’aurait presque oublié…) créer un avatar. Il disposera, lui aussi, de ses propres coups et sera, lui aussi, intégré au mode histoire. Original, donc.
Restent, quand même, quelques petits atouts…
Alors évidemment, à ce stade du test, nous avons probablement déjà perdu la moitié d’entre-vous. Alors pour les courageux ayant fait preuve d’une belle endurance, sachez que tout n’est pas totalement noir. Car, après la douche froide des premières minutes, une fois que l’on s’est fait à la médiocrité du jeu, il y a quand même matière à prendre un peu de plaisir.
Tout d’abord, certaines super-attaques sont vraiment fun à sortir et surtout, très jouissives à regarder. Ensuite, l’on prend un certain plaisir à suivre certaines parties de l’histoire, lorsque des héros mythiques se rencontrent et interagissent entre eux. Enfin, pour celles et ceux ayant sous la main un frangin, une cousine, un pote ou une grand-mère gameuse, le jeu à deux en local reste agréable à jouer. Ne serait-ce que pour le plaisir de confronter Ken à Seiya, Naruto à San Goku ou encore, Luffy à Nicky Larson ! Nostalgie…
Reste que si investissement il y a, nous vous recommandons fortement d’attendre que le soft baisse de prix…au moins de moitié ! Vous êtes prévenus…
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