Test : Ion d’Arcwave, le plaisir au masculin, testé et approuvé !

Il semblerait que depuis l’année 2020, catastrophique à bien des égards, on assiste à l’érosion d’un tabou : le recours aux toys pour pimenter nos vies, confinées et soumises à de nombreuses sources de stress, explose et se démocratise. En effet, selon une étude récente de l’IFOP pour la boutique Passage du désir, un tiers des personnes interrogées déclare en avoir utilisé un dans l’année passée, le chiffre dépassant même la barre fatidique des 50% chez les 18-69 ans qui sont 51% à déclarer en avoir eu recours au moins une fois dans leur vie.

L’étude montre aussi, au-delà de certains préjugés, que leur utilisation concerne autant les femmes que les hommes, la pratique rentrant aussi au sein du couple pour 46% des personnes interrogées.

L’offre masculine s’étoffe donc en conséquence et c’est une bonne nouvelle ! Fidèles du Mag Jeux High Tech, votre attention aura sans doute, récemment, été émoustillée par notre article découverte sur ce toy high tech qu’est l’Ion Arcwave. Après le déballage… le test !

Un design élégant

Tout d’abord, il faut souligner le design particulièrement léché et abouti de l’objet. Le packaging, très soigné, nous fait la promesse d’un écrin pour un objet qui se veut spécial. Ainsi, de l’esthétique de la station d’accueil aux petits détails pratiques pour bien gérer le câble d’alimentation (voir Figure 1) ou le nettoyage ainsi que l’intégrité à long terme, rien ne semble avoir été laissé au hasard.

Figure 1 : Gestions possibles du câble d’alimentation de la station de recharge.

L’Ion Arcwave est livré avec sa station de recharge USB à la fois discrète – une fois en place, rien n’indique l’utilisation coquine de l’objet qui se fond absolument dans le paysage – et très bien conçue. 

Nous savons tous que bactéries et autres champignons affectionnent particulièrement les conditions chaudes et humides. Ainsi jeter le petit sachet dessiccant fourni dans la boite serait une erreur qui vous priverait d’une fonctionnalité intéressante côté hygiène puisque celui-ci, réutilisable après un court passage au micro-ondes (~10min à 300W ou en mode décongélation), permet de mieux capter l’humidité résiduelle une fois l’Ion Arcwave lavé et rangé dans sa station d’accueil. Bien sûr, le contact direct avec l’eau est à proscrire. Malin ! 

Les quelques images suivantes permettent de mieux visualiser ce qui se passe en pratique après avoir désolidariser la base du support vertical, inséré le sachet dessiccant dans le support (Figure 2, haut)  puis remis le tout en place (Figure 2, bas). On voit, au passage, sur la partie de droite un extrait du manuel utilisateur.

Figure 2 : Comment mieux se prémunir de l’humidité résiduelle et créer un environnement de stockage sain ?

Ion : un Nettoyage aisé

Pour le lavage ? Très simple puisqu’une légère rotation de la partie supérieure de l’Ion permettra de séparer la partie utile en silicone hautement biocompatible de celle contenant la batterie comme sur la photo ci-dessous. L’Ion étant entièrement immergeable, un lavage à l’eau permet de maintenir propre le silicone CleanTech par ailleurs hypoallergénique et, résistant aux rayons UV, donc plus durable.

Base et manchon silicone

Côté notice d’utilisation, si la documentation fournie l’est exclusivement en anglais, aucun problème à redouter : même si vous ne maîtrisez pas totalement la langue de Shakespeare, les dessins explicatifs sont suffisamment explicites et l’utilisation est comment dire ? … simplissime.

Par ailleurs, le site web du fabricant offre une multitude d’informations complémentaires !

Côté plaisir, l’offre est-elle à la hauteur de la promesse de la fameuse Pleasure Air Technology ? Déjà intégrée dans le best seller Womanizer, en quoi consiste cette version masculine ? Le Mag Jeux High a testé et donne ici son verdict.

Ion d’Arcwave : quelles sensations, concrètement ?

