phénomène manga lecture naruto (1) Mangas et Comics

Les critiques et les controverses du phénomène manga et anime


Malgré leur succès auprès des adeptes, certains critiques persistent à affirmer que le phénomène manga représente un impact négatif sur la culture européenne. Au cours des dernières décennies, ces œuvres japonais connaissent une popularité grandissante à travers le monde. Cela touche l’Europe et plus précisément en France (le deuxième pays après le Japon à consommer le plus de mangas).

Le phénomène manga, un lavage de cerveau selon les dires

Une des préoccupations majeures exprimées par les détracteurs des mangas et des animes est que ces médias peuvent contribuer à l’érosion des valeurs acquises traditionnelles en Europe. Certains affirment que la prédominance des thèmes et des récits japonais peut faire perdre aux jeunes Européens leur identité culturelle. Leur argument est simple : les histoires véhiculent souvent des normes sociales différentes de celles enracinées dans la société du Vieux Continent.

Vidéo. Un temps critiqué pour sa violence, GTA est maintenant utilisé par la Police !

Le phénomène manga peut aussi entraîner une désaffection pour les œuvres artistiques et culturelles locales. Lorsque les consommateurs européens privilégient les créations japonaises au détriment des productions régionales, cela pourrait nuire aux industries créatives locales et entraîner une uniformisation culturelle.

Certains détracteurs soulignent que le phénomène manga peut perpétuer des représentations stéréotypées de certaines civilisations européennes. Les représentations simplistes ou exotisées peuvent alimenter des préjugés et une vision superficielle de la diversité culturelle du continent. L’utilisation du Pass Culturel en France pour acheter les BD japonaises est un exemple concret de l’intérêt des jeunes sur ces œuvres.

Des contenus inappropriés pour un jeune public

Les contenus parfois explicites ou violents présents dans certains mangas donnent du pouvoir aux contestants. Ces derniers sont inadaptés pour un public jeune, susceptible d’être exposé à ces médias sans supervision parentale. Cette préoccupation renforce l’idée que les mangas et les animes influencent négativement la jeunesse. C’est exactement le cas pour l’anime « Shingeki no kyojin » qui est désormais censuré. Outre les caractères violents présents dans certains mangas, des scènes à caractères sexuels ont également été relevées. Ken le Survivant entre également dans cette catégorie, et Tetsuo Hara lui-même indique que son œuvre n’est pas pour les enfants.

Les partisans de cette critique pensent que cette tendance japonaise peut véhiculer des valeurs sociales et morales contraires à celles de la culture européenne. Les thèmes tels que la violence, le comportement rebelle ou les relations interpersonnelles complexes ne manquent pas. Or, ils peuvent être perçus comme potentiellement dommageables pour la jeunesse, en interférant avec les normes établies dans les sociétés du continent européen.

Les débats autour de ce sujet restent complexes et nuancés. Il s’avère ainsi essentiel de promouvoir une analyse équilibrée pour mieux comprendre l’impact réel de ces médias sur la culture européenne. En fin de compte, il incombe aux parents, aux éducateurs et aux consommateurs de médias de faire preuve de discernement et de responsabilité. Dans quel sens diriez-vous ? Tout simplement dans leur choix de divertissement pour préserver et enrichir la riche diversité culturelle de l’Europe. Après tout, il existe aussi des mangas parlant d’histoires, de sciences, et bien d’autres.

Article publié le 22/08/2023 à 5h52