PS5 : PlayStation à l'E3 2019 Sony PS4

Sony PS5 : le PS Move remis au goût du jour pour incister sur la R.V ?


Evidemment, jusqu’à ce que Sony ne dévoile officiellement sa PS5, les rumeurs vont régulièrement nourrir la toile et les moteurs de recherche.
En particulier lorsque des dépôts de brevets seront repérés par les observateurs les plus aguerris d’entre nous. Après le concept de manette avec écran tactile, c’est le PS Move qui semble refaire surface…

PS Move sur PS5 : pour quelle utilisation ?

Sorti sur PS3 pour, à l’époque, contrer Nintendo et sa Wii, le PS Move serait prêt à reprendre du service. Et si ce dernier avait, déjà, plus ou moins été remis à contribution sur PS4 dans le cadre de la réalité virtuelle, une forme plus proche de l’original (visuellement) serait en développement. S’agirait-il, alors de poursuivre sur la voie ouverte par la Switch (un brevet de manette à écran tactile ayant déjà été déposé) ou bien d’appuyer une hypothétique technologie liée à la réalité virtuelle ? Cette seconde option semble plus plausible. Car un simple ersatz de la Switch, en plus puissant, ne satisferait certainement pas les futurs acquéreurs de la PS5.

Et nous savons Sony satisfait des ventes de son Playstation V.R bien que l’audience soit, encore, relativement limitée. Alors l’idée d’améliorer cette technologie pour la rendre plus immersive, doit forcément faire son chemin dans la matière grise des concepteurs de la future console. Sachant que ces manettes PS Move pourront, aussi, remplir un second usage, évoqué plus haut, celui de permettre aux joueurs de jouer pendant leurs déplacements, sur un écran nomade, seul ou à plusieurs.

PS5 : la révolution ? Non ! l’évolution “intelligente” ? Oui !

Reste que, pour l’heure, les rumeurs ne nous invitent pas à penser que la Sony PS5 apporterait quelque chose de vraiment nouveau à l’industrie vidéoludique. En même temps, ce n’est pas vraiment ce que l’on demande à Sony, qui a le chic pour vendre à la pelle ses machines en trouvant -presque toujours- le bon compromis entre puissance brute, prix et technologie. Avec les puissantes -et nombreuses- licences “maison” en plus, élément déterminant, cela va sans dire.

D’ailleurs, à bien y regarder, la PS4 n’a, en rien, révolutionné le secteur des jeux vidéo. Cette facette de l’innovation devrait donc rester la marque de fabrique de Nintendo, pendant que Sony parlera à un public plus large grâce à ses hardwares puissants, efficaces et relativement bon marché. Un équilibre difficile à trouver, comme le prouvent les situations de Nintendo et Microsoft, qui ne parviennent jamais à répéter un important succès d’une génération de consoles vers l’autre.

Alors, à quoi bon bouleverser une recette qui fait ses preuves depuis que Sony fait partie des acteurs du marché de la console de loisir ?