Tout d’abord, il s’agit de stimuler les récepteurs sensoriels très sensibles du frein du pénis – les récepteurs de Pacini – via une modulation de pression d’air générée au niveau d’un capteur, source à partir de laquelle sont émises les ondes figurées en bleu dans l’image ci-dessous. Les terminaisons nerveuses ciblées étant similaires chez la femme comme chez l’homme, on comprend donc pourquoi la technologie à l’œuvre dans le Womanizer est appliquée dans l’Ion Arcwave et rendue disponible à ces messieurs.

Le capteur fait office de détecteur de présence et ne délivre les ondes du bonheur qu’après avoir perçu un contact avec la peau. Ce mode d’utilisation, appelé Smart Silence, optimise ainsi l’autonomie de la batterie tout en réduisant le bruit d’une vibration continuelle dont le volume sonore est plutôt important avant utilisation effective. Le mode Smart Silence peut facilement être débrayé pour une stimulation en continu. C’est peut-être la tentation qui vous viendra au début alors que vous n’avez pas encore le doigté nécessaire pour maîtriser la bête et faire face à quelques arrêts intempestifs. Seulement après quelques séances de découverte, l’expérience et la compréhension acquise sur le capteur permettront de maîtriser ces petits inconvénients… même si la frustration peut aussi être une source de plaisir pour certains.

La lubrification est nécessaire pour une insertion facile. Si pour le prix d’achat relativement élevé on pourrait bien déplorer la petite quantité de lubrifiant fournie avec l’appareil – seulement 10mL – la finition de ce dernier étant IPX7, waterproof, un peu d’eau appliquée fait largement office en cas de manque. Tout seul ou à deux, on pourra toutefois varier les plaisirs en recourant à la multitude de choix possibles pour son lubrifiant préféré en fonction des goûts et de l’humeur du moment !

Si le diamètre insérable est de 3.3cm, pas de panique messieurs, les parois silicones hypoallergéniques sont bien évidemment extensibles et viendront opportunément envelopper votre pénis en érection ou non. Lubrifiée, la face interne de l’Ion Arcwave est agréable et offre la sensation délicieuse que quelqu’un s’occupe de vous… d’autant que l’intensité de la vibration est modulable sur 8 niveaux. Cela autorise donc tous les scénarios d’excitation possibles avant d’épuiser les quelques 60 minutes d’autonomie à régime maximum… si besoin était.

D’ailleurs, côté recharge, celle-ci prend une grosse heure pour une autonomie maximale, la charge étant figurée par 3 LEDs qui s’affichent tour à tour. Impossible donc d’être vraiment dans le flou quant à la charge de la batterie et donc à son potentiel d’utilisation. Cependant, pour les plus étourdis et/ou les stakhanovistes, les designers ont eu une attention particulière : l’Ion indique par le clignotement d’une LED lorsqu’il ne reste plus qu’environ 3min de batterie, attention ô combien sympathique pour éviter toute déconvenue en pleine détente !

Sa forme ergonomique offre une bonne prise en main ce qui permet aussi de compléter l’excitation pulsatile en venant la moduler par des mouvements de va et vient dont les sensations sont exacerbées par la présence de stries sur la paroi interne de l’enveloppe silicone. La pression possible de la verge vient aussi compléter les possibilités offertes pour atteindre le nirvana.

Détail de la paroi interne, striée, avec au premier plan, le capteur source des mouvements pulsatiles à la base de la technologie Pleasure Air.

C’est pourquoi il faut donc bien prendre conscience que ce qu’offre l’Ion Arcwave n’est, au final, pas uniquement réductible à son principe de base. Avec un peu d’entrainement, on peut facilement jouer et contrôler la détection du capteur pour combiner arrêts, reprises et modulation de l’intensité sans être distrait par la manipulation des touches de contrôle, aussi basiques soient elles, et de flirter avec la limite pour mieux la dépasser. Et oui, dans l’action, un rien compte alors…  « practice makes perfect » ! (*)

(*) L’entrainement fait la perfection